Décorer plus durable en développant sa créativité

Dekorieren Sie nachhaltiger, indem Sie Ihre Kreativität entwickeln

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La crise sanitaire a contraint bon nombre d’entre nous à rester à la maison. Un confinement que certains ont mis à profit pour relooker leur intérieur. Mais quel est l’impact écologique de la décoration et quelles solutions plus durables peut-on envisager pour se meubler?

Depuis une dizaine d’années, des études démontrent que certains matériaux servant à la fabrication de meubles (colles, peintures, mousses, etc.) émettent des polluants volatils. Ainsi, pour éviter toute pollution chimique dans son intérieur, il serait préférable d’entreposer ses nouveaux meubles à l’extérieur (surtout ceux achetés en kit) avant de les mettre dans son appartement. Il est également conseillé d’aérer un appartement neuf ou rénové, et de veiller à entreposer ses produits de bricolage ou de nettoyage dans un local séparé de son habitation.

Du beau avec de l’ancien

Si peu d’informations sont données aux consommateurs à travers l’étiquetage, certaines personnes optent pour le recyclage de meubles ou d’objets anciens en essayant de privilégier des rénovations éco-responsables. A Colombier (NE), Elodie – une décoratrice autodidacte - redonne vie au mobilier de nos grands-parents avec son concept «J’aime pas les dimanches».

«Pourquoi les dimanches? Parce que c’est le seul jour où je ne peux pas déranger les voisins avec ma ponceuse.»

Munie de son outil abrasif fétiche, la jeune maman retape tout ce qu’elle peut récupérer. «J’aime redonner vie à de vieilles pièces sans les dénaturer». Une activité qui est devenue presque un jeu pour sa famille: «En balade, j’encourage mes enfant à ouvrir l’œil sur les objets que les gens jettent. C’est une porte ouverte sur l’imaginaire qui les a fait se forger leur propre goût. D’ailleurs, c’est rare qu’ils ne remarquent quand je fais un petit changement de déco dans notre maison.»

Comme le revêtement le plus écologique est celui qu’on ne pose pas, Elodie use d’abord d’huile de coude pour retrouver les matériaux bruts: «Il faut utiliser une ponceuse de bonne qualité et n’enlever que les enduits de surface sans endommager la matière noble. Certes, ça demande de la patience et de bonnes protections (yeux, voies respiratoires, mains) mais c’est le secret d’une belle rénovation.»

«Il m’est arrivé de décaper au sable mais, faute de local adapté, j’ai vite renoncé à cette technique qui crée beaucoup de résidus. Quant au décapage thermique, je l’utilise avec parcimonie et uniquement lorsque je dois enlever des épaisseurs importantes de peintures car c’est une technique gourmande en énergie et pas très bonne pour la santé», confie la Veveysanne d’origine.

Lorsque le bois est encore de bonne qualité, Elodie opte pour des huiles sans utilisation de solvants ou de siccatifs. Ces huiles sont le plus souvent végétales. Il faut alors laisser le temps au bois de s’imprégner et s’armer de patience pour passer les différentes couches mais cela permet un rendu très naturel et écologique.

Si un matériau brut présente trop de défauts ou de taches, Elodie conseille de choisir des peintures couvrantes à base d’eau. Elle conseille vivement de «garder un petit pot de la teinte qu’on a composé au cas où l’objet rénové venait à s’abîmer. Cela permet de faire des retouches invisibles, même des années plus tard.»

Oser les contrastes et se renseigner

Mais où Elodie peut-elle bien se fournir et comment a-t-elle trouvé son style? «Plus de la moitié des meubles que je rénove proviennent de déchetteries ou de personnes qui doivent débarrasser des appartements familiaux. J’ai aussi des gens qui me contactent pour me demander de rénover un meuble auquel ils ont envie de redonner vie. Selon le projet et l’état du meuble, je me laisse la liberté de le transformer totalement ou d’apporter des changements plus discrets, comme la simple pose d’un papier peint au fond d’un tiroir.»

Pour trouver son propre style, Elodie préconise d’assumer ses erreurs et d’oser les contrastes: «Je suis parfois une bricoleuse maladroite mais les ratés sont parfois source de créativité», poursuit-elle en donnant l’exemple d’un buffet dont elle a cassé malencontreusement une vitre et dont elle a fini par remplacer chaque carreau par une toile de lin naturelle. «La déco, c’est une véritable école du jour où il faut faire ses propres expériences pour trouver son style. On ne s’ennuie jamais et on apprend l’humilité.»

Pour guider les bricoleurs et bricoleuses en herbe, internet est une source inépuisable d’inspirations et d’informations. On y trouve de plus en plus de produits éco-responsables, d’objets décoratifs à base de matériaux recyclés, de meubles de deuxième main à donner… «Quand on prend le temps de développer des idées, on trouve des perles à proximité de chez soi qui mettront son intérieur en valeur tout en préservant à la fois sa santé et son environnement.»

In den letzten zehn Jahren haben Studien gezeigt, dass bestimmte Materialien, die bei der Herstellung von Möbeln verwendet werden (Klebstoffe, Farben, Schäume usw.), flüchtige Schadstoffe ausstoßen. Um chemische Verunreinigungen in Ihrer Wohnung zu vermeiden, sollten Sie daher Ihre neuen Möbel (vor allem solche, die Sie als Bausatz gekauft haben) lieber draußen lagern, bevor Sie sie in Ihre Wohnung stellen. Es ist auch ratsam, eine neue oder renovierte Wohnung zu lüften und Ihre Heimwerker- oder Reinigungsprodukte in einem von der Wohnung getrennten Raum zu lagern.

Schön mit dem Alten

Obwohl die Verbraucher durch die Kennzeichnung wenig Informationen erhalten, entscheiden sich einige Menschen für das Recycling von Möbeln oder alten Gegenständen, indem sie versuchen, umweltverträgliche Renovierungen zu bevorzugen. In Colombier (NE) haucht Elodie - eine autodidaktische Dekorateurin - mit ihrem Konzept "J'aime pas les dimanches" den Möbeln unserer Großeltern neues Leben ein.

"Warum sonntags? Weil es der einzige Tag ist, an dem ich die Nachbarn nicht mit meinem Schleifer stören kann."

Ausgerüstet mit ihrem Fetisch-Schleifwerkzeug überarbeitet die junge Mutter alles, was sie retten kann. "Ich mag es, alten Stücken neues Leben einzuhauchen, ohne sie zu verzerren". Eine Tätigkeit, die für ihre Familie fast zum Spiel geworden ist: "Wenn ich spazieren gehe, ermuntere ich meine Kinder, auf die Gegenstände zu achten, die die Leute wegwerfen. Es ist eine offene Tür für die Phantasie, die ihnen geholfen hat, ihren eigenen Geschmack zu entwickeln. Außerdem ist es selten, dass sie es nicht bemerken, wenn ich eine kleine dekorative Veränderung in unserem Haus vornehme."

Da der ökologischste Belag derjenige ist, der nicht verlegt wird, setzt Elodie zunächst Ellenbogenfett ein, um die Rohstoffe zu finden: "Man muss einen guten Qualitätsschleifer verwenden und nur die Oberflächenbeschichtungen entfernen, ohne das edle Material zu beschädigen. Das erfordert natürlich Geduld und guten Schutz (Augen, Atemwege, Hände), aber es ist das Geheimnis einer schönen Renovierung."

"Ich habe gelegentlich Sandstrahlen verwendet, aber mangels geeigneter Räumlichkeiten habe ich diese Technik, die viele Rückstände erzeugt, bald aufgegeben. Das thermische Abbeizen verwende ich sparsam und nur, wenn ich dicke Farbschichten entfernen muss, denn es ist eine energieintensive Technik, die nicht gerade gesundheitsfördernd ist", sagt der gebürtige Veveyaner.

Wenn das Holz noch von guter Qualität ist, entscheidet sich Elodie für Öle, die keine Lösungsmittel oder Sikkative verwenden. Diese Öle sind meist pflanzlich. Es ist dann notwendig, dem Holz Zeit zu lassen, um sich zu imprägnieren und geduldig zu sein, um die verschiedenen Schichten zu passieren, aber das erlaubt eine sehr natürliche und ökologische Rückkehr.

Wenn ein Rohmaterial zu viele Defekte oder Flecken aufweist, rät Elodie, Lacke auf Wasserbasis zu wählen, die die Oberfläche abdecken. Sie rät dringend, "einen kleinen Topf mit dem von Ihnen komponierten Farbton aufzubewahren, falls das renovierte Objekt beschädigt wird. Das ermöglicht unsichtbare Retuschen, auch noch nach Jahren."

Kontraste wagen und Informationen erhalten

Aber woher bekommt Elodie ihre Möbel und wie hat sie ihren Stil gefunden? "Mehr als die Hälfte der Möbel, die ich aufarbeite, stammen von Müllhalden oder von Leuten, die ihre Familienwohnungen entrümpeln müssen. Ich habe auch Leute, die mich kontaktieren, um mich zu bitten, ein Möbelstück zu renovieren, das sie wieder zum Leben erwecken wollen. Je nach Projekt und Zustand des Möbels gebe ich mir die Freiheit, es komplett umzugestalten oder dezentere Veränderungen vorzunehmen, wie zum Beispiel den Boden einer Schublade einfach zu tapezieren."

Um ihren eigenen Stil zu finden, empfiehlt Elodie, ihre Fehler zu akzeptieren und sich an Kontraste zu wagen: "Ich bin manchmal ein ungeschickter Handwerker, aber Fehler sind manchmal eine Quelle der Kreativität", fährt sie fort und nennt das Beispiel eines Sideboards, bei dem sie versehentlich ein Fenster zerbrochen hat und am Ende jede Fliese durch ein natürliches Leinengewebe ersetzt hat. "Dekorieren ist eine echte Schule des Tages, bei der man experimentieren muss, um seinen Stil zu finden. Es wird einem nie langweilig und man lernt Demut."

Für die Anleitung angehender Heimwerker ist das Internet eine unerschöpfliche Quelle der Inspiration und Information. Es gibt immer mehr umweltverträgliche Produkte, Deko-Objekte aus recycelten Materialien, Second-Hand-Möbel zum Verschenken... "Wenn man sich die Zeit nimmt, Ideen zu entwickeln, kann man in der Nähe des eigenen Hauses Kleinode finden, die das Zuhause aufwerten und gleichzeitig die Gesundheit und die Umwelt schonen."

Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
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Première publication: 
7.7.2021
  | Dernière mise à jour: 
8.7.2021

Trois exemples de recyclages «home made»

La Bitterlux de Pascale

Cette graphiste lausannoise a eu la bonne idée de regrouper quelques petites bouteilles d’une boisson apéritive dans un vase en verre rond et peu profond. Elle y a planté les ampoules colorées d’une petite guirlande lumineuse et voilà l’évocation de ses propres souvenirs d’enfance: les gâteaux d’anniversaires, Noël et ses loupiottes, les apéros «interdits»… Une lampe qui a séduit tous les amis à qui elle en a fait cadeau.

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Très occupé, ce Sédunois ne passe pas beaucoup de temps en cuisine. Son garde-manger doit donc être fonctionnel et sans chichi. Pour conserver les sachets déjà ouverts, Patrick découpe la partie supérieure des bouteilles de PET dont le goulot est assez large. Il passe ensuite l’emballage dans l’ouverture, le retrousse et revisse le capuchon par dessus. Une solution rapide qui convient bien aux denrées sèches et au emballages souples.

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Une fois que leur filament a été rompu, les ampoules ont tendance à ne pas faire long feu dans nos maisons. Mais pas chez Carmelita. Cette étudiante genevoise qui a la main verte et très peu de place à disposition, a eu la bonne idée de couper le culot pour ne garder que le bulbe de ses ampoules usagées. Un fil de fer, un peu d’eau et quelques boutures pour végétaliser la fenêtre de sa cuisine. Un culot désormais au service la photosynthèse.

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