En Suisse, nous disposons d'un réseau très dense de 65'000 kilomètres de chemins de randonnée et le plus proche est rarement très loin. Ceux qui souhaitent explorer des régions de randonnée plus éloignées peuvent réduire fortement l'impact environnemental de la randonnée en s'y rendant en transports publics plutôt qu'en voiture. Photo : Suisse Rando

La randonnée nuit-elle à la nature ?

Schadet Wandern der Natur?

La randonnée nuit-elle à la nature?

Le escursioni danneggiano la natura?

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La population suisse passe près de 200 millions d'heures par an à se promener. La nature en souffre-t-elle ? Voici comment tu peux réduire l'impact environnemental de tes randonnées.

Selon une étude réalisée par Suisse Rando sur mandat de l'Office fédéral des routes (OFROU), environ quatre millions de Suisses âgés de 15 ans et plus pratiquent la randonnée pédestre. étude régulièrement, en moyenne. L'ensemble de la population résidant en Suisse passerait environ 199 millions d'heures par an à faire de la randonnée. De plus, les amateurs de randonnée entreprennent en moyenne 15 randonnées par an.

Mais à côté des images idylliques sur les réseaux sociaux Après les week-ends ensoleillés ou pendant les vacances d'été, les plaintes se multiplient. des plaintes de la population locale et d'autres amateurs d'activités de plein airLes randonneurs sont souvent accusés de ne pas être assez respectueux des autres.

En particulier Les hotspots populaires comme l'Oeschinensee (BE) sont bruyants. ou le Stoos-Gratwanderweg (SZ), il y a souvent du bruit, des groupes bloquent les chemins, les animaux sont dérangés et les chemins de randonnée officiels sont abandonnés. Dans certains cas, il est même fait état de nourrissage d'animaux sauvages et d'abandon de déchets.

Les principales règles de la randonnée : rester sur les sentiers et rapporter les déchets

A quoi faut-il faire attention pour que l'augmentation du nombre de visiteurs dans les montagnes et les forêts suisses ne nuise pas à la nature ? "Les deux règles les plus importantes sont simples et valables pour tous : rester sur les sentiers et ramener ses déchets. Quitter les chemins de randonnée peut effrayer les animaux, détruire les plantes et modifier les cours d'eau en élargissant les chemins", explique Daniel Assarson, responsable de l'infrastructure touristique chez Forst Goms. La vallée de Conches, en Valais, est l'une des régions les plus authentiques de Suisse et jouit d'une popularité croissante auprès des amateurs d'activités de plein air.

Pour minimiser les malentendus lors de l'orientation, il faut veiller à la signalisation sur les chemins de randonnée et les pistes VTT. "Il y a quelques années, les opposants au VTT ont écrit au feutre 'NO BIKE' sur de nombreux panneaux de chemins de randonnée dans la vallée de Conches, alors qu'il n'est pas interdit de faire du VTT sur ces chemins. Cette dégradation des panneaux des chemins de randonnée est du vandalisme et je n'ai aucune compréhension pour cela", rapporte Daniel Assarson. "Et pourquoi le littering est nuisible, je n'ai pas besoin d'en dire plus".

Les restes de fruits jetés peuvent modifier le comportement alimentaire des animaux sauvages

Alors que la plupart des gens savent que les emballages ou les équipements cassés ne doivent pas être abandonnés, de nombreux randonneurs jettent dans la nature des trognons de pommes, des noyaux de prunes ou des noyaux de pêches. "C'est du littering et donc interdit. De nombreux fruits se décomposent moins vite qu'on pourrait le penser. Ce sont surtout les restes de fruits exotiques comme les bananes ne sont pas faits pour se décomposer dans nos conditions climatiques. Les fruits sont en outre parfois traités avec des pesticides qui n'ont pas leur place dans la nature", explique Patricia Cornali, responsable de la communication de l'association Suisse Rando. Un autre problème serait que les animaux sauvages pourraient s'habituer à trouver de la nourriture à proximité des chemins de randonnée. Cela entraînerait un comportement alimentaire non naturel, ce qui pourrait représenter un danger pour les animaux.

Comment peut-on encore minimiser l'impact environnemental de la randonnée ? "En randonnée, c'est sans doute le Le voyage aller et retour en voiture privée est le facteur le plus polluant. pour l'environnement. Le moyen le moins polluant est de se déplacer uniquement par sa propre force musculaire. Pour ce faire, il suffit par exemple de sortir de chez soi et de partir en randonnée. En Suisse, nous disposons d'un réseau très dense de 65 000 kilomètres de chemins de randonnée et le plus proche est rarement très loin", explique Cornali. Si l'on souhaite explorer des régions de randonnée plus éloignées, il est préférable d'utiliser les transports publics plutôt que la voiture.

L'équipement et les provisions déterminent également l'impact environnemental de la randonnée

Auprès de l'achat de vêtements et d'équipement de randonnée Il faut faire attention aux conditions dans lesquelles ils ont été fabriqués. "Il existe d'ailleurs de nombreuses bonnes offres de seconde main ou des services de réparation pour l'équipement de randonnée", révèle Patricia Cornali. Elle recommande en outre de se nourrir de produits régionaux et de saison lors de la randonnée et de rendre ainsi l'excursion plus durable.

Et que faire si, lors d'une randonnée la nature nous appelle et que l'on doit se soulager ? "Le mieux est de planifier le passage aux toilettes de manière à ne pas avoir à le faire en cours de route et d'utiliser les infrastructures déjà existantes, par exemple dans les stations de remontées mécaniques, les restaurants ou les refuges", explique Patricia Cornali. S'il n'est pas possible de l'éviterDans ce cas, toutes les activités doivent être effectuées à une distance minimale de 50 mètres du cours d'eau le plus proche. "Si l'on doit faire ses besoins en grand, on les enterre dans un trou, on emporte le papier toilette, par exemple dans un sac à déjections canines, et on l'élimine correctement plus tard".

"La randonnée contribue à créer un lien avec la nature"

En suivant les règles officielles et les conseils supplémentaires pour une randonnée durable, on limite l'impact sur la nature lors des excursions à pied - et on crée, outre des souvenirs inoubliables, une plus grande conscience de l'environnement. "La randonnée joue un rôle important dans la sensibilisation à l'environnement : on peut voir de ses propres yeux les dégâts ou la pollution causés par l'homme et l'impact du changement climatique sur notre environnement, par exemple en observant le recul des glaciers. Le fait d'être dehors permet d'expérimenter la nature avec tous ses sens et contribue à créer un lien émotionnel avec la nature. Celui qui se sent lié à un paysage s'engage souvent davantage pour sa protection", explique Cornali.

Rund vier Millionen Schweizerinnen und Schweizer ab 15 Jahren wandern gemäss einer vom Verband Schweizer Wanderwege im Auftrag des Bundesamts für Strassen ASTRA durchgeführten Studie regelmässig. Die gesamte Schweizer Wohnbevölkerung soll pro Jahr rund 199 Millionen Stunden mit Wandern verbringen.  Und: Wanderfans unternehmen durchschnittlich 15 Wanderungen pro Jahr.

Doch neben idyllischen Bildern auf Social Media häufen sich nach sonnigen Wochenenden oder während der Sommerferien auch Beschwerden von Einheimischen und anderen Outdoor-Enthusiasten, dass einige Wandernde sich zu wenig rücksichtsvoll verhielten.

Vor allem bei beliebten Hotspots wie dem Oeschinensee (BE) oder dem Stoos-Gratwanderweg (SZ) sei es oft laut, Gruppen blockierten die Wege, Tiere würden gestört und die offiziellen Wanderwege verlassen. In Einzelfällen wird sogar vom Füttern von Wildtieren und liegengelassenen Abfällen berichtet.

Die wichtigsten Wanderregeln: auf den Wegen bleiben und Abfall wieder mitnehmen

Was gilt es zu beachten, damit das zunehmende Besucheraufkommen in den Schweizer Bergen und Wäldern nicht dazu führt, dass die Natur darunter leidet? «Die zwei wichtigsten Regeln sind simpel und gelten für alle: auf den Wegen bleiben und seinen Abfall wieder mitnehmen. Wer die Wanderwege verlässt, kann Tiere aufschrecken, Pflanzen zerstören und durch das Verbreitern der Wege Wasserläufe verändern», sagt Daniel Assarson, Bereichsleiter Touristische Infrastruktur bei Forst Goms. Das Goms im Wallis ist eine der ursprünglichsten Gegenden der Schweiz und erfreut sich bei Outdoor-Fans immer grösserer Beliebtheit.

Um Missverständnisse bei der Wegführung zu minimieren, müsse der Signalisation auf den Wanderwegen und Bike-Trails Sorge getragen werden. «Vor einigen Jahren schrieben Bike-Gegnerinnen oder -Gegner auf zahlreiche Wanderwegschilder im Goms mit Filzstift ‹NO BIKE›, obwohl es nicht verboten ist, auf diesen Wegen zu biken. Diese Verunstaltung der Wanderwegschilder ist Vandalismus und dafür habe ich kein Verständnis», berichtet Daniel Assarson. «Und wieso Littering schädlich ist, muss ich wohl nicht weiter ausführen.»

Weggeworfene Früchte-Überreste können das Fressverhalten von Wildtieren verändern

Während den meisten durchaus klar sein dürfte, dass Verpackungen oder kaputte Ausrüstungsgegenstände nicht einfach liegengelassen werden, schmeissen nicht wenige Wandernde Apfelgehäuse, Pflaumenkerne oder Pfirsichsteine in die Natur. «Dies ist Littering und daher nicht erlaubt. Viele Früchte zersetzen sich weniger schnell als man vielleicht denken würde. Vor allem Überreste von exotischen Früchten wie Bananen sind nicht dafür gemacht, in unseren klimatischen Bedingungen zu verrotten. Früchte werden zudem teilweise mit Pestiziden behandelt, die nicht in die Natur gehören», erklärt Patricia Cornali, Kommunikationsverantwortliche des Verbandes Schweizer Wanderwege. Ein weiteres Problem sei, dass Wildtiere sich daran gewöhnen könnten, in der Nähe von Wanderwegen Futter vorzufinden. Dies würde zu einem unnatürlichen Fressverhalten führen, was eine Gefahr für die Tiere darstellen könne.

Wie kann man die Umweltbelastung beim Wandern weiter minimieren? «Beim Wandern ist wohl die An- und Rückreise mit dem Privatauto der belastendste Faktor für die Umwelt. Am wenigsten belastet man die Umwelt, indem man sich ausschliesslich durch eigene Muskelkraft fortbewegt. Dies geht zum Beispiel, indem man einfach vor die Haustüre tritt und loswandert. In der Schweiz haben wir ein sehr dichtes Netz mit 65'000 Kilometer Wanderwegen und der nächste ist selten weit entfernt», sagt Cornali. Wer Wandergebiete weiter weg erkunden möchte, solle mit öffentlichen Verkehrsmitteln statt mit dem Auto anreisen.

Auch Ausrüstung und Proviant entscheiden über Umweltbelastung der Wanderung

Beim Kauf von Wanderkleidung und -ausrüstung solle man darauf achten, unter welchen Bedingungen sie hergestellt worden sei. «Es gibt übrigens auch viele gute Secondhand-Angebote oder Reparaturdienste für Wanderausrüstung», verrät Patricia Cornali. Sie empfiehlt ausserdem, sich auf der Wanderung mit regionalen und saisonalen Lebensmitteln zu verpflegen und den Ausflug so nachhaltiger zu gestalten.

Und was ist, wenn beim Wandern die Natur ruft und man sich erleichtern muss? «Am besten plant man den Toilettengang so, dass man unterwegs gar nicht erst muss und bereits vorhandene Infrastrukturen wie beispielsweise bei Bergbahnstationen, Restaurants oder Hütten nutzt», sagt Patricia Cornali. Liesse es sich nicht verhindern, dann seien alle Geschäfte mit einem Mindestabstand von 50 Metern zum nächsten Gewässer zu erledigen. «Muss man gross, vergräbt man das Geschäft in einem Loch, nimmt das Toilettenpapier zum Beispiel in einem Hundekotbeutel mit und entsorgt es später korrekt.»

«Wandern trägt dazu bei, eine Bindung zur Natur aufzubauen»

Wer die offiziellen Regeln und zusätzlichen Tipps für eine nachhaltige Wandertour befolgt, belastet die Natur auf Wanderausflügen nur minimal – und schafft neben unvergesslichen Erinnerungen auch ein stärkeres Bewusstsein für die Umwelt. «Das Wandern spielt eine wichtige Rolle beim Schärfen des Umweltbewusstseins: Man kann mit eigenen Augen sehen, wo es durch Menschen verursachte Schäden oder Verschmutzungen gibt und wie sich der Klimawandel auf unsere Umwelt auswirkt, beispielsweise anhand von sich zurückbildenden Gletschern. Das draussen Unterwegssein lässt einen die Natur mit allen Sinnen erfahren und es trägt dazu bei, eine emotionale Bindung zur Natur aufzubauen. Wer sich mit einer Landschaft verbunden fühlt, setzt sich oft stärker für deren Schutz ein», so Cornali.

Selon une étude réalisée par l’association Suisse Rando pour le compte de l’Office fédéral des routes (OFROU), environ quatre millions de Suisses âgés de 15 ans et plus pratiquent régulièrement la randonnée. Les résidents helvétiques consacreraient au total près de 200 millions d’heures par an à ce loisir, soit en moyenne 15 itinéraires par pratiquant chaque année.

Mais, au-delà des images idylliques publiées sur les réseaux sociaux après un week-end ensoleillé ou suite aux vacances d’été, on constate, durant ces périodes-là, une recrudescence des plaintes de la part des habitants des régions concernées et des autres amateurs d’activités en plein air. Ces derniers reprochent à certains randonneurs de ne pas se comporter de manière suffisamment respectueuse.

Dans les lieux très fréquentés, tels que le lac d’Oeschinen (BE) ou le sentier de randonnée Stoos-Gratwanderweg (SZ), il y a souvent beaucoup de bruit, des groupes bloquent les chemins, dérangent les animaux et quittent les sentiers officiels de randonnée. Des cas de nourrissage d’animaux sauvages et de déchets laissés sur place ont même été signalés.

Rester sur les sentiers et ramasser ses déchets sont les règles de base

Que faut-il faire pour que l’afflux croissant de personnes dans les montagnes et les forêts suisses ne nuise pas à la nature? «Les deux règles les plus importantes sont simples et s’appliquent à tous: rester sur les sentiers et ramasser ses déchets. Quitter les chemins de randonnée peut effrayer les animaux, mettre à mal les plantes et modifier les cours d’eau, dans la mesure où on élargit les chemins», explique Daniel Assarson, responsable du département Infrastructure touristique auprès de Forst Goms, l’association communale des forestiers qui œuvre dans la vallée de Conches, en Valais. Cette vallée est d’ailleurs l’une des régions les plus préservées de Suisse et jouit d’une popularité croissante auprès des amateurs d’activités en plein air.

Afin de minimiser les malentendus liés au balisage, il faut veiller à ce que la signalisation soit bonne sur les sentiers de randonnée et sur les pistes cyclables. «Il y a quelques années, des opposants au vélo ont écrit «NO BIKE» au feutre sur de nombreux panneaux de signalisation dans la vallée de Conches, bien qu’il ne soit pas interdit de faire du vélo sur ces chemins. Cette dégradation représente une forme intolérable de vandalisme, rapporte Daniel Assarson. Quant au littering, il va de soi que ses conséquences sont néfastes.»

Jeter des restes de fruits peut modifier le comportement des animaux sauvages

Si la plupart des randonneurs savent pertinemment qu’il ne faut pas laisser d’emballages ou d’équipements cassés dans leur sillage, nombreux sont ceux qui jettent des trognons de pomme ou des noyaux (de prune, de pêche…) dans la nature. «Il s’agit là aussi d’un acte de littering, qui est donc interdit, prévient Patricia Cornali, responsable de la communication auprès de l’association Suisse Rando. De nombreux fruits se décomposent moins rapidement qu’on pourrait le penser. En outre, les restes de fruits exotiques, et plus particulièrement de bananes, ne sont pas faits pour pourrir sous nos latitudes. Sans compter que les fruits sont parfois traités avec des pesticides qui n’ont pas leur place dans la nature.» Un autre problème tient au fait que les animaux sauvages risquent de s’habituer à trouver de la nourriture à proximité des sentiers de randonnée. Cela peut dès lors conduire à un comportement alimentaire non naturel, et ainsi constituer un danger pour la faune.

Comment minimiser encore davantage l’impact environnemental de son escapade dans la nature? «Lors d’une randonnée, le trajet aller-retour en voiture particulière est sans doute le facteur le plus néfaste pour l’environnement, rappelle Patricia Cornali. Le moyen le moins polluant est de se déplacer uniquement grâce à la force de ses mollets. Il faudrait donc pouvoir commencer la randonnée dès le moment où on sort de chez soi. En Suisse, nous disposons d’un réseau très dense de 65'000 kilomètres de sentiers de randonnée, et il y en a certainement un ou plusieurs à proximité de chez vous.» Quant à ceux qui souhaitent explorer des régions plus éloignées, ils devraient utiliser les transports publics.

L’incidence de l’équipement et des provisions

Lors de l’achat de vêtements et d’équipements de randonnée, il convient de prêter attention aux conditions dans lesquelles ils ont été fabriqués. «Il existe en outre de nombreuses offres d’occasion intéressantes et même des services de réparation destinés aux équipements de randonnée», révèle Patricia Cornali. Elle recommande également de se nourrir avec des aliments régionaux et de saison durant la randonnée, afin de rendre l’excursion encore plus durable.

Et que faire lorsqu’on a une envie pressante de se soulager? «Le mieux est de planifier ses pauses toilettes de manière à ne pas avoir à s’arrêter en cours de route et d’utiliser les infrastructures existantes, comme par exemple dans les stations de remontées mécaniques, les restaurants ou les refuges», explique Patricia Cornali. Si ce n’est pas possible, il faut faire ses besoins à une distance minimale de 50 mètres du cours d’eau le plus proche. «Creusez alors un trou, mettez le papier toilette dans un sac dévolu aux déchets canins, par exemple, et jetez-le correctement par la suite», détaille la connaisseuse.

«La randonnée contribue à créer un lien avec la nature»

En suivant ces quelques règles officielles et ces conseils, vous minimiserez votre impact sur la nature et rendrez votre randonnée durable. En plus des souvenirs inoubliables que vous ramènerez avec vous, vous développerez donc une conscience environnementale encore plus forte. «La randonnée joue un rôle important dans la sensibilisation à l’environnement, explique Patricia Cornali. On peut voir de ses propres yeux les dégâts causés par l’homme ou la pollution, et constater les effets du changement climatique sur notre environnement, par exemple au travers du recul des glaciers. Être dehors permet de découvrir la nature avec tous ses sens et contribue à créer avec elle un lien émotionnel. Les personnes qui se sentent connectées à un paysage s’engagent souvent davantage pour sa protection.»

Secondo uno studio commissionato dall’Ufficio federale delle strade (USTRA) all’Associazione sentieri svizzeri, circa quattro milioni di cittadini svizzeri con più di 15 anni svolgono regolarmente escursioni. L’intera popolazione svizzera trascorre ogni anno circa 199 milioni di ore sui sentieri e gli amanti delle passeggiate intraprendono in media 15 escursioni all’anno.

Ma oltre alle idilliache fotografie postate sui social media, dopo un finesettimana soleggiato o durante le vacanze estive si moltiplicano purtroppo le lamentele della gente del posto o di altri amanti della montagna che sottolineano come molti escursionisti non tengano un comportamento adeguato. Soprattutto nei posti più gettonati come l’Oeschinensee (BE) o il sentiero tra Stoos e il Grat (SZ) si incontrano gruppi rumorosi, che bloccano i sentieri, disturbano gli animali o lasciano i sentieri tracciati. In alcuni casi i reclami riguardavano addirittura l’offerta di cibo agli animali selvatici e l’abbandono di rifiuti sui sentieri.

Le regole più importanti: restare sul sentiero e non abbandonare rifiuti

A cosa occorre prestare attenzione se vogliamo far sì che il crescente afflusso di visitatori sulle montagne e nei boschi svizzeri non arrechi danno alla natura? «Le due regole più importanti sono molto semplici e valgono per tutti: restare sul sentiero e non abbandonare i rifiuti. Lasciando il sentiero potremmo spaventare gli animali, distruggere le piante e, allargando il sentiero stesso, mutare il tracciato dei corsi d’acqua», spiega Daniel Assarson, responsabile del settore delle infrastrutture turistiche nei boschi nella regione di Goms. La valle di Goms in Vallese è una delle regioni più naturali della Svizzera e riscuote sempre più successo tra gli amanti della natura.

Per ridurre al minimo i malintesi lungo i sentieri, è stato necessario effettuare un’accurata manutenzione della demarcazione dei sentieri escursionistici e per mountain bike. «Alcuni anni fa, gli oppositori delle mountain bike hanno scritto 'NO BIKE' con un pennarello su numerosi cartelli di demarcazione a Goms nonostante non fosse proibito percorrere quei sentieri in mountain bike. La manomissione dei cartelli è considerata vandalismo e non ho nessuna tolleranza per questi gesti», racconta Daniel Assarson. «Invece sul fatto che il littering sia dannoso non penso siano necessarie ulteriori spiegazioni.»

I resti di frutta gettati nella natura possono alterare le abitudini alimentari della fauna selvatica

Mentre per la maggior parte delle persone sembra essere chiaro che imballaggi e equipaggiamento rotto non devono essere gettati per terra, sono in molti invece ad abbandonare con noncuranza torsoli di mela o noccioli di pesche e prugne nella natura. «Si tratta comunque di littering ed è vietato. Molti frutti si decompongono molto meno velocemente di quanto possiamo pensare. Soprattutto i resti di frutti esotici come le bucce di banana non sono fatti per degradarsi nelle nostre condizioni climatiche. La frutta viene inoltre talvolta trattata con pesticidi che non dovrebbero essere sparsi in natura», spiega Patricia Cornali, responsabile media dell’Associazione sentieri svizzeri. Un altro problema è che gli animali selvatici possono abituarsi a trovare cibo nelle vicinanze dei sentieri. Ciò porterebbe a un’alterazione innaturale delle abitudini alimentari che a sua volta presenta un rischio importante per gli animali stessi.

Come possiamo ridurre ulteriormente l’impatto ambientale delle nostre escursioni? «Il viaggio di andata e ritorno in auto è il fattore più dannoso per l’ambiente. Per avere un impatto il più ridotto possibile, la scelta migliore è spostarsi esclusivamente con le proprie gambe, ossia uscire dalla porta di casa e iniziare a camminare. In Svizzera abbiamo una rete molto fitta con 65 000 chilometri di sentieri e il più vicino è spesso proprio dietro l’angolo», spiega Patricia Cornali dell’associazione sentieri svizzeri. Se vogliamo scoprire nuovi percorsi più lontani da casa, è meglio utilizzare i mezzi pubblici invece dell’auto per raggiungere il punto di partenza.

Anche equipaggiamento e vivande sono decisivi per l’impatto ambientale

Al momento dell’acquisto di equipaggiamento e vestiti per le escursioni, occorre prestare attenzione alle condizioni di produzione. «Esistono anche moltissime ottime offerte di prodotti di seconda mano o servizi di riparazione per l’equipaggiamento da escursione», spiega Patricia Cornali. Raccomanda inoltre di portare con sé durante le escursioni alimenti di stagione prodotti nella regione per rendere l’escursione ancora più sostenibile.

E cosa fare invece quando siamo nel bel mezzo della nostra passeggiata e la natura chiama? «La cosa migliore da fare è pianificare l’itinerario con le giuste pause dove è disponibile un gabinetto per non doversi fermare nella natura sfruttando invece le infrastrutture esistenti come le stazioni della funivia, i ristoranti o i rifugi», spiega Patricia Cornali. Se proprio non è possibile rimandare, allora occorre mantenere una distanza di almeno 50 metri dal più vicino corso d’acqua. «Se non è solo pipì, scavate una buca e sotterrate il tutto e portate via la carta igienica ad esempio in un sacchetto per i bisogni dei cani per poi smaltirla correttamente.»

«Le escursioni contribuiscono a rafforzare il nostro legame con la natura»

Seguendo le regole ufficiali e i consigli aggiuntivi per un’escursione sostenibile, è possibile ridurre al minimo l’impatto ambientale delle vostre passeggiate e, oltre a ottenere ricordi indimenticabili, sviluppare inoltre una maggiore consapevolezza per l’ambiente. «Le escursioni contribuiscono ad acuire la consapevolezza ambientale delle persone: è possibile vedere con i propri occhi i danni e l’inquinamento causati dalla presenza dell’uomo e capire come i cambiamenti climatici influiscano sul nostro ambiente, ad esempio osservando il costante ritirarsi dei ghiacciai. Passeggiare nella natura ci permette di immergerci in essa con tutti i sensi e contribuisce a formare un legame emozionale con l’ambiente che ci circonda. Se ci sentiamo legati a un particolare paesaggio, aumenta la nostra motivazione nel difenderlo», conclude Patricia Cornali.

La randonnée permet de découvrir la nature avec tous ses sens et contribue à créer un lien émotionnel avec la nature.  Suisse Rando
Les chemins de randonnée sont l'infrastructure sportive de plein air la plus utilisée en Suisse. Environ quatre millions de Suisses de plus de 15 ans pratiquent régulièrement la randonnée pédestre.  Suisse Rando
Attention : si vous quittez les chemins de randonnée balisés, vous risquez d'effrayer les animaux, de détruire les plantes et de modifier les cours d'eau en élargissant les chemins.  Suisse Rando
Pour rendre les excursions de randonnée plus durables, il convient de veiller, lors de l'achat de vêtements et d'équipements de randonnée, à savoir de quels matériaux ils sont composés et dans quelles conditions ils ont été fabriqués.  Suisse Rando
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Première publication: 
2.9.2025
  | Dernière mise à jour: 
2.10.2025
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