La passion du jardinage urbain n’attend pas les années

Die nächste Generation der ökologischen Gärtner

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Tomás Ramalho et Timeo Ngamije, deux écoliers lausannois de 14 ans, ont décidé de cultiver leurs propres légumes et plantes.

L’initiative vient de Tomás: «J’ai pris cette décision il y a quelques années. J’ai décidé de planter quelques légumes et plantes sur mon balcon. J’ai commencé à ramasser des graines et à les planter dans des pots de confiture. Et cette année, on s’est dit qu’on pouvait essayer d’en faire plus et d’essayer de se nourrir de nos propres récoltes. L’an dernier, j’avais déjà pas mal planté, pendant le confinement et j’étais parvenu à faire plusieurs repas avec mes propres cultures. Il y a avait des pommes de terre, de la salade, des tomates. Cette année, on fait aussi des poivrons, des petits pois, des piments»

«Le projet de Tomás m’a séduit. Nous sommes dans la même école et sa démarche m’a intéressé. C’est cool, innovant, et à notre niveau, ça nous permet de maîtriser un peu notre avenir», estime pour sa part Timeo.

Les deux garçons ont alors planté quelques fleurs. Leur but était de les vendre pour financer leur attirail de jardiniers en herbe. L’opération n’a pas franchement été un succès, les deux ayant tenté une grande opération de vente un dimanche, dans les rues lausannoises désertes. Pas de quoi décourager les deux écoliers bien décidés à étendre leur expérience de jardinage. «Aujourd’hui, on essaie de trouver des partenaires, des gens qui seraient d’accord de nous prêter des parcelles, des terrasses, ou des balcons, bref des endroits où nous pourrions faire nos cultures. On a fait une demande à notre école où il y a quelques trucs laissés à l’abandon, et on voulait les récupérer pour mettre quelques pots, mais cela n’a pas abouti», explique Tomás.

Par souci d’efficacité et de proximité, les deux ados cherchent des endroits où exercer leur passion, dans le grand Lausanne, plus particulièrement dans les zones 1002 et 1015. «L’idée est qu’on puisse s’y rendre tous les jours», rappelle Timeo. Des demandes pour exploiter des spots connus des deux ados sont en cours. Membres des scouts, ces derniers espèrent pouvoir entreposer des pots dans des cabanes ou des entrepôts des scouts, «même si ces endroits sont relativement éloignés de chez nous», relève Timeo. Les démarches ont été entreprises et elles devraient positivement aboutir.

Blumen, Obst und Gemüse anzubauen, klingt für viele Menschen zuerst wohl etwas spiessig. Vor allem bei jüngeren Menschen stehen Aktivitäten wie Ausgang, Freunde treffen und allgemein eher actionreichere Freizeitbeschäftigungen meist höher im Kurs, als die Hobbygärtnerei. So denkt man zumindest.

Dass aber gerade immer mehr Junge die Freude am eigenen Anbau und dem nachhaltigen Gedanken dahinter feiern, hat verschiedene Gründe: Nicht zuletzt durch das Aufkommen der Klimajugend ist das Bewusstsein für einen grünen, zukunftsweisenden Lebensstil in den Köpfen der heranwachsenden Generation sehr präsent. Natürliche Ressourcen schonen, effizient mit den Gegebenheiten arbeiten, die sprichwörtlichen eigenen Früchte für seine Arbeit ernten und dabei den Menschen, der Zukunft und der Umwelt etwas Gutes zu tun: Das alles spornt an.

So sehen das auch die 14-Jährigen Tomás Ramalho und Timeo Ngamije aus Lausanne, deren grösstes Hobby sich «Urban Gardening» nennt: Das Bepflanzen von Flächen in urbanem Gebiet. Ob auf dem eigenen Balkon oder auf zur Verfügung gestellten Feldern und Wiesen – diese Art des Gärtnerns ist besonders nachhaltig: Regionaler Anbau spart Transportwege, durch die natürliche Bewässerung werden wichtige Ressourcen geschont und der Einsatz energieineffizienter Treibhäuser entfällt.

«Ich hatte schon vor einigen Jahren die Idee, auf meinem Balkon ein paar Pflanzen und Gemüse anbauen. Ich begann, Samen zu sammeln und diese in Konfigläsern auszusäen. Dieses Jahr wollte ich noch mehr machen und versuchen, von unserer eigenen Ernte zu leben», erzählt Tomás stolz. «Bereits letztes Jahr während des Lockdowns hatte ich ziemlich viel gepflanzt und wir konnten mehrere Mahlzeiten aus eigenem Anbau geniessen. Wir hatten Kartoffeln, Salat und Tomaten. Dieses Jahr kommen noch Peperoni, Erbsen und Peperoncini dazu.»

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Passionnant, le jardinage urbain n’est pas particulièrement chronophage pour les deux larrons qui estiment y consacrer vingt minutes par jour et une journée à la quinzaine. Alors que Tomás et Timeo sont en plein développement de leur projet, ils en maîtrisent déjà les contours: «En mars et avril, on plante beaucoup à l’intérieur. Et en mai, juin, on va plutôt aller sur l’extérieur. On se documente énormément sur internet. On se renseigne pour savoir quelles plantes résistent mieux que les autres. Par exemple, les patates et les oignons, on peut déjà les sortir sur le balcon tandis que les poivrons, eux, si on les mettait dehors maintenant, ils mourraient», détaillent-ils.

Jardiniers bio, les ados poussent la démarche de la durabilité assez loin, en plantant notamment graines et plantons dans des pots de yogourt ou des boîtes de conserve usagés.

Les jeunes Lausannois envisagent-ils de créer une communauté de mains vertes, pas forcément, ou alors du moins, pas dans l’immédiat: «on prend un peu des notes de nos expériences. De ce qui fonctionne bien et de ce qui ne fonctionne pas. On projette de faire un site sur lequel on communiquera nos petites astuces, nos découvertes», explique Timeo. «Mais pour l’instant on prend surtout les informations», complète Tomás.

De cette passion, les écoliers envisagent-ils d’y trouver un prolongement professionnel? Tomás y réfléchit un peu, et se verrait, pourquoi pas, maraîcher. Quant Timeo il entend plutôt poursuivre ses études, dans un premier temps, du moins.

Sein Freund Timeo fand die Idee von Anfang an toll: «Das Projekt von Thomas hat mich begeistert. Wir besuchen dieselbe Schule und was er da machte, hat mich interessiert. Es ist cool, innovativ – und wir können damit selbst einen Teil unserer Zukunft gestalten.»

«Heute versuchen wir, Partner zu finden. Menschen, die uns Land, Terrassen oder Balkone und damit Orte zur Verfügung stellen, an denen wir unsere Pflanzen anbauen können. Wir haben unsere Schule gefragt, an der es einige ungenutzte Bereiche gibt, die wir mit Töpfen beleben wollten. Aber es hat leider nicht geklappt», erklärt Tomás.

Um Effizienz und räumliche Nähe sicherzustellen, suchen die beiden Jugendlichen Orte im Grossraum Lausanne, an denen sie ihrer Leidenschaft frönen können, insbesondere in den Zonen 1002 und 1015. «Der Plan ist, dass wir jeden Tag dorthin gehen können», sagt Timeo. Die zwei Freunde und Pfadfinder hoffen, Töpfe in Pfadiheimen oder -lagerflächen aufstellen zu können. Damit sparen sie nicht nur Zeit, sondern produzieren so auch emissionsarmes Gemüse.

«Wir recherchieren sehr viel im Internet. So machen wir uns kundig, welche Pflanzen widerstandsfähiger sind als andere. Kartoffeln und Zwiebeln kann man zum Beispiel bereits auf den Balkon stellen, während Peperoni noch nicht überleben könnten, wenn man sie jetzt nach draussen stellen würde», erklären sie. Die Hobby-Biogärtner gehen so nachhaltig wie möglich vor, indem sie für Samen und Setzlinge leere Joghurtbecher oder Konservendosen verwenden.

Pour Timeo, jardiner sur le balcon est une démarche innovante et intéressante qui lui permet, à son niveau, de maîtriser un peu son avenir.


A l’instar de Tomàs et Timeo, de nombreux citadins s’adonnent désormais au jardinage urbain. Loin des cultures industrielles maraîchères, ce hobby permet non seulement de raccourcir le trajet terre - assiette, et donc d’économiser le CO2 dû au transport des denrées, mais limite également le coût énergétique. Certes, le secteur maraîcher a réalisé de grands progrès ces dernières années, parvenant à réduire ses émissions de CO2 de 35%. Toutefois, les serres continuent majoritairement à être chauffées par des combustibles fossiles. La donne devrait cependant changer grâce à la stratégie sectorielle mise sur pied avec le soutien de SuisseEnergie. D’ici à 2030 les serres suisses seront ainsi chauffées à 80% sans combustibles fossiles. Une valeur qui passera à 100% en 2040.


Brennnesseln werden oft als Unkraut gesehen. Tatsächlich sind sie aber wertvolle Heilpflanzen und wichtiges Dünge- sowie Pflanzenschutzmittel - zum Beispiel in Form von Brennesseljauche.


Neben Tomàs und Timeo gibt es noch viele andere Menschen, die urbanes Gärtnern für sich entdeckt haben. Fernab von industriellem Gemüseanbau verkürzt dieses Hobby nicht nur den Weg vom Boden auf den Teller und spart somit CO2, sondern begrenzt auch die Energiekosten. Zwar hat die Gärtnerei-Branche in den letzten Jahren große Fortschritte gemacht und konnte ihre CO2-Emissionen um 35 Prozent reduzieren. Der Grossteil der Gewächshäuser wird jedoch immer noch mit fossilen Brennstoffen beheizt. Das soll sich aber dank der mit Unterstützung von EnergieSchweiz entwickelten Sektorstrategie ändern. Bis 2030 sollen 80 Prozent aller Schweizer Gewächshäuser ohne fossile Brennstoffe beheizt werden. Eine Zahl, die bis 2040 auf 100 Prozent steigen wird.


Première publication: 
11.6.2021
  | Dernière mise à jour: 
16.6.2021
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