La vision "Urban Zéro" voit Bienne comme une ville verte et vivante, libérée du trafic grâce à un téléphérique. La place du Général-Guisan pourrait ressembler à l'image. Photo : Projectone/Chris Gaethke, ArchiCGI

Comment Bienne passe de la souris grise à la ville verte

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Un projet qui fera de Bienne une ville verte et tournée vers le futur

Come Bienne si appresta a diventare una città verde

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Deux professionnels de la communication veulent libérer Bienne du trafic et rendre la ville verte. Au cœur du projet "Urban Zéro" se trouve un téléphérique. Bienne doit ainsi redevenir une ville d'avenir florissante.

Au début, il y avait la Téléphérique. Lors de ses voyages professionnels, Stefan Jermann voit comment les grandes métropoles se transforment et comment les téléphériques jouent un rôle de plus en plus important dans la gestion des flux de pendulaires. Cet expert en communication et journaliste s'intéresse depuis longtemps à la ville du futur et à la transformation qu'elle implique.

Au départ, il y a aussi son amitié avec Reto Bloesch, un professionnel biennois de l'événementiel et de la communication. Tous deux sont liés par un amour pour la ville de Bienne, encore appelée "ville du futur" lors de l'exposition nationale Expo.02, mais dédaignée vingt ans plus tard comme "patrie des cas sociaux". Ils veulent voir Bienne sous un nouveau jour.

Am Anfang war die Seilbahn. Auf Berufsreisen sieht Stefan Jermann, wie sich grosse Metropolen transformieren und Seilbahnen beim Lenken von Pendlerströmen eine zunehmend wichtige Rolle spielen. Seit langem interessiert sich der Kommunikationsexperte und Publizist für die Stadt der Zukunft und die Transformation dahinter.

Am Anfang steht auch seine Freundschaft zu Reto Bloesch, einem Bieler Event- und Kommunikationsprofi. Sie beide verbindet eine Liebe zur Stadt Biel, die an der Landesausstellung Expo.02 noch «Zukunftsstadt» genannt wurde, zwanzig Jahre später aber als «Heimat der Sozialfälle» verschmäht wird. Sie wollen Biel in einem neuen Licht sehen.

Au tout début de la réflexion, il y avait un téléphérique. Lors de ses voyages professionnels à l’étranger, Stefan Jermann, expert en communication et journaliste, a en effet assisté à la transformation des grandes métropoles et au rôle de plus en plus important joué par les téléphériques dans la gestion des flux de pendulaires. Il faut dire qu’il s’intéresse depuis longtemps à la ville du futur et aux transformations que cela implique.

Au départ, il y a aussi son amitié avec Reto Bloesch, un professionnel biennois de l’événementiel et de la communication. Tous deux sont liés par leur amour pour la ville de Bienne, appelée «ville du futur» lors de l’exposition nationale Expo.02, mais méprisée 20 ans plus tard, car considérée comme la «patrie des cas sociaux». Tous deux veulent donc que Bienne puisse se présenter sous un nouveau jour.

In principio era la funivia. Durante i suoi viaggi di lavoro, Stefan Jermann osserva come le grandi metropoli si trasformano e come le funivie rivestano un ruolo sempre più importante nella gestione dei flussi dei pendolari. L’esperto di comunicazione e pubblicista nutre da sempre un grande interesse per la città del futuro e la trasformazione a essa collegata.

Tutto inizia con la sua amicizia con Reto Bloesch, un professionista di comunicazione ed eventi di Bienne. Ad accomunarli è l’amore per la città di Bienne, nominata «città del futuro» in occasione dell’esposizione nazionale Expo.02 e disdegnata venti anni più tardi come la «patria dei casi sociali». Entrambi desiderano vedere Bienne sotto una nuova luce.

Le métro aérien au-dessus du lac devrait donner lieu à des discussions. Photo : Projectone/Chris Gaethke, ArchiCGI
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
La friche au bord du lac se transforme en Lake Park avec un skywalk et la station de métro aérien. Photo : Projectone/Chris Gaethke, ArchiCGI
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
Une station possible du téléphérique City Line sur la place centrale. Photo : Projectone/Chris Gaethke, ArchiCGI
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
Le téléphérique mène entre autres au musée Omega. Photo : Projectone/Chris Gaethke, ArchiCGI
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
Le téléphérique doit passer si haut au-dessus des toits de la ville qu'il ne sera pas possible de voir les appartements. Photo : Projectone/Chris Gaethke, ArchiCGI
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
La place centrale doit devenir une zone de rencontre verte, libérée de la circulation. Photo : Projectone/Chris Gaethke, ArchiCGI
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
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Libérer de la circulation

Au départ, il est seulement prévu de un article sur la plateforme en ligne Naratek.com dans lequel ils exposent leurs idées sur la transformation de Bienne. Leur principale préoccupation : Libérer la ville, chroniquement engorgée, de la circulation.

L'acteur principal central doit être un téléphérique urbain de près de sept kilomètres de long reliant le lac au quartier industriel de Boujean. "C'est celui qui consomme le moins d'énergie et qui est le plus efficace", explique Jermann. Et une fois que le trafic sera écarté, de nouvelles possibilités de cohabitation s'ouvriront, la ville pourra respirer et s'épanouir.

Bloesch et Jermann commencent à travailler sur "Urban Zéro", c'est le nom du projet. Bloesch dispose d'un excellent réseau et d'une expérience de transformation : avec la série de manifestations "First Friday", il a réveillé la vieille ville de Bienne de sa léthargie et contribué à la transformer en un lieu de rencontre animé pour les Biennois et Biennoises.

Avec l'aide d'experts

Ils se rendent compte que l'idée est plus intéressante qu'un simple article en ligne.
Des experts en téléphériques développent le tracé. Pour une friche située directement au bord du lac, Jermann et Bloesch conçoivent un parc avec un skywalk. À cela s'ajoute un téléphérique surélevé au-dessus du lac.

Avec la participation d'architectes, d'un manager culturel, de la directrice des transports publics de Bienne et d'autres, un Livre blanc. À la "Green City" initialement prévue, ils conçoivent une "Smart City" pour la mise en réseau des personnes et une "Social City" pour des logements abordables et l'intégration.

Le téléphérique doit être autant un moyen de transport pour la population qu'un aimant pour les touristes. Jermann et Bloesch repensent Bienne - la ville doit devenir vivante et respectueuse du climat, pas seulement sur le papier, mais aussi dans la réalité.

Intérêt de l'industrie horlogère

Une chimère ? Pas si l'on en croit les premières réactions à "Urban Zéro". L'industrie horlogère, par exemple, qui fournit des milliers d'emplois à Bienne, s'est montrée intéressée par le téléphérique. Même le maire de Bienne aurait trouvé le projet passionnant.

"Urban Zéro est avant tout une base de discussion", explique Jermann. Avec un propre site web étape est franchie. La prochaine étape consistera à créer un comité consultatif et à réaliser des études de faisabilité. "Nous voulons réunir la politique et l'économie autour d'une table", explique Jermann. Avec toujours un objectif en tête : le retour de Bienne en tant que ville du futur.

Vom Verkehr befreien

Anfänglich ist lediglich ein Artikel auf der Onlineplattform Naratek.com geplant, in dem sie ihre Ideen zur Transformation Biels darlegen. Ihr wichtigstes Anliegen: Die chronisch verstopfte Stadt vom Verkehr zu befreien.

Zentraler Hauptdarsteller soll eine fast sieben Kilometer lange urbane Seilbahn vom See ins Industriequartier Bözingen sein. «Sie braucht am wenigsten Energie und ist effizient», sagt Jermann. Und wenn erst einmal der Verkehr aus dem Weg ist, eröffnen sich neue Möglichkeiten des Zusammenlebens, die Stadt kann aufatmen und aufblühen.

Bloesch und Jermann beginnen mit der Arbeit an «Urban Zéro», so der Name des Projekts. Bloesch ist bestens vernetzt und besitzt Transformationserfahrung: Mit der Veranstaltungsreihe «First Friday» hat er die Altstadt Biels aus ihrer Lethargie erweckt und geholfen, sie in einen lebendigen Treffpunkt für Bieler und Bielerinnen zu verwandeln.

Mithilfe von Expertinnen und Experten

Die beiden erkennen, dass die Idee mehr hergibt als nur einen Online-Artikel.
Seilbahnexperten entwickeln die Linienführung. Für eine Brache direkt am See entwerfen Jermann und Bloesch einen Park mit einem Skywalk. Hinzu kommt eine Hochbahn über den See.

Unter Mitwirkung von Architekten, eines Kulturmanagers, der Direktorin der Verkehrsbetriebe Biel und anderen entsteht ein White Paper. Zur ursprünglich geplanten «Green City» entwerfen sie eine «Smart City» für die Vernetzung der Menschen und eine «Social City» für bezahlbaren Wohnraum und Integration.

Die Seilbahn soll ebenso ein Transportmittel für die Bevölkerung wie ein Magnet für Touristen und Touristinnen sein. Jermann und Bloesch denken Biel neu – die Stadt soll nicht nur auf dem Papier, sondern auch in der Realität lebendig und klimafreundlich werden.

Interesse der Uhrenindustrie

Ein Hirngespinst? Nicht gemäss den ersten Reaktionen auf «Urban Zéro». So habe zum Beispiel die Uhrenindustrie, die in Biel für Tausende Jobs sorgt, Interesse an der Seilbahn gezeigt. Sogar der Stadtpräsident Biels habe das Projekt spannend gefunden.

«Urban Zéro ist vor allem eine Diskussionsgrundlage», sagt Jermann. Mit einer eigenen Website ist der nächste Schritt getan. Als nächstes sollen ein Beratergremium und Machbarkeitsstudien entstehen. «Wir wollen die Politik und Wirtschaft an einen Tisch bringen», sagt Jermann. Immer mit einem Ziel im Blick: der Rückkehr Biels zu einer Zukunftsstadt.

Se libérer du trafic

Dans un premier temps, ils ne prévoyaient qu’un article sur la plateforme en ligne Naratek.com, dans lequel seraient exposées leurs idées pour la transformation de Bienne. Leur principal objectif: libérer la ville de la circulation, dont elle est chroniquement engorgée.

La pièce maîtresse doit être un téléphérique urbain de près de 7 km reliant le lac au quartier industriel de Boujean. «C’est le moins énergivore et le plus efficace», explique Stefan Jermann. Et une fois que la ville sera désengorgée de son trafic, elle pourra respirer et s’épanouir, car de nouvelles possibilités de cohabitation s’ouvriront.

Reto Bloesch et Stefan Jermann commencent donc à travailler sur leur projet, nommé «Urban Zéro». Le premier dispose d’un excellent réseau et d’une expérience en matière de renouveau, puisque c’est lui qui a réveillé la vieille ville de Bienne de sa léthargie et a contribué à la changer en un lieu de rencontre vivant pour les Biennoises et les Biennois grâce à la série de manifestations «First Friday».

Avec l’aide de spécialistes

Les deux hommes se rendent compte que leur idée vaut mieux qu’un simple article en ligne. C’est ainsi que des experts en téléphériques développent un tracé. Quant à Reto Bloesch et Stefan Jermann, ils conçoivent un parc avec un skywalk dans une friche située directement au bord du lac. Vient ensuite s’ajouter un métro aérien, qui passe au-dessus du lac.

Un «White Paper» est rédigé avec la participation d’architectes, d’un manager culturel, de la directrice des transports publics de Bienne et d’autres personnes. En plus de la «Green City» initialement prévue, ils conçoivent une «Smart City», destinée à mettre les personnes en réseau, et une «Social City», qui repose sur des logements abordables et sur l’intégration.

Quant au téléphérique, il doit autant être un moyen de transport pour la population qu’un «aimant» pour les touristes. Reto Bloesch et Stefan Jermann repensent littéralement Bienne: la ville ne doit pas seulement devenir vivante et respectueuse du climat sur le papier, mais aussi dans la réalité.

Un intérêt de l’industrie horlogère

Une chimère? Pas vraiment, si l’on en croit les premières réactions suscitées par «Urban Zéro». L’industrie horlogère, par exemple, qui offre à Bienne des milliers d’emplois, aurait montré de l’intérêt pour le téléphérique. Même le maire de Bienne aurait trouvé le projet passionnant.

«Urban Zéro est avant tout une base de discussion», explique Stefan Jermann. Grâce au portail Internet qui lui est propre, une nouvelle étape a été franchie. La prochaine? Elle consistera à créer un comité de conseillers et à réaliser des études de faisabilité. «Nous voulons réunir la politique et l’économie autour d’une même table», affirme Stefan Jermann. Avec toujours un objectif en tête: que Bienne redevienne une ville d’avenir.

Liberare la città dal traffico

All’inizio è previsto soltanto un articolo sulla piattaforma online Naratek.com, dove espongono le loro idee sulla trasformazione di Bienne. L’obiettivo principale: liberare dal traffico la città cronicamente congestionata.

La protagonista sarà una funivia urbana lunga quasi sette chilometri dal lago al distretto industriale di Bözingen. «Richiede meno energia ed è efficiente», afferma Jermann. E, una volta tolto il traffico, si dischiudono nuove opportunità di convivenza, la città può respirare a pieni polmoni e rifiorire.

Bloesch e Jermann iniziano a lavorare a «Urban Zéro», il nome del progetto. Bloesch ha più contatti e vanta esperienza nella trasformazione: con la serie di eventi «First Friday» ha risvegliato il centro storico di Bienne dal suo letargo e ha contribuito a trasformarlo in un vivace punto d’incontro per gli abitati della città.

Collaborazione di esperte ed esperti

Entrambi riconoscono che l’idea è più di un semplice articolo online. Gli esperti di funivia sviluppano il tracciato. Jermann e Bloesch progettano un parco con passerella sopraelevata per un campo incolto direttamente sul lago. È prevista anche una ferrovia sopraelevata sopra al lago.

Dalla cooperazione di architetti, di un art manager, della direttrice delle aziende del trasporto di Bienne e altri nasce un white paper. Dalla «Green City» originaria, progettano una «Smart City» per collegare le persone e una «Social City» per uno spazio abitativo e un’integrazione accessibili.

La funivia ha l’obiettivo di funzionare sia come mezzo di trasporto per la popolazione, che come una calamita per i turisti. Jermann e Bloesch ripensano Bienne: la città non deve essere piena di vita ed ecologica solo sulla carta, bensì anche nella realtà.

Interesse da parte dell’industria dell’orologeria

Pura utopia? Non stando alle prime reazioni a «Urban Zéro». Ad esempio, l’industria dell’orologeria, che a Bienne offre migliaia di posti di lavoro, ha mostrato interesse per la funivia. Persino il sindaco di Bienne ha giudicato il progetto interessante.

«Urban Zéro funge soprattutto da base di discussione», afferma Jermann. Con un proprio sito web, il prossimo passo è compiuto. La prossima fase prevede la nascita di un comitato di consulenti e uno studio di fattibilità. «Desideriamo riunire la politica e l’economia», conclude Jermann. Sempre con un obiettivo in mente, ovvero che Bienne torni a essere una città del futuro.

Première publication: 
9.12.2022
  | Dernière mise à jour: 
9.12.2022
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