Une batterie de voiture électrique contient des matières premières précieuses qui peuvent être récupérées et réutilisées grâce au recyclage. Getty Images/iStockphoto

Broyer pour assurer un avenir durable

Batterien schreddern für eine nachhaltige Zukunft

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Les batteries des voitures électriques en fin de vie posent problème. En Allemagne, une usine innovante a vu le jour afin de les recycler. La Suisse planche également sur des solutions.

De plus en plus de personnes se tournent vers l’e-mobilité. Il s’agit d’une bonne nouvelle, car, abstraction faite des émissions produites lors de leur fabrication, les véhicules électriques représentent l’un des principaux leviers conduisant vers un avenir durable. Une chose est sûre: les objectifs climatiques formulés à Paris ne seront pas atteints avec des moteurs conventionnels.

Mais un nombre plus élevé de voitures électriques signifie aussi davantage de déchets électriques. Les batteries usagées, en particulier, sont de plus en plus problématiques. D’une part parce qu’elles ne peuvent pas simplement être jetées, d’autre part parce que l’extraction du lithium qui les compose engendre des soucis sur le plan environnemental. Le recyclage des batteries électriques – ou de leurs matières premières – représente donc un enjeu de taille. Il est donc primordial de faire des efforts dans ce sens. En Allemagne, à Hilchenbach, une usine innovante a ainsi été mise en service: les batteries y sont broyées et les matières premières recyclées.

Immer mehr Menschen setzen auf E-Mobilität. Das ist eine gute Nachricht, denn ungeachtet der Emissionen, die bei der Produktion von E-Autos entstehen, sind batteriebetriebene Fahrzeuge einer der Hauptpfeiler für eine nachhaltige Zukunft. Klar ist: Mit konventionellen Motoren werden die in Paris formulierten Klimaziele nicht erreicht.

Mehr E-Autos bedeuten aber auch mehr E-Schrott. Vor allem ausgediente E-Auto-Batterien werden zunehmend zum Problem. Nicht nur, weil man diese nicht einfach wegwerfen kann. Sondern auch, weil die Gewinnung von Lithium umwelttechnisch problematisch sein kann. Eine Wiederverwertung von E-Batterien – oder ihren Rohstoffen – macht also Sinn. Entsprechend gross sind die Bemühungen, Batterien zu recyceln. In Deutschland ist nun eine innovative Anlage gestartet, in der Akkus geschreddert und Rohstoffe recycelt werden.

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Recyclage global

En fait, cette installation de traitement d’hydrométallurgie ouvre la voie à un nouveau type de processus permettant le recyclage des batteries lithium-ion. L’usine, actuellement en phase test, a été construite par le groupe SMS, avec le soutien de son partenaire australien Neometals.

Elle devrait éviter que les vieilles batteries lithium-ion ne soient fondues, comme cela se fait actuellement, avec pour conséquence de produire beaucoup de CO2 et d’empêcher la récupération des matériaux. Leurs composants seront donc recyclés et réutilisés dans le cadre d’un processus efficace, par exemple comme matériau de cathode. Puis ils seront réinjectés dans la chaîne d’approvisionnement de la production des batteries.

L’usine de démonstration se compose d’une unité de broyage et de traitement, ainsi que d’une unité de traitement par hydrométallurgie. Le broyeur décompose les batteries en pièces détachées: le plastique et le fer sont séparés des précieuses matières premières. Le cuivre, le nickel, le cobalt ou le lithium peuvent être récupérés grâce à une réaction produite avec un liquide.

Cette usine offrira en outre la possibilité de suivre directement le processus de recyclage. De cette manière, les entreprises pourront voir quels matériaux peuvent être récupérés à partir de leurs batteries usagées et quelles sont les applications possibles. Encore en phase test, l’installation devrait être disponible pour le recyclage commercial à partir de 2022.

La Suisse recycle aussi les batteries électriques

La start-up suisse Librec désire également recycler les batteries de voitures électriques dans une nouvelle usine. Dès 2024, cette dernière, située dans le canton de Soleure, devrait permettre de récupérer au moins 90 % des matières premières. Durant la première année, environ 300 tonnes de batteries provenant de près de 1000 voitures électriques seront recyclées. Un chiffre qui, d’ici 10 ans, devrait atteindre plus de 3 000 tonnes par an.

Avec l’augmentation de l’e-mobilité, Librec devra vraisemblablement envisager la construction d’une deuxième installation. Cette entreprise compte financer son système d’élimination par une contribution à l’achat du véhicule électrique (par exemple, un franc par kilo de batterie), ainsi que par la vente des matières premières récupérées.

Ganzheitliches Recycling

Tatsächlich wird mit der Inbetriebnahme der hydro­metallurgischen Prozessanlagen im deutschen Hilchenbach ein neuartiges Verfahren zum Recycling von Lithium-Ionen-Batterien möglich. Die Anlage wurde von der SMS Group mit dem australischen Partner Neometals gebaut. Inzwischen läuft sie im Testbetrieb und schreddert alte Lithium-Ionen-Akkus.

Bislang wurden diese meist eingeschmolzen. Dabei entsteht jedoch eine Menge CO2, zudem werden nicht alle Batteriematerialen zurückgewonnen. Mit der Anlage in Hilchenbach soll sich das ändern. Per effizientem Verfahren sollen alle Bestandteile von Batterien recycelt und wiederverwendet werden können, beispielsweise als Kathodenmaterial. Dieses soll anschliessend in die Lieferkette der Batterieherstellung zurückgeführt werden.

Die Demonstrationsanlage besteht aus einer Schredder- und Aufbereitungsanlage und der hydrometallurgischen Prozessanlage. Der Schredder zerlegt die Akkus in Einzelteile: Plastik und Eisen werden von den wertvollen Rohstoffen getrennt. Kupfer, Nickel, Kobalt oder Lithium können über eine Reaktion mit einer Flüssigkeit zurückgewonnen werden.

Zusätzlich soll die Anlage die Möglichkeit bieten, den Recyclingvorgang direkt zu verfolgen. So können Unternehmen sehen, welche Produkte sich aus ihrem Altbatteriematerial gewinnen lassen – und welche Einsatzmöglichkeiten sich bieten. Aktuell befindet sich die Anlage im Testbetrieb. Ab 2022 soll sie für kommerzielles Recycling zur Verfügung stehen.

Auch die Schweiz recycelt E-Batterien

Ab 2024 will auch das Schweizer Start-up Librec in einer neuen Recyclinganlage im Kanton Solothurn Batterien von E-Autos wiederverwerten. Mit der Anlage sollen mindestens 90 Prozent der Rohstoffe zurückgewonnen werden. Im ersten Jahr sollen rund 300 Tonnen Akkus von rund 1000 E-Autos rezykliert werden. Bis in zehn Jahren hofft man auf mehr als 3000 Tonnen jährlich, wie die Firma bekannt gibt.

Bei steigender E-Mobilität werde man allenfalls über einen zweiten Anlagestandort nachdenken müssen. Finanzieren will Librec das Entsorgungssystem über einen Beitrag beim Kauf eines E-Fahrzeugs – beispielsweise einen Franken pro Kilo Batterie –, sowie durch den Verkauf der wiedergewonnenen Rohstoffe.

Première publication: 
26.10.2021
  | Dernière mise à jour: 
1.11.2021
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