Les chats et le trafic routier, ces tueurs d’oiseaux
Selon les estimations de l’OFEN, 36 millions d’oiseaux sont tués chaque année en Suisse à cause de l’activité humaine. Leurs bourreaux principaux sont les chats domestiques, responsables d’environ 30 millions de décès. Viennent ensuite les collisions avec les façades en verre (5 millions), puis celles enregistrées sur les routes (1 million).
La recherche menée par l’OFEN conclut que la protection de l’avifaune est prise très au sérieux dans le domaine de l’énergie éolienne. En effet, pour chaque projet, de nombreuses vérifications doivent être effectuées dans le cadre de l’étude d’impact sur l’environnement. Et pendant l’exploitation, des mesures de réduction et de compensation sont en outre mises en œuvre. Dans ce contexte, le conseiller national François Pointet (PVL) a demandé au Conseil fédéral pourquoi une telle étude d’impact n’était pas également nécessaire pour les façades en verre et combien d’oiseaux entrent réellement en collision avec les éoliennes, en comparaison avec les oiseaux victimes des bâtiments, du trafic et des chats domestiques.
Vingt oiseaux morts par installation
Dans sa réponse, le Conseil fédéral souligne que le nombre total d’oiseaux indirectement tués par l’homme ne peut être qu’évalué. Selon les estimations de l’OFEN, en une année, chaque éolienne causerait seulement la mort de 20 oiseaux. Ce chiffre provient d’une étude effectuée par la Station ornithologique suisse dans le parc éolien du Peuchapatte (JU).
Cette étude a en outre permis de constater qu’aucun spécimen issu d’une espèce menacée ni de rapace n’avait été touché sur le site jurassien. Autre point intéressant: les trois éoliennes construites en 2011 ne sont pas équipées de radar et ne sont pas arrêtées lors de la migration des oiseaux. Alors que l’impact environnemental n’est pas examiné pour les façades en verre, percutées par environ un million d’oiseaux chaque année, une telle étude est par contre obligatoire dans le cadre de la procédure de planification d’une installation d’énergie éolienne en Suisse.
La taille n’est pas déterminante
Un autre préjugé tenace présuppose que les grandes pales feraient plus de victimes parmi les animaux. Pourtant, il y a des années déjà, des chercheurs sont arrivés à la conclusion que c’est surtout l’emplacement qui est déterminant, non pas la taille des pales.
De plus, des systèmes qui arrêtent automatiquement les éoliennes à l’approche d’oiseaux particulièrement menacés sont en cours de développement. Leur efficacité est toutefois encore controversée. En revanche, on utilise aujourd’hui déjà des logiciels qui permettent d’arrêter automatiquement les rotors lorsque certaines conditions météorologiques sont favorables au vol des chauves-souris, par exemple.
Vogelkiller Katzen und Strassenverkehr
Gemäss den Schätzungen des Bundesamtes für Energie werden in der Schweiz jährlich 36 Millionen Vögel durch Menschenhand oder menschliche Aktivitäten getötet. Die grössten Vogelkiller sind andere Tiere. Denn rund 30 Millionen Vögel sterben durch Hauskatzen. Fünf Millionen kollidieren an Glasfassaden, rund eine Million Vögel werden Opfer vom Strassenverkehr.
Bei der Windenergie werde der Vogelschutz sehr genau genommen, kommt die Untersuchung zum Schluss. Denn für jedes Projekt müssen im Rahmen der Umweltverträglichkeitsprüfung zahlreiche Prüfungen durchgeführt werden. Während des Betriebs müssen zudem Minderungs- und Kompensationsmassnahmen umgesetzt werden. Nationalrat François Pointet (GLP) wollte vor diesem Hintergrund vom Bundesrat wissen, warum es nicht auch für Glasfassaden eine solche Umweltverträglichkeitsprüfung braucht und wie viele Vögel tatsächlich mit Windenergieanlagen kollidieren – verglichen mit den Vogelopfern an Gebäuden, im Verkehr und durch Hauskatzen.
Nur 20 tote Vögel pro Anlage
Der Bundesrat merkt in seiner Antwort an, dass die Gesamtzahl der von Menschen verursachten Vogelopfer nur geschätzt werden könne. Gemäss Schätzungen des Bundesamtes für Energie sterben bloss 20 Tiere pro Jahr durch Windenergieanlagen. Diese Zahl wurde von der Vogelwarte Schweiz anlässlich einer Studieim Windpark Peuchapatte (JU) erhoben.
Im Rahmen der Studie wurde zudem festgestellt, dass am Standort im Jura weder Exemplare bedrohter Arten noch Greifvögel betroffen waren. Auch interessant: Die drei 2011 erstellten Windenergieanlagen verfügen über keinen Radar und werden beim Vogelzug nicht abgeschaltet. Während für Glasfassaden, an denen jährlich rund eine Million Vögel kollidieren, keine Umweltverträglichkeitsprüfung vorgesehen ist, ist eine solche im Rahmen des Planungsverfahrens einer Windenergieanlage in der Schweiz Pflicht.
Grösse nicht entscheidend
Ein weiteres hartnäckiges Vorurteil ist, dass grosse Rotorblätter für mehr Opfer unter den Tieren sorgen würden. Dabei kamen Forschende schon vor Jahren zum Schluss, dass vor allem der Standort, nicht aber der Umfang der Rotoren entscheidend ist.
Zudem arbeitet man an der Entwicklung von Systemen, die Windkraftanlagen beim Herannahen von besonders gefährdeten Vögeln automatisch abschalten. Die Wirkung solcher Systeme ist allerdings noch umstritten. Heute schon eingesetzt wird dagegen Software, die Rotoren bei bestimmten Wetterbedingungen, bei denen beispielsweise Fledermäuse bevorzugt fliegen, automatisch stoppen lässt.