Trois cents fournisseurs au bout d’un an
L’idée a pris forme lorsqu’elle a rencontré Martin Slawik à l’occasion d’une Start-up Night. Celui-ci réfléchissait à une offre similaire, mais pour les produits bio. Un crowdfunding réussi leur a confirmé qu’il existait un besoin et a permis, en décembre 2020, à Greenpick.ch de voir le jour. «Nous avons commencé avec huit fournisseurs», explique Michelle Oehri.
Un an plus tard, ils étaient déjà plus de 300. «Nous avons vite compris que les gens voulaient plus que du bio», note la jeune femme. Les gens souhaitaient par exemple aussi des informations sur les endroits où l’on pouvait louer des vélos-cargos, échanger des objets ou réserver des voyages durables. Les critères sociaux devaient également être pris en compte, au même titre que ceux en lien avec l’environnement.
Autocontrôle volontaire
De nouveaux prestataires rejoignent régulièrement le réseau. «Nos partenaires recommandent souvent d’autres boutiques ou prestataires de services», constate la diplômée en sciences économiques. Quiconque souhaite proposer son offre sur la plateforme doit remplir au moins trois critères sur un total de vingt. Ceux-ci ont été élaborés en collaboration avec la Fachhochschule Nordwestschweiz (FHNW). «Le bio seul ne suffit pas», souligne Michelle Oehri. En revanche, ceux dont les produits sont en plus régionaux et livrés à vélo, par exemple, ont droit de cité sur ce site.
Les fournisseurs se portent eux-mêmes garants de l’exactitude des indications. «Il existe aussi un contrôle interne à la branche», précise Michelle Oehri. Le réseau est en effet intéressé par la qualité. «A long terme, nous souhaitons un organe de contrôle indépendant», poursuit-elle. Greenpick.ch est encore en phase de développement. Actuellement, seules les boutiques de Suisse alémanique sont répertoriées. «Nous travaillons en permanence à l’amélioration de notre application internet», conclut Michelle Oehri.
Bref, grâce à des offres comme celle de Greenpick.ch, ma paresse est encore plus entachée de mauvaise conscience; de nombreuses alternatives respectueuses de l’environnement me sont désormais servies sur un plateau. Désolé Coop, Migros & Co.
Dreihundert Anbieter nach einem Jahr
Gedacht, getan: Als Oehri an einer Start-up-Night Martin Slawik kennenlernte, der über ein ähnliches Angebot für Bioprodukte nachdachte, schlug die Geburtsstunde von Greenpick.ch. Ein erfolgreiches Crowdfunding bestätigte die Beiden in der Annahme, dass ein Bedürfnis danach bestand. Im Dezember 2020 schlüpfte Greenpick.ch. «Wir begannen mit acht Anbietern», sagt Oehri.
Ein Jahr später sind es bereits über 300. «Schnell hatten wir erkannt, dass die Leute mehr als nur Bio wollen», sagt Oehri. Die Leute wünschten sich zum Beispiel auch Infos darüber, wo man Cargo-Velos mieten, Gegenstände tauschen oder nachhaltige Reisen buchen kann. Soziale Kriterien sollten ebenso berücksichtigt werden, wie die Umweltverträglichkeit.
Freiwillige Selbstkontrolle
Laufend stossen neue Anbieter dazu. «Bestehende Partner empfehlen oft weitere Shop oder Dienstleister», sagt die studierte Wirtschaftswissenschaftlerin. Wer mit seinem Angebot auf die Plattform möchte, müsse mindestens drei von insgesamt zwanzig Kriterien erfüllen. Diese wurden zusammen mit der FHNW erarbeitet. «Bio alleine reicht nicht», sagt Oehri. Wer aber zusätzlich etwa Regionalität anbiete und die Produkte mit dem Velo ausliefere, sei dabei.
Für die Korrektheit der Angaben stehen die Anbietenden selbst. «Es herrscht auch eine brancheninterne Kontrolle», sagt Oehri. Das Netzwerk sei an Qualität interessiert. Oehri: «Langfristig wünschen wir uns aber eine unabhängige Prüfstelle.» Noch ist Greenpick.ch im Aufbau. So sind derzeit nur Shops in der Deutschschweiz aufgeführt. «Wir arbeiten laufend an der Verbesserung unserer Plattform», sagt Oehri.
Kurz: Meine Bequemlichkeit ist dank Angeboten wie Greenpick.ch nun noch mehr mit einem schlechten Gewissen behaftet; viele umweltgerechte Alternativen werden mir nun auf dem Silbertablett serviert. Sorry Coop, Migros & Co.