Nouvelle année, nouvelle chance. As-tu décidé de rendre cette année plus durable ? Photo : Unsplash
Neues Jahr, neues Glück. Hast du dir vorgenommen, dieses Jahr nachhaltiger zu gestalten? Foto: Unsplash
Nouvelle année, nouvelle opportunité de prendre de bonnes résolutions. Souhaitez-vous rendre cette année plus durable? Photo: Unsplash
Anno nuovo, vita nuova. Vi siete impegnati a vivere in modo più sostenibile a partire da quest’anno? Foto: Unsplash
Résolutions durables pour la nouvelle année - de peu à beaucoup d'efforts
Nachhaltige Neujahrsvorsätze – von wenig bis viel Aufwand
Des résolutions durables pour la nouvelle année
Buoni propositi sostenibili per l’anno nuovo: dai più semplici ai più impegnativi

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2025 doit être l'année où tu veux enfin te comporter de manière plus respectueuse du climat ? Gioanna Michel de Myclimate explique comment réussir à prendre de bonnes résolutions.
2025 soll das Jahr werden, in dem du dich endlich klimafreundlicher verhalten willst? Gioanna Michel von Myclimate erklärt, wie es mit den guten Vorsätzen klappt.
Et si 2025 était l’année où se comporter de manière plus respectueuse du climat? Gioanna Michel, de myclimate, nous explique comment essayer d’atteindre cet objectif.
Il 2025 è l’anno in cui avete finalmente deciso di impegnarvi per vivere in modo sostenibile? Gioanna Michel di myclimate spiega quali sono i migliori buoni propositi.
Les résolutions du Nouvel An sont controversées, mais le fait est qu'un tel début d'année est déjà un excellent point de départ pour se fixer de nouveaux objectifs dans la vie. Pour tous ceux qui se sont fixés comme objectif pour la nouvelle année, de prendre des décisions plus durablesGioanna Michel, responsable de projet pour l'éducation chez Myclimate, explique dans une interview comment les résolutions durables ne restent pas de simples bonnes résolutions.
Gioanna Michel, supposons que je ne me sois jamais occupée de durabilité dans ma vie, mais que je commence à avoir le sentiment de vouloir faire quelque chose. Par où commencer ?
Tout d'abord, c'est super si la volonté est là ! Ce qui est bien, c'est qu'il y a de nombreuses possibilités. Il n'est pas non plus nécessaire d'en faire trop pour commencer. Une bonne première étape serait de calculer sa propre empreinte (voir le lien à la fin de l'article). Cela vaut vraiment la peine d'y jeter un coup d'œil et de découvrir où se trouve le potentiel de changement dans sa propre vie.
Pourquoi est-ce que cela a du sens ?
De nombreuses personnes ont plutôt tendance à surestimer certaines mesures et à en sous-estimer d'autres.
Pouvez-vous me donner un exemple ?
Recycler le papier et réduire le plastique, c'est bien sûr super. Mais se nourrir davantage de plantes ou voyager en train plutôt qu'en avion a un impact bien plus important. Savoir quels domaines de la vie ont quel impact, c'est déjà un super début pour décider par quoi on veut commencer.
On entend souvent parler de l'aviation et de l'alimentation végétale. Quelles seraient donc les mesures auxquelles on ne pense peut-être pas immédiatement ?
Par exemple dans le domaine des finances. Beaucoup de gens ne savent pas que l'argent qu'ils ont sur leur compte, leurs actions ou leur 3e pilier provoque des dommages climatiques importants. En tant que consommateurs, nous pouvons poser des jalons et exercer une influence significative. Il faut certes faire un petit effort pour s'informer et changer de banque. Mais l'avantage, c'est qu'il suffit de le faire une seule fois.
Disons que j'ai vraiment très peu de capacité, mais que je veux quand même faire quelque chose pour la durabilité. Que puis-je faire ?
Il est souvent important de se lancer. Si l'on a l'impression de réussir, on est motivé pour continuer. Les économies d'énergie sont quelque chose que tout le monde peut faire.Prendre une douche un peu moins longue ou un peu moins chaude, par exemple. Ou réduire le chauffage d'un degré.. Cela permet même d'économiser de l'argent et du CO₂. On pourrait par exemple investir cet argent dans la politique climatique. On aurait ainsi un impact plus important. La protection du climat est souvent associée au renoncement, alors que de nombreuses choses que l'on peut faire sont faciles à mettre en œuvre - et parfois même profitables d'un point de vue financier.
Que conseillez-vous à ceux qui disposent de plus de capacités et qui souhaitent s'engager dans la protection du climat en guise de résolution du Nouvel An ?
Il est important de comprendre : Les conditions structurelles rendent le comportement durable difficile pour chacun d'entre nous. Par exemple, lorsque prendre l'avion est moins cher que prendre le train. Nous parlons ici de ce que l'on appelle l'empreinte : il s'agit d'essayer d'avoir un impact positif sur le climat en modifiant les structures sociales. En facilitant l'adoption par d'autres personnes d'un comportement respectueux du climat plus simple ou plus avantageux.
À quoi cela peut-il ressembler ?
Concrètement, cela peut signifier par exemple : En tant qu'élève ou employé, je m'engage à ce que l'école ou le lieu de travail propose des produits bio. plus de menus à base de plantes soient proposés.
Que puis-je faire pour que ma résolution ne soit pas oubliée dès le mois de mars ?
Souvent, les résolutions sont trop peu spécifiques, irréalistes ou minées. On peut dire : Je veux acheter moins de fast-fashion. Mais on n'a pas encore dit comment on veut gérer ses anciennes habitudes. Le flux des médias sociaux, par exemple, est encore configuré pour le gaspillage. On retombe donc vite dans les vieux schémas et on oublie éventuellement ses résolutions.
Il faut donc définir concrètement les objectifs ?
Exactement ! Par exemple, je ne fais pas d'achats : Je n'achète pas de nouveaux vêtementsmais j'organise des Quatre fois par an, je fais un échange de vêtements avec mes amies. Je motive ainsi mon entourage et je m'engage davantage en annonçant les dates et en intégrant mon environnement social.
Vous vous intéressez également de près à la psychologie environnementale. Avez-vous encore un conseil à donner dans ce domaine pour la vie quotidienne ?
Le concept des Tiny Habits est idéal si l'on souhaite modifier son comportement. On commence par définir un grand objectif. Par exemple : Je ne veux plus manger de viande qu'une fois par semaine. Ensuite, il s'agit de trouver une accroche, par exemple la situation dans laquelle je me trouve devant le rayon viande. Maintenant, il est important de définir un petit pas qui mène au grand objectif.
Donc, par exemple : Lorsque je suis devant le rayon viande, je me souviens de mon objectif et je me dirige vers le rayon des alternatives végétales. Et je me récompense directement pour ce petit pas. Ce qui se cache derrière tout cela, c'est que nous prenons un nombre fou de décisions dans notre quotidien de manière inconsciente - et il faut du temps pour les changer. Il ne faut donc pas se frustrer si l'on ne réussit pas tout et ne pas se fixer trop d'objectifs. La durabilité n'est pas la norme, on peut vite retomber dans les vieux schémas. Mais en parler avec d'autres et surtout célébrer les succès, cela aide !
Cliquez ici pour accéder au calculateur d'empreinte de Myclimate.
Neujahrsvorsätze sind umstritten, aber Tatsache ist: So ein Jahresbeginn eignet sich schon hervorragend als Startpunkt, um sich neue Ziele im Leben zu stecken. Für all jene, die sich für das neue Jahr vorgenommen haben, nachhaltigere Entscheidungen zu treffen: Gioanna Michel, Projektleiterin für Bildung bei Myclimate, erklärt im Interview, wie die nachhaltigen Vorsätze nicht bloss gute Vorsätze bleiben.
Gioanna Michel, nehmen wir an, ich habe mich noch nie mit Nachhaltigkeit in meinem Leben beschäftigt, aber langsam habe ich das Gefühl, etwas tun zu wollen. Wo fange ich an?
Zuerst einmal: Super, wenn der Wille da ist! Das Schöne ist, dass es zahlreiche Möglichkeiten gibt. Man muss sich für den Anfang auch nicht zu viel vornehmen. Ein guter erster Schritt wäre, den eigenen Fussabdruck zu berechnen (siehe Link am Ende des Artikels). Es lohnt sich sehr, da einmal hinzuschauen und herauszufinden, wo im eigenen Leben Potenzial für Veränderung liegt.
Weshalb macht das Sinn?
Viele Menschen tendieren eher dazu, gewisse Massnahmen zu überschätzen und andere zu unterschätzen.
Können Sie mir ein Beispiel nennen?
Papier zu recyceln und Plastik zu reduzieren ist natürlich super. Aber sich vermehrt pflanzlich zu ernähren oder mal mit dem Zug statt mit dem Flugzeug zu verreisen, hat einen viel grösseren Impact. Zu wissen, welche Bereiche im Leben welchen Impact haben, ist schon ein super Anfang, um zu entscheiden, womit man starten möchte.
Das mit dem Fliegen und der pflanzlichen Ernährung hört man ja oft. Was wären denn Massnahmen, an die man vielleicht nicht sofort denkt?
Zum Beispiel im Bereich Finanzen. Viele wissen nicht, dass mit ihrem Geld auf ihrem Konto, ihren Aktien oder ihrer 3. Säule grosse Klimaschäden verursacht werden. Hier können wir als Konsumentinnen und Konsumenten Zeichen setzen und bedeutend Einfluss nehmen. Es braucht zwar ein wenig Aufwand, sich zu informieren und die Bank zu wechseln. Aber das Gute daran ist: Man muss es nur einmal machen.
Sagen wir, ich habe wirklich nur sehr wenig Kapazität, möchte aber trotzdem etwas machen für die Nachhaltigkeit. Was kann ich dann tun?
Oft ist es wichtig, einfach mal zu beginnen. Wer Erfolgserlebnisse hat, ist motiviert, weiterzumachen. Energie-Einsparungen sind etwas, das alle tun können: Etwas weniger lange oder weniger heiss duschen, zum Beispiel. Oder die Heizung um ein Grad zu reduzieren. So kann man sogar Geld und CO₂ einsparen. Dieses Geld könnte man zum Beispiel in klimapolitische Anliegen investieren. Damit hätte man selbst dann wieder eine grössere Wirkung. Klimaschutz wird oft mit Verzicht in Verbindung gebracht, dabei sind viele Dinge, die man tun kann, einfach umzusetzen – und teilweise sogar aus finanzieller Sicht ein Gewinn.
Was raten Sie denjenigen, die über mehr Kapazität verfügen und sich als Neujahrsvorsatz für den Klimaschutz engagieren wollen?
Es ist wichtig zu verstehen: Die strukturellen Bedingungen erschweren uns allen das nachhaltige Verhalten. Zum Beispiel, wenn Fliegen günstiger ist als Zugfahren. Hier sprechen wir vom sogenannten Handabdruck: Dabei geht es darum, dass man versucht, einen positiven Einfluss auf das Klima zu erzielen, indem man gesellschaftliche Strukturen verändert. Wenn man es also anderen Menschen erleichtert, sich einfacher oder günstiger klimafreundlich zu verhalten.
Wie kann das aussehen?
Konkret kann das zum Beispiel heissen: Als Schüler oder Arbeitnehmerin setze ich mich dafür ein, dass in der Schule oder am Arbeitsplatz mehr pflanzenbasierte Menüs angeboten werden.
Was kann ich tun, damit mein Vorsatz nicht schon im März wieder in Vergessenheit geraten ist?
Oft sind Vorsätze zu unspezifisch, unrealistisch oder unterminiert. Man sagt vielleicht: Ich will weniger Fast Fashion kaufen. Damit hat man allerdings noch nicht gesagt, wie man mit seinen alten Gewohnheiten umgehen will. Der Social-Media-Feed ist zum Beispiel noch eingerichtet auf verschwenderischen Umgang. Dadurch fällt man schnell wieder in alte Muster zurück und vergisst die Vorsätze unter Umständen.
Man muss die Ziele also konkret definieren?
Genau. Zum Beispiel: Ich kaufe keine neuen Kleider, sondern organisiere viermal pro Jahr einen Kleidertausch mit meinen Freundinnen. So motiviere ich auch mein Umfeld und verpflichte mich entsprechend stärker, indem ich die Termine bereits ankündige und mein soziales Umfeld integriere.
Sie beschäftigen sich auch intensiv mit Umweltpsychologie. Haben Sie aus diesem Bereich noch einen Tipp für den Alltag?
Das Konzept der Tiny Habits eignet sich super, wenn man sein Verhalten ändern will. Zuerst definiert man ein grosses Ziel. Zum Beispiel: Ich will nur noch einmal pro Woche Fleisch essen. Dann geht es um den Aufhänger, zum Beispiel die Situation, wenn ich vor dem Fleischregal stehe. Nun ist es wichtig, einen kleinen Schritt zu definieren, der zum grossen Ziel führt.
Also zum Beispiel: Wenn ich vor dem Fleischregal stehe, erinnere ich mich an mein Ziel und gehe zur Abteilung für pflanzliche Alternativen. Und dann belohne ich mich direkt für diesen kleinen Schritt. Dahinter steckt, dass wir wahnsinnig viele Entscheidungen in unserem Alltag unbewusst treffen – und es braucht Zeit, um sie zu ändern. Also nicht frustriert sein, wenn nicht alles gelingt, und sich eben auch nicht zu viel vornehmen. Nachhaltigkeit ist nicht der Standard, da kann man schnell wieder in alte Muster fallen. Aber mit anderen darüber sprechen und vor allem auch Erfolge zu feiern, hilft!
Hier gehts zum Fussabdruck-Rechner von Myclimate.
Les bonnes résolutions prises lors de la nouvelle année suscitent la controverse. Toujours est-il qu’elles peuvent représenter un bon point de départ pour se fixer de nouveaux objectifs. Pour tous ceux qui, à cette occasion, ont choisi d’agir plus durablement, Gioanna Michel, directrice de projet pour la formation chez myclimate, nous explique comment faire.
Gioanna Michel, supposons que nous ne nous soyons encore jamais préoccupés de durabilité dans notre vie, mais que nous ayons envie de commencer à faire quelque chose. Par où débuter?
Tout d’abord, c’est super si la volonté est présente! Ce qui est bien, c’est qu’il existe de nombreuses possibilités d’agir. Il ne faut cependant pas trop vouloir en faire pour commencer. Une bonne première étape serait de calculer son empreinte carbone (voir lien en fin d'article). Cela vaut vraiment la peine d’y jeter un œil, afin de découvrir où se trouve le potentiel de changement dans sa propre vie.
Pourquoi est-ce utile?
Beaucoup de gens ont tendance à surestimer certaines mesures et à en sous-estimer d’autres.
Pouvez-vous nous donner un exemple?
Recycler le papier et réduire le plastique, c’est bien sûr très bien. Mais consommer davantage de nourriture végétale ou voyager en train plutôt qu’en avion a un effet bien plus important. Connaître l’impact qu’ont les différents secteurs de nos vies représente donc un excellent début pour décider par où commencer.
On entend en effet souvent parler de l’aviation et de l’alimentation végétale. Quelles seraient les mesures auxquelles on ne pense peut-être pas immédiatement?
Par exemple celles liées au domaine des finances. Beaucoup de gens ne savent pas que l’argent placé sur leur compte en banque, leurs actions ou leur troisième pilier provoquent des dommages climatiques importants. En tant que consommateurs, nous pouvons poser des jalons et exercer une influence significative. Il faut certes faire un petit effort pour s’informer et changer de banque, mais l’avantage, c’est qu’il suffit de le faire une seule fois.
Admettons que nous ayons très peu de disponibilités, mais que nous voulions quand même faire quelque chose pour la durabilité. Que pourrions-nous faire?
Souvent, il est important de commencer simplement. Celui qui a vécu de bonnes expériences est alors motivé à continuer. Faire des économies d’énergie est à la portée de tous: prendre une douche un peu moins longue ou un peu moins chaude, réduire le chauffage d’un degré, etc. Cela offre à la fois la possibilité d’économiser de l’argent et du CO2. Cet argent pourrait par exemple être investi dans des causes liées à la politique climatique, ce qui permettrait ainsi d’avoir un impact plus important. La protection du climat est souvent associée au renoncement, alors que de nombreuses actions sont faciles à mettre en œuvre – et parfois même profitables d’un point de vue financier.
Que conseilleriez-vous à ceux qui ont davantage de disponibilités et qui souhaiteraient s’impliquer un peu plus dans la protection du climat suite aux résolutions du Nouvel-An?
Il est important de comprendre que les conditions structurelles qui nous entourent ne sont pas favorables au comportement durable. C’est par exemple le cas lorsque prendre l’avion est moins onéreux que de prendre le train. Nous parlons ici de ce que l’on appelle l’«empreinte de la main», à savoir essayer d’avoir un impact positif sur le climat en modifiant les structures sociales. Il s’agit de faciliter l’adoption d’un comportement respectueux du climat, de telle sorte à ce que l’acte écologique soit plus simple ou plus avantageux que la pratique habituelle.
Comment cela se présente-t-il?
Concrètement, cela peut signifier que, en tant qu’élève ou employé, on s’engage pour que davantage de menus à base de végétaux soient proposés à l’école ou sur le lieu de travail.
Que peut-on faire pour que nos résolutions ne soient pas oubliées dès le mois de mars?
Souvent, les résolutions sont trop peu spécifiques, peu réalistes ou trop limitées. On peut ainsi dire que l’on veut acheter moins de fast fashion, sans pour autant évoquer comment on va gérer ses anciennes habitudes. Le flux des médias sociaux, par exemple, reste configuré pour favoriser le gaspillage. De ce fait, on retombe vite dans les vieux schémas et on oublie éventuellement les résolutions.
Il faut donc définir concrètement ses objectifs?
Exactement. Un exemple: je n’achète pas de nouveaux vêtements, mais j’organise quatre fois par année un échange de vêtements avec mes amies. De cette manière, je motive également mon entourage et je m’engage par conséquent plus fortement, en annonçant déjà les dates et en intégrant mon environnement social.
Vous vous intéressez également de près à la psychologie environnementale. Auriez-vous encore un conseil à donner dans ce domaine qui soit applicable dans la vie quotidienne?
Le concept des Tiny Habits est idéal si l’on souhaite modifier son comportement. On commence par définir un grand objectif, comme de ne plus manger de viande qu’une fois par semaine. Ensuite, il s’agit de savoir ce qu’on doit faire concrètement, notamment au moment où on se retrouve devant le rayon viande. Il est important de définir une petite étape qui mène au grand objectif.
Lorsqu’on est face au rayon des produits carnés, il convient de se souvenir de son objectif et de se diriger vers le rayon dédié aux alternatives végétales. On se récompense ensuite tout de suite pour ce petit pas. Derrière cette démarche se cache le fait que, dans notre quotidien, nous prenons un nombre fou de décisions de manière inconsciente – et il faut du temps pour changer cela. Il convient donc de ne pas se frustrer si l’on ne réussit pas tout et de ne pas trop se fixer d’objectifs. La durabilité n’est pas la norme, on peut donc vite retomber dans les vieux schémas. Mais en parler avec d’autres et surtout en fêtant les succès, ça aide!
Vous trouverez ici le calculateur des émissions de CO2 de myclimate.
I buoni propositi per l’anno nuovo sono da sempre un tema controverso ma una cosa è certa: il nuovo anno è il punto di partenza perfetto per chi vuole prefissarsi nuovi obiettivi nella vita. Per tutti coloro che hanno deciso di impegnarsi a prendere decisioni più sostenibili per il nuovo anno, Gioanna Michel, responsabile di progetto per la formazione presso myclimate, spiega in questa intervista come far sì che i buoni propositi sostenibili si trasformino in realtà.
Gioanna Michel, facciamo finta che io non mi sia mai preoccupata della sostenibilità in vita mia ma pian piano sto realizzando che voglio fare qualcosa. Da dove comincio?
Per prima cosa: la volontà di cambiare è essenziale! Il bello è che ci sono tantissime possibilità. All’inizio l’importante è non essere troppo ambiziosi. Un buon primo passo è ad esempio calcolare la propria impronta ecologica. È davvero interessante analizzare e capire dove c’è potenziale di miglioramento nella propria vita.
Come mai è importante?
Molte persone tendono a sottovalutare determinate misure e a sopravvalutarne altre.
Può farmi un esempio?
Riciclare la carta e ridurre la plastica è naturalmente lodevole ma optare per un’alimentazione vegetale o viaggiare in treno invece che in aereo ha un impatto molto più significativo. Sapere quali settori della vita hanno un impatto maggiore è un inizio promettente su cui lavorare.
Quello dei voli e dell’alimentazione vegetale è un tema ricorrente. Quali sono invece le misure a cui non pensiamo subito?
Ad esempio nel settore della finanza. Molti non sanno che i soldi che hanno sul conto, le azioni e i fondi per il terzo pilastro hanno un impatto negativo sull’ambiente. In questo campo, noi consumatori possiamo lanciare un segnale e avere un influsso significativo. Serve un po‘ di impegno per informarsi e cambiare banca. Ma il vantaggio è che serve farlo solo una volta.
Diciamo che ho davvero poche possibilità di impegnarmi ma voglio comunque fare qualcosa per la sostenibilità. Cosa posso fare?
Spesso è importante semplicemente cominciare. Incontrando i primi successi si è poi più motivati a continuare. Risparmiare energia è qualcosa che possono fare tutti: fare docce più brevi o meno calde, ad esempio. Oppure ridurre di un grado la temperatura del riscaldamento. In questo modo è possibile risparmiare denaro e CO2. Questi soldi possono poi essere ad esempio investiti in iniziative per la politica climatica. Questo gesto ha un effetto molto importante. La protezione del clima viene spesso associata alla rinuncia ma spesso ci sono molte cose che possono semplicemente essere fatte in modo diverso. E questo è talvolta un vantaggio anche dal punto di vista finanziario.
Cosa consiglia invece ha chi ha voglia di mettersi in gioco e vuole contribuire a proteggere il clima come buon proposito per l’anno nuovo?
È importante capire che le condizioni strutturali complicano le possibilità di comportarsi in modo sostenibile per tutti noi. Ad esempio il fatto che volare sia più conveniente che viaggiare in treno.
Qui parliamo della cosiddetta «handprint» ossia dell’impegno ad avere un impatto positivo sul clima cambiando la struttura della società. Rendendo quindi più semplice o meno costoso comportarsi in modo sostenibile.
In che senso?
Facciamo un esempio concreto: come studente o datore di lavoro mi impegno per far sì che a scuola o sul posto di lavoro siano disponibili più menu a base vegetale.
Cosa posso fare per evitare che i miei buoni propositi finiscano nel dimenticatoio già in marzo?
Spesso i buoni propositi non sono abbastanza specifici o sono irrealistici o inconsistenti. Ci diciamo ad esempio: acquisterò meno capi fast fashion. In questo modo non stabiliamo però come cambiare le nostre vecchie abitudini. I feed sui social media sono ancora ad esempio orientati a un comportamento consumistico. Ecco perché ricadiamo facilmente nei vecchi schemi e dimentichiamo velocemente i buoni propositi.
Occorre quindi una definizione precisa?
Esatto. Ad esempio: non comprerò vestiti nuovi ma organizzerò più volte all’anno uno scambio di vestiti con le mie amiche. In questo modo motivo anche le persone che mi circondano e il mio impegno sarà maggiore poiché avrò delle scadenze da rispettare e degli amici da coinvolgere.
Lei si occupa anche molto di psicologia ambientale. Ha qualche consiglio per la routine quotidiana anche in questo ambito?
Il concetto di Tiny Habits ad esempio è perfetto se si decide di cambiare le proprie abitudini. Per prima cosa stabiliamo un grande obiettivo. Ad esempio: mangerò carne solo una volta alla settimana. Poi si tratta di gestire tutte le piccole situazioni, ad esempio il momento in cui mi trovo di fronte al banco della carne. È importante definire piccoli passi che portano all’obiettivo più grande. Ad esempio: quando mi trovo di fronte al banco della carne, mi ricordo del mio obiettivo e vado allo scaffale delle alternative vegetali. E mi offro subito una ricompensa per questo piccolo passo positivo. La verità è che inconsapevolmente prendiamo ogni giorno una quantità impressionante di decisioni e ci vuole tempo per modificare le nostre abitudini. Dunque non sentitevi frustrati se non è subito tutto un successo e non cercate di strafare. La sostenibilità non è lo standard ed è facile ricadere velocemente nelle vecchie abitudini. Ma parlarne con gli altri e festeggiare i piccoli successi è di grande aiuto!