Une fois les études terminées, on obtient un master - et qu'a-t-on appris ?
On est par exemple expert:in en systèmes agricoles régénératifs, en photovoltaïque, en systèmes de recyclage - les possibilités sont nombreuses.
Quel est le degré d'intérêt pour la filière ?
Grand ! Nous avons aussi beaucoup de personnes qui viennent d'autres horizons, par exemple des sciences politiques ou sociales, et qui souhaitent rendre leur propre domaine plus durable, plus vert. Ils peuvent le faire chez nous. Nous attachons une grande importance à l'individualisation des études et à la possibilité de se spécialiser précisément dans le domaine qui les passionne.
Comment réussir la transition vers une société durable ?
Le changement nécessite une large participation et une coopération à tous les niveaux. Cela implique des changements dans la politique, l'économie, l'éducation et la culture, ainsi que dans nos styles de vie et comportements personnels. Il faut une perspective à long terme et la volonté d'investir dans des solutions durables. Ces processus ne se font malheureusement pas du jour au lendemain. La transformation est l'un des plus grands défis de notre époque.
Quel est le sujet qui vous passionne le plus en ce moment ?
Dans le cadre de la transition énergétique, il y a de nombreux thèmes passionnants qui présentent un potentiel, et pas seulement le passage aux sources d'énergie renouvelables. Nous y regardons de plus près sous différents angles. Par exemple, nous nous penchons sur la question : Que se passe-t-il pour la flore si nous installons des panneaux solaires dans les vignobles ? Selon quels critères les nouveaux barrages sont-ils écologiquement acceptables ? Comment pouvons-nous repenser les cycles de production ? Dans le cadre d'un projet de recherche actuel avec un fabricant de produits alimentaires, nous n'examinons pas seulement le passage aux énergies renouvelables dans la production, mais aussi l'ensemble de la chaîne de création de valeur.
Où sont les emplois les plus passionnants dans ce domaine ?
Il y en a effectivement beaucoup - selon la motivation personnelle. Dans le domaine de la mode, il existe un grand potentiel pour une production socialement responsable et équitable. Dans le domaine de la technique, la combinaison de l'écologie et de l'ingénierie permet de trouver des solutions variées et respectueuses de la nature. Et dans le domaine de l'alimentation, le secteur agroalimentaire durable en est encore à ses balbutiements. Il est possible de faire quelque chose partout, c'est entre nos mains.
Où en est la Suisse en matière de formation au développement durable ?
La Suisse est connue pour ses initiatives fortes en matière de protection de l'environnement et de développement durable. Il existe déjà de nombreuses offres de formation continue et de nouvelles s'y ajoutent régulièrement : Masters, CAS et cours pour praticiens professionnels, mais aussi des réseaux et des communautés qui mettent l'accent sur ce thème avec des cours et des conférences. Si nous n'y arrivons pas, qui le fera ? Accompagner les personnes qui veulent faire avancer le changement me donne de l'espoir.
Nach abgeschlossenem Studium hat man einen Master – und was gelernt?
Man ist beispielsweise Expert:in für regenerative Landwirtschaftssysteme, für Fotovoltaik, für Kreislaufsysteme – die Möglichkeiten sind zahlreich.
Wie gross ist das Interesse am Studiengang?
Gross! Wir haben auch viele Personen, die einen fachfremden Hintergrund mitbringen, die zum Beispiel aus der Politik- oder Sozialwissenschaft kommen und ihren eigenen Fachbereich nachhaltiger, grüner gestalten möchten. Das können sie bei uns. Wir legen grossen Wert auf die Individualisierung des Studiums und die Möglichkeit, sich genau in dem Themenfeld zu spezialisieren, für das man sich begeistert.
Wie gelingt uns der Wandel hin zu einer nachhaltigen Gesellschaft?
Der Wandel erfordert eine breite Beteiligung und eine Zusammenarbeit auf allen Ebenen. Dazu gehören Veränderungen in der Politik, der Wirtschaft, in Bildung und Kultur sowie in unseren persönlichen Lebensstilen und Verhaltensweisen. Es braucht eine langfristige Perspektive und die Bereitschaft, in nachhaltige Lösungen zu investieren. Diese Prozesse finden leider nicht von heute auf morgen statt. Die Umgestaltung ist eine der grössten Herausforderungen unserer Zeit.
Für welches Thema brennen Sie derzeit am meisten?
Im Zusammenhang mit der Energiewende gibt es viele, spannende Themen mit Potenzial – nicht nur die Umstellung auf erneuerbare Quellen. Wir schauen da aus verschiedensten Blickwinkeln genauer hin. Zum Beispiel: Was passiert mit der Flora, wenn wir Solarpaneelen in den Rebbergen anbringen? Unter welchen Kriterien sind neue Stauseen ökologisch vertretbar? Wie können wir Produktionskreisläufe neu denken? In einem aktuellen Forschungsprojekt mit einem Nahrungsmittelhersteller prüfen wir nicht nur die Umstellung auf erneuerbare Energieträger in der Produktion, sondern die gesamte Wertschöpfungskette.
Wo sind die spannendsten Jobs in diesem Bereich?
Da gibt es tatsächlich viele – je nach persönlicher Motivation. Im Bereich der Mode gibt es ein grosses Potenzial für sozial verträgliche, gerechte Produktion. Im Bereich Technik ermöglicht die Kombination von Ökologie und Ingenieurwesen vielfältige, naturverträgliche Lösungen. Und im Bereich Ernährung steckt die nachhaltige Agro-Food-Branche noch in den Kinderschuhen. Es lässt sich überall was machen, wir haben es in der Hand.
Wo steht die Schweiz eigentlich in Bezug auf Nachhaltigkeitslehrgänge?
Die Schweiz ist bekannt für ihre starken Umweltschutz- und Nachhaltigkeitsinitiativen. Es gibt schon viele Weiterbildungsangebote und es kommen laufend neue dazu: Masterstudiengänge, CAS und Kurse für Berufspraktiker:innen, aber auch Netzwerke und Communitys, die mit Lehrgängen und Tagungen das Thema in den Mittelpunkt stellen. Wenn wir es nicht hinkriegen, wer dann? Jene Menschen zu begleiten, die den Wandel vorantreiben wollen, stimmt mich hoffnungsvoll.
Une fois ces études terminées, on obtient un master. Mais qu’a-t-on vraiment appris?
On est, par exemple, expert en systèmes agricoles régénératifs, en photovoltaïque, en systèmes de recyclage, etc. Les possibilités sont nombreuses.
Quel est l’intérêt suscité par cette filière?
Il est très grand! Nous avons également beaucoup de personnes qui viennent d’autres horizons, par exemple des sciences politiques ou sociales, et qui souhaitent rendre leur propre domaine plus durable, plus vert. Elles ont l’opportunité de le faire, car nous attachons une grande importance à l’individualisation des études et à la possibilité de se spécialiser dans le domaine qui suscite leur intérêt.
Comment réussir la transition vers une société durable?
Le changement nécessite une participation soutenue et une collaboration à tous les niveaux. Cela implique des mutations dans la politique, l’économie, l’éducation et la culture, ainsi que dans nos styles de vie et comportements personnels. Il faut une vision à long terme et la volonté d’investir dans des solutions durables. Ces processus ne se font malheureusement pas du jour au lendemain. Cette transformation est l’un des plus grands défis de notre époque.
Quel est le sujet qui vous passionne le plus en ce moment?
Dans le cadre de la transition énergétique, il y a de nombreux sujets captivants qui ont du potentiel, et qui ne concernent pas seulement le passage aux sources renouvelables. Nous étudions cela de près et sous des angles différents. Nous avons, par exemple, étudié ce qu’adviendrait la flore si nous installions des panneaux solaires dans les vignobles. Ou encore, selon quels critères les nouveaux barrages seraient-ils écologiquement acceptables? Comment pourrions-nous repenser les cycles de production? Lors d’un projet de recherche actuel avec un fabricant de produits alimentaires, nous n’examinons pas seulement le passage aux énergies renouvelables dans la production, mais aussi l’ensemble de la chaîne de création de valeur.
Dans ce domaine, quels sont les emplois les plus passionnants?
Il y en a beaucoup – mais cela dépend des intérêts personnels de chacun. Il existe un grand potentiel dans le secteur de la mode pour une production socialement responsable et équitable. Dans le domaine de la technique, la combinaison de l’écologie et de l’ingénierie permet de trouver des solutions variées et respectueuses de la nature. Et dans celui de l’alimentation, l’agroalimentaire durable n’en est encore qu’à ses balbutiements. Il est possible de faire évoluer les choses partout, la balle est dans notre camp.
Où se situe réellement notre pays quant aux formations au développement durable?
La Suisse est connue pour ses initiatives fortes en matière de protection de l’environnement et de durabilité. Il existe déjà de nombreuses offres de formation continue et il y en a constamment de nouvelles: masters, CAS et cours pour les professionnels. Il y a aussi des réseaux et des communautés qui mettent l’accent sur cette thématique en organisant des cours et des conférences. Si nous n’y arrivons pas, qui y parviendra? Accompagner les personnes qui veulent faire avancer le changement me donne de l’espoir.
Alla fine del corso di studi si ottiene un titolo di master. E quali conoscenze?
Si diventa ad esempio esperti in sistemi agricoli rigenerativi, impianti fotovoltaici, economia circolare… Le possibilità sono innumerevoli.
Quanto interesse suscita il corso di studi?
Tanto! Abbiamo molte persone che arrivano da un background completamente diverso come ad esempio dalla politica o dalle scienze sociali e che vorrebbero riorganizzare il loro settore di studi originale in modo più ecologico e sostenibile. Da noi lo possono fare. Diamo grande importanza all’individualizzazione del piano di studi e alla possibilità di specializzarsi in un tema che ci sta particolarmente a cuore.
Come si realizza la svolta verso una società più sostenibile?
La svolta necessita di ampia partecipazione e di una collaborazione a tutti i livelli. Di questa fanno parte cambiamenti nella politica, nell’economia, nella formazione e nella cultura nonché nel nostro stile di vita personale e nel nostro modo di comportarci. Serve una prospettiva a lungo termine e la disponibilità a investire in soluzioni sostenibili. Questo processo non si avvia purtroppo dall’oggi al domani. L’attuazione è una delle più grandi sfide del nostro tempo.
Quale tema le interessa di più al momento?
Nel quadro della svolta energetica ci sono innumerevoli temi con grande potenziale, non solo la svolta verso le fonti rinnovabili. La possiamo vedere secondo differenti prospettive. Ad esempio: quali sono gli effetti sulla flora se installiamo pannelli solari nei vigneti? Quali criteri rendono ecologicamente sensata la costruzione di nuovi bacini artificiali? Come possiamo riorganizzare i processi produttivi? In un progetto di ricerca attuale collaboriamo con un produttore di alimenti per studiare non solo la svolta verso le energie rinnovabili nella produzione ma l’intera catena di valore aggiunto.
Quali sono le professioni più interessanti in questo settore?
Ce ne sono molte. Dipende dalla motivazione personale. Nel settore della moda c’è un grande potenziale per una produzione più equa e sostenibile dal punto di vista sociale. Il settore della tecnologia permette di combinare ecologia e conoscenze ingegneristiche per sviluppare numerose soluzioni sostenibili. E per quanto riguarda l’alimentazione, il settore agroalimentare comincia solo ora a muoversi verso la sostenibilità. Le necessità d'intervento sono ovunque. È tutto nelle nostre mani.
A che punto è la Svizzera per quanto riguarda i corsi di studio sulla sostenibilità?
La Svizzera è conosciuta per il suo grande impegno nella protezione dell’ambiente e per le sue iniziative per la sostenibilità. Ci sono già molte offerte di formazione continua e se ne aggiungono costantemente di nuove: corsi di master, CAS e corsi per professionisti ma anche network e communities che mettono questo tema al centro con corsi di studio e giornate dedicate. Se non lo facciamo noi, chi lo farà? Accompagnare nel suo cammino ogni persona che mira ad attuare la svolta mi riempie di speranza.
Première publication:
27.4.2023
| Dernière mise à jour:
4.5.2023