L'après-midi, des présentations et des discussions ont eu lieu sur le thème de la SMART Home au Salon Public du Kursaal de Berne.
Am Nachmittag wurde am Salon Public im Berner Kursaal zum Thema SMART Home referiert und diskutiert.
Une table d'un mètre de long, à laquelle s'assoit un grand groupe du village pour déguster le repas préparé ensemble à partir d'ingrédients locaux, avec des vaches qui paissent en arrière-plan. Ensuite, chacun regagne sa maison économe en énergie en empruntant les chemins de gravier ou fait un tour de stand-up paddle sur le petit lac à la lisière du village. Certes, la vision que nous donne l'Américain James Ehrlich dans son discours porte le romantisme villageois à un niveau supérieur. Car à l'arrière-plan des villages autosuffisants appelés"Villages ReGen" se trouve un logiciel de gestion qui apprend de manière autonome et optimise l'ensemble de l'infrastructure. Bien sûr, vous pouvez vous demander si vous ne préférez pas décider vous-même quand allumer le chauffage ou laisser entrer l'air frais dans votre maison. Et beaucoup de gens préfèrent manger seuls ou en petit groupe. La vision d'Ehrlich offre de nombreux points sensibles où l'on peut s'amarrer à la critique. Mais là n'est pas la question. Le fait est qu'il faut des gens comme Ehrlich qui croient inébranlablement en leur mission, qui transmettent une pensée au monde entier. Et tous ceux qui l'ont écouté en sont certainement convaincus : cet homme veut améliorer le monde du fond du cœur.
Le Dr Peter Richner, directeur adjoint de l'EMPA, a montré par contraste des bâtiments réels et des objets de recherche déjà mis en œuvre. Non moins fascinant. Il a également montré à quel point l'interprétation d'un "bâtiment intelligent" peut être étendue. Même la planification d'une maison est éminemment importante. Dans le passé, on ne se préoccupait guère de la manière dont le matériau recyclé pouvait être déconstruit et recyclé. Souvent, les composants étaient construits de telle manière qu'ils devaient être complètement détruits lors de la démolition. Ainsi, une maison construite de manière à pouvoir être facilement démontée ou réutilisée est également intelligente.
Qu'il soit complet ou modulaire, c'est-à-dire partiel. Un exemple de construction modulaire est le bâtiment de recherche et d'innovation NEST sur le site de l'Empa, dont les pièces peuvent être échangées comme les tiroirs d'une commode. Il en résulte une réduction massive des déchets. Dans l'autre sens, l'efficacité des ressources augmente, ce qui favorise l'économie circulaire. Si une maison équipée de panneaux solaires produit plus d'énergie qu'elle n'en consomme elle-même, cette énergie peut être traitée pour les stations de recharge électronique, par exemple. Mais M. Richner a également évoqué le type plus "classique" de SMART Home, en expliquant que de nombreuses émissions peuvent être économisées grâce à un contrôle intelligent, par exemple l'utilisation régulée de l'eau chaude. C'est environ 40% ! Le film du robot armant un treillis métallique à courbure verticale était également mémorable. Le mur ainsi obtenu, de quelques centimètres d'épaisseur, peut être utilisé comme mur porteur pour un étage entier. Le Dr Peter Richner aurait pu continuer à parler pendant plusieurs heures encore, le contenu ne manque certainement pas pour le représentant public passionné de cet institut d'élite !
Ein meterlanger Tisch, daran sitzt eine grosse Gruppe aus dem Dorf und geniesst das gemeinsam zubereitete Essen aus lokalen Zutaten, im Hintergrund weiden Kühe. Danach kehrt jeder auf den Kiespfaden in sein energieeffizientes Daheim zurück oder dreht noch eine Runde mit dem Stand Up Paddle auf dem kleinen See am Dorfrand. Zugegeben, die Vision die uns der Amerikaner James Ehrlich in seiner Rede mitgab, bringt die Dorfromantik auf ein neues Level. Denn im Hintergrund der sich selbst versorgenden Dörfer namens «ReGen Villages» steht eine Management-Software, die selbständig lernt und die ganze Infrastruktur optimiert. Natürlich kann man sich nun fragen, ob man nicht lieber selber entscheidet, wann man die Heizung einschaltet oder frische Luft in die Wohnung lässt. Und viele essen lieber auch mal alleine oder in ganz kleiner Runde. Die Vision von Ehrlich bietet viele wunde Punkte, wo man mit Kritik andocken kann. Doch das ist nicht der Punkt. Sondern, dass es Menschen wie Ehrlich braucht, die unerschütterlich an ihre Mission glauben, die einen Gedanken in die ganze Welt hinaustragen. Und wer ihm zugehört hat, der ist bestimmt überzeugt: Dieser Mann will aus tiefstem Herzen die Welt verbessern.
Dr. Peter Richner, stellvertretender Direktor der EMPA zeigte im Kontrast dazu tatsächliche Bauten und bereits umgesetzte Forschungsobjekte. Nicht minder faszinierend. Er zeigte auch auf, wie breit die Interpretation von einem «intelligenten Gebäude» angelegt werden kann. Schon die Planung eines Hauses ist eminent wichtig. Früher hat man sich kaum Gedanken gemacht, wie das verwertete Material rückgebaut und wiederverwertet werden kann. Oft wurden Bauteile so verbaut, dass beim Abriss komplett zerstört werden mussten. Intelligent ist also auch ein Haus, das so gebaut ist, dass es sich leicht wieder demontieren oder umnutzen lässt.
Ob komplett oder modular, also teilweise. Ein Beispiel für eine modulare Bauweise ist das Forschungs- und Innovationsgebäude NEST auf dem Empa-Areal, dessen Räume wie Schubladen einer Kommode ausgewechselt werden können. So entsteht massiv weniger Abfall. Umgekehrt formuliert: die Ressourceneffizienz steigt, was die Kreislaufwirtschaft begünstigt. Wenn ein Haus mit Solar Panels mehr Energie produziert, als es selber verbraucht, kann die Energie beispielsweise für E-Tankstellen aufbereitet werden. Richner nahm aber auch auf die «klassischere» Art von SMART Home Bezug, und erklärte, wie viele Emissionen mit einer intelligenten Steuerung, beispielsweise der regulierten Verwendung von Warmwasser, eingespart werden können. Es sind etwa 40%! In Erinnerung blieb auch der Film des Roboters, der ein vertikal geschwungenes Drahtgeflecht armierte. Die so entstandene, wenige Zentimeter dünne Mauer kann als tragende Wand für ein ganzes Stockwerk eingesetzt werden. Dr. Peter Richner hätte noch einige Stunden weiterreden können, an Inhalt mangelt es dem passionierten, öffentlichen Vertreter dieses Elite-Institutes bestimmt nicht!
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Birgit Wilkes, présidente des SMART Home Awards Allemagne, a fait le déplacement depuis notre pays voisin du nord. Elle a souligné qu'en fin de compte, seul ce qui est utile aux gens prévaudra. Son exemple était une fonction qui éteignait automatiquement la cuisinière en cas d'oubli. D'une part, cela réduit le risque d'incendie, d'autre part, la consommation inutile d'énergie est évitée. Cependant, les résidents les plus âgés de cet exemple ont vu le plus grand avantage dans le fait qu'ils n'avaient plus à s'inquiéter de savoir si la cuisinière était bien éteinte lorsqu'ils n'étaient pas chez eux. Stephanie Teufel, du Smartliving Lab de l'Université de Fribourg, a également placé les personnes et non la technologie au centre des considérations. Et d'une manière charmante, elle a conseillé à ces derniers de sortir de leur zone de confort et de faire preuve de courage.
Christian Pfab, chef du département Automatisation de FMB, a expliqué pourquoi la diffusion des innovations techniques dans le secteur du bâtiment est beaucoup plus lente que dans d'autres domaines. Les maisons sont construites pour de très longues périodes et ne sont pas rénovées ou modernisées tous les deux ans. Il a également souligné les avantages des bâtiments intelligents pour les personnes (en plus des économies d'énergie) : un confort perçu nettement supérieur.
La prise de conscience rassurante ? En somme, c'est toujours l'homme qui détermine la technologie et non l'inverse.
Aus unserem nördlichen Nachbarsland ist Prof. Dr. Birgit Wilkes, Vorsitzende des SMART Home Awards Deutschland, angereist. Sie betonte, dass sich am Schluss nur dem Menschen Nützliches durchsetzen wird. Ihr Beispiel war eine Funktion, die automatisch den Herd ausschaltete, sollte das vergessen gehen. Einerseits sinkt so die Gefahr eines Brandes, andererseits wird unnötiger Energieverbrauch vermieden. Den grössten Nutzen sahen aber die in diesem Beispiel älteren Bewohner*innen darin, dass sie sich ausser Haus keine Sorgen mehr machen mussten, ob der Herd auch sicher ausgeschaltet sei. Auch Dr. Stephanie Teufel vom Smartliving Lab der Universität Freiburg stellte den Menschen und nicht die Technik ins Zentrum der Überlegungen. Und auf charmante Art riet sie diesem, er solle seine Komfortzone verlassen und seinen Mut zeigen.
Christian Pfab, Leiter Automation bei der BKW, erklärte, warum die Verbreitung der technischen Innovationen im Gebäudebereich viel langsamer vorangeht als in anderen Bereichen. Häuser sind für sehr lange Zeiträume gebaut und werden nicht alle zwei Jahre saniert oder aufgerüstet. Auch er betonte die Vorteile vom smarten Gebäuden für den Menschen (nebst der Energieeinsparungen): deutlich grösserer wahrgenommener Komfort.
Die beruhigende Erkenntnis? Der Mensch bestimmt summa summarum immer noch die Technik und nicht umgekehrt.