Des étudiants de l'ETH Zurich font avancer l'aviation durable. Leur avion à hydrogène "CELLSIUS Project H2" devrait décoller dès cet automne pour son premier vol. Que faut-il pour cela ? Beaucoup d'esprit de start-up et une grande passion pour la technique.
Studierende der ETH Zürich treiben die nachhaltige Luftfahrt voran. Schon diesen Herbst soll ihr wasserstoffbetriebenes Flugzeug «CELLSIUS Project H2» zum Erstflug abheben. Was es dazu braucht? Viel Start-up-Spirit und eine grosse Leidenschaft für Technik.
Des étudiants de l’EPFZ font avancer l’aviation durable. Leur avion à hydrogène «CELLSIUS Project H2» devrait effectuer son premier vol cet automne. Que faut-il pour réaliser cela? Beaucoup d’esprit d’entreprise et une grande passion pour la technologie.
Actuellement, l'aviation n'a pas bonne réputation du point de vue du climat. L'industrie aéronautique est aujourd'hui fortement dépendante des combustibles fossiles et donc responsable d'une part considérable des émissions mondiales de CO₂ - et le secteur est en pleine croissance.
Pour pouvoir voler sans émissions, il faut des alternatives durables aux combustibles fossiles. Le domaine des carburants synthétiques, tels que ceux produits par l'entreprise suisse Synhelion, recèle un grand potentiel.
Mais des recherches sont également menées dans le domaine de l'électromobilité et de la technologie de l'hydrogène. Depuis 2020, l'ETH Zurich mène un projet ciblé pour les étudiants en dernière année de bachelor afin de développer des compétences dans le domaine de l'aviation durable.
Les étudiants font d'une vision une réalité
Le projet a été lancé par Carlo Schmid, qui a été le plus jeune pilote à faire le tour du monde en 2012 et qui s'est demandé s'il était possible de le faire sans émissions. Il s'est adressé à l'ETH avec le souhait de développer un petit avion entièrement électrique afin de pouvoir réaliser sa vision. Le projet e-Sling était né.
Maurice Kaulich est présent depuis la première heure et est aujourd'hui président de l'association CELLSIUS. En tant que premier chef d'équipe, il a pu voir ce que cela signifiait de monter un tel projet de A à Z. "J'avais l'impression de créer une start-up", se souvient-il des premiers temps.
Avec son équipe, il a passé d'innombrables heures dans le hangar à négocier avec des sponsors du monde entier. Tous les projets de CELLSIUS sont financés par les étudiants eux-mêmes, grâce à un travail fastidieux de recherche de sponsors.
Le soulagement et la joie ont donc été d'autant plus grands lorsque l'e-Sling a effectivement décollé le 19 septembre 2022, prouvant ainsi à tous que la mobilité électrique ne fonctionne pas seulement au sol.
La formation de personnel qualifié est prioritaire
Mais ce n'est pas tout. Alors que l'e-Sling accumulait encore assidûment les heures de vol, les étudiants se sont lancés ensemble dans le prochain défi : la construction d'un avion à propulsion hydrogène. "Notre objectif n'est pas la commercialisation, mais d'acquérir de l'expérience et des compétences en comparant différentes technologies", explique Markus, futur ingénieur en mécanique. Il a contribué à mettre en place la construction de l'avion à hydrogène sous le nom de projet "CELLISUS Project H2".
Les métiers techniques changent le monde pour le mieux
Leandro est l'actuel chef d'équipe du projet CELLSIUS Project H2. Si tout se passe comme prévu, l'avion propulsé à l'hydrogène décollera cette année encore. "Nous mettons tout en œuvre pour atteindre notre objectif, malgré les problèmes de livraison, les défis techniques et la mise en service coûteuse", explique-t-il.
Un projet ciblé est une bonne occasion pour les étudiants d'acquérir une expérience pratique et de respirer un premier air industriel. Les échanges avec les entreprises de l'industrie tech permettent aux étudiants de nouer de précieux contacts : "Les journées sont certes longues et l'engagement important, mais qui se fait rouler un avion devant sa porte et peut le bricoler ?", s'enthousiasme Leandro.
Le fait de pouvoir faire quelque chose d'utile avec son travail est un booster supplémentaire de motivation. La formation technique lui offre la possibilité de développer des solutions qui profitent à l'environnement et à la société.
Markus a lui aussi choisi d'étudier l'ingénierie mécanique parce qu'il aime développer des produits. Surtout lorsqu'ils doivent être innovants, efficaces, légers, compacts et sûrs. Il est conscient qu'"avec un projet d'étudiant, on ne peut peut-être pas changer le monde, mais on peut montrer ce qui est fondamentalement possible. Cette incitation à la réflexion est à mes yeux très précieuse".
Tu veux toi aussi développer des solutions techniques qui façonneront le monde de demain ?
Das Fliegen hat derzeit mit Blick aufs Klima keinen guten Ruf. Die Luftfahrtindustrie ist heute in hohem Mass auf fossile Brennstoffe angewiesen und somit für einen beträchtlichen Anteil an den globalen CO₂-Emissionen verantwortlich – und der Sektor wächst.
Um emissionsfrei fliegen zu können, braucht es nachhaltige Alternativen zu fossilen Brennstoffen. Grosses Potenzial steckt im Bereich der synthetischen Treibstoffe, wie ihn zum Beispiel das Schweizer Tech-Unternehmen Synhelion herstellt.
Aber auch im Bereich der Elektromobilität und Wasserstofftechnologie wird geforscht. Die ETH Zürich führt seit 2020 ein Fokusprojekt für Studierende im letzten Bachelorjahr durch, um Kompetenzen im Bereich der nachhaltigen Aviatik aufzubauen.
Studierende machen aus einer Vision Realität
Angestossen hat das Projekt Carlo Schmid, der 2012 als jüngster Pilot einmal die Welt umrundete und sich dabei fragte, ob das nicht auch emissionsfrei ginge. Er wandte sich an die ETH mit dem Wunsch, ein vollelektrisches Kleinflugzeug zu entwickeln, um seine Vision verwirklichen zu können. Geboren war das Projekt e-Sling.
Maurice Kaulich ist seit der ersten Stunde mit dabei und heute Präsident des Vereins CELLSIUS. Er hat als erster Teamleader miterlebt, was es heisst, ein solches Projekt von Grund auf aufzubauen. «Es fühlte sich an, wie ein Start-up zu gründen», erinnert er sich an die Anfangszeit.
Zusammen mit seinem Team verbrachte er unzählige Stunden im Hangar und verhandelte mit Sponsoren aus der ganzen Welt. Alle Projekte von CELLSIUS werden durch die aufwändige Akquisition von Sponsoren durch die Studierenden selbst finanziert.
Umso grösser waren die Erleichterung und Freude, als die e-Sling am 19. September 2022 tatsächlich abhob und damit allen bewies, dass Elektromobilität nicht nur am Boden funktioniert.
Ausbildung von Fachkräften steht im Vordergrund
Aber damit nicht genug. Während die e-Sling noch fleissig Flugstunden sammelte, machten sich die Studierenden gemeinsam an die nächste Herausforderung: den Bau eines Fliegers mit Wasserstoff-Antrieb. «Unser Ziel ist nicht die Kommerzialisierung, sondern durch den Vergleich von verschiedenen Technologien Erfahrungen und Kompetenzen zu sammeln», erklärt der angehende Maschinenbauingenieur Markus. Er hat mitgeholfen, den Bau des Wasserstofffliegers unter dem Projektnamen «CELLISUS Project H2» aufzubauen.
Leandro ist der aktuelle Teamleader des Projekts CELLSIUS Project H2. Wenn alles nach Plan läuft, wird das mit Wasserstoff angetriebene Flugzeug noch dieses Jahr abheben. «Wir geben alles, damit wir unser Ziel trotz Lieferengpässen, technischen Herausforderungen und der aufwändigen Zuslassung erreichen», sagt er.
Ein Fokusprojekt ist eine gute Gelegenheit für Studierende, praktische Erfahrung zu sammeln und erste Industrieluft zu schnuppern. Durch den Austausch mit den Unternehmen der Tech-Industrie knüpfen die Studierenden wertvolle Kontakte. «Die Tage sind zwar lang und der Einsatz gross, aber wer bekommt schon ein Flugzeug vor die Tür gerollt und darf daran herumschrauben?», schwärmt Leandro.
Dass er mit seiner Arbeit etwas Sinnvolles leisten könne, sei ein zusätzlicher Motivationsboost. Die technische Ausbildung biete ihm die Möglichkeit, Lösungen zu entwickeln, die der Umwelt und der Gesellschaft nützten.
Auch Markus hat sich für ein Maschinenbaustudium entschieden, weil er gerne Produkte entwickelt. Vor allem dann, wenn sie neuartig, effizient, leicht, kompakt und auch noch sicher sein müssen. Dabei ist ihm bewusst: «Mit einem Studentenprojekt kann man vielleicht nicht die Welt verändern, aber man kann aufzeigen, was grundsätzlich möglich ist. Dieser Denkanstoss ist in meinen Augen sehr wertvoll.»
Willst auch du technische Lösungen entwickeln, die die Welt von Morgen prägen?
Actuellement, l’aviation n’a pas bonne réputation en raison de son impact sur le climat. L’industrie aéronautique dépend aujourd’hui fortement des combustibles fossiles et est donc responsable d’une part considérable des émissions mondiales de CO₂ – et le secteur est en pleine croissance.
Pour pouvoir voler sans émissions, il faut des alternatives durables aux combustibles fossiles. Les carburants synthétiques, tels que ceux produits par l’entreprise suisse Synhelion, recèlent un grand potentiel.
Mais des recherches sont également menées dans le domaine de l’électromobilité et de la technologie de l’hydrogène. Depuis 2020, l’EPFZ mène un projet ciblé pour les étudiants en dernière année de bachelor afin de développer des compétences dans le domaine de l’aviation durable.
Les étudiants transforment une vision en réalité
Le projet a été lancé par Carlo Schmid qui, en 2012, est devenu le plus jeune pilote à faire le tour du monde et qui s’est demandé s’il était possible de le faire sans émissions. Il a approché l’EPFZ avec le désir de développer un petit avion entièrement électrique afin de pouvoir réaliser sa vision. Le projet e-Sling était né.
Maurice Kaulich, impliqué depuis le début, est aujourd’hui président de l’association CELLSIUS. En tant que premier chef d’équipe, il a pu voir ce que cela signifiait de monter un tel projet de A à Z. «J’ai eu l’impression de créer une start-up», se souvient-il.
Avec son équipe, il a passé de longues heures dans le hangar à négocier avec des sponsors du monde entier. Tous les projets de CELLSIUS sont financés par les étudiants eux-mêmes, grâce à un fastidieux travail de recherche de fonds.
Le soulagement et la joie ont donc été d'autant plus grands lorsque l’e-Sling a effectivement décollé le 19 septembre 2022, prouvant ainsi à tous que l’électromobilité ne fonctionne pas seulement au sol.
La formation de personnel qualifié est prioritaire
Mais ce n’est pas tout. Alors que l’e-Sling accumulait des heures de vol, les étudiants se sont lancés ensemble dans un autre défi: la construction d’un avion à hydrogène. «Notre objectif n’est pas la commercialisation, mais d’acquérir de l’expérience et des compétences en comparant différentes technologies», explique Markus, futur ingénieur en mécanique. Il a contribué à mettre en place la construction de l’avion à hydrogène sous le nom de «CELLISUS Project H2».
Les métiers techniques changent le monde pour mieux
Leandro est l’actuel chef d’équipe du CELLSIUS Project H2. Si tout se passe comme prévu, l’avion à hydrogène décollera cette année. «Nous mettons tout en œuvre pour atteindre notre objectif, malgré les problèmes d’approvisionnement, les défis techniques et la mise en service plutôt coûteuse», explique-t-il.
Un projet spécifique est une bonne occasion pour les étudiants d’acquérir une expérience pratique dans un domaine industriel. Les échanges avec les entreprises de l’industrie tech permettent aux étudiants de nouer de précieux contacts: «Les journées sont certes longues et cela demande un engagement considérable, mais quand est-ce qu’on a l’occasion d’avoir un avion à disposition pour pouvoir bricoler dessus?», s’enthousiasme Leandro.
Le fait de pouvoir faire quelque chose d’utile grâce à son travail est une véritable source de motivation supplémentaire. La formation technique lui offre la possibilité de développer des solutions qui profitent à l’environnement et à la société.
Markus a, lui aussi, choisi d’étudier l’ingénierie mécanique, parce qu’il aime développer des produits. Surtout lorsqu’ils doivent être innovants, efficaces, légers, compacts et sûrs. Il est conscient «qu’avec un projet d’étudiant, on ne peut peut-être pas changer le monde, mais on peut montrer ce qui est fondamentalement possible. Cette incitation à la réflexion est à mes yeux très précieuse».
Toi aussi, tu souhaites développer des solutions techniques qui façonneront le monde de demain?
Le cœur de l'industrie tech suisse bat pour l'innovation et le progrès durable. Elle apporte des contributions essentielles au changement climatique et aide à surmonter les défis actuels. Chaque jour, on travaille à des solutions qui rendent la vie plus écologique, plus saine, plus sûre et plus agréable. Les métiers de la Tech sont variés et font avancer la société. En Suisse et dans le monde entier. Découvre ici le métier qui te convient.
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Das Herz der Schweizer Tech-Industrie schlägt für Innovationen und nachhaltigen Fortschritt. Sie leistet wesentliche Beiträge zum Klimawandel und hilft, aktuelle Herausforderungen zu überwinden. Täglich wird an Lösungen gearbeitet, die das Leben umweltschonender, gesünder, sicherer und angenehmer machen. Die Berufe der Tech-Industrie sind vielfältig und bringen die Gesellschaft weiter. In der Schweiz und weltweit. Entdecke hier den passenden Beruf für dich.
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Le cœur de l’industrie tech suisse bat pour l’innovation et le progrès durable. L’industrie Tech apporte des contributions essentielles au changement climatique et aide à surmonter les défis actuels. Chaque jour, ces professionnels travaillent à des solutions qui rendent la vie plus écologique, plus saine, plus sûre et plus agréable. Les métiers de l’industrie technologique sont variés et font avancer la société. En Suisse et dans le monde entier. Découvre ici le métier qui te convient le mieux.
