"Je veux produire autant d'énergie que possible".
«Ich will so viel Energie wie möglich selbst erzeugen»
«Je veux produire moi-même autant d’énergie que possible»

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La cycliste professionnelle et championne du monde de contre-la-montre Marlen Reusser transforme l'ancien appartement de traite de ses parents en un foyer moderne et durable. En collaboration avec FMB, elle mise sur l'énergie solaire, la technique intelligente et un avenir avec son propre approvisionnement en énergie.
Radrennprofi und Zeitfahr-Weltmeisterin Marlen Reusser baut die alte Melkerwohnung ihrer Eltern zu einem modernen, nachhaltigeren Zuhause um. Gemeinsam mit der BKW setzt sie auf Solarenergie, smarte Technik und eine Zukunft mit eigener Energieversorgung.
La cycliste professionnelle et championne du monde de contre-la-montre Marlen Reusser transforme une annexe de la ferme de ses parents en un logement moderne et durable. En collaboration avec BKW, elle mise sur l’énergie solaire, les technologies intelligentes et un avenir fondé sur l’autonomie énergétique.
Elle compte parmi les cyclistes les plus performants du monde et fait preuve de clairvoyance en dehors de la route. C'est à Hindelbank que se construit la future maison de Marlen Reusser, équipée d'une installation photovoltaïque et d'un système intelligent de gestion de l'énergie de FMB.
Le chef de projet Jamin Spörri de Solstis Energy AG, une société du groupe FMB, explique : "Nous avons installé un système intégré au toit d'une puissance de 44,51 kilowatts-crête, qui produit environ 44'000 kilowattheures d'électricité par an. Les modules proviennent de 3S à Thoune - donc made in Switzerland. Grâce à l'installation photovoltaïque, l'empreinte CO₂ de l'ensemble du site est réduite d'environ 80 pour cent".
Marlen, tu vis et t'entraînes actuellement en Andorre. Qu'est-ce qui te plaît particulièrement là-bas ?
Marlen Reusser : Andorre est un haut lieu du cyclisme de compétition. Il y a beaucoup de montées impressionnantes en Andorre et un climat méditerranéen, ce qui en fait un lieu d'entraînement idéal. De plus, j'ai déménagé en Andorre parce que ma nouvelle équipe ne me permet plus de travailler de manière indépendante.
Tu dis que la Suisse reste ta patrie. Que signifie pour toi le sentiment d'appartenance ?
Je me suis souvent demandé ce qui déclenchait chez moi le sentiment d'appartenance. Nous sommes le produit de notre environnement et de notre empreinte. Je n'ai grandi qu'à un seul endroit, à Hindelbank. Les bruits, les odeurs, le climat - je connais tout cela depuis mon plus jeune âge. Pour moi, c'est ça, la patrie.
Qu'est-ce qui t'a incité à miser sur la durabilité lors de la rénovation de ta maison ?
Le plus important pour moi est de réduire notre consommation d'énergie. J'ai veillé à ce que les pièces qui peuvent être plutôt fraîches soient situées du côté ombragé. De plus, on peut aérer en travers de toute la maison, ce qui permet de rafraîchir en été. Et pour les matériaux, j'ai accordé de l'importance aux produits régionaux à faible teneur en CO₂.
Tu as également décidé d'installer des panneaux photovoltaïques. Pourquoi ?
Parce que c'est tout simplement logique. Nous utilisons tout le toit pour produire autant d'énergie que possible. Nous produisons même plus que ce dont nous avons besoin - ce dont profitent également les parties environnantes. Grâce au regroupement pour la consommation propre (ZEV), tous les habitants du voisinage peuvent être approvisionnés. Le surplus d'électricité est injecté dans le réseau.
Quel rôle joue pour toi l'esthétique dans la rénovation ?
Un grand rôle. J'aime beaucoup le bois, les matériaux naturels et une atmosphère harmonieuse. J'ai hâte de me sentir à l'aise dans ma nouvelle maison - même si je n'emménage pas avant quelques années.
Cette année, tu as remporté le titre de champion du monde du contre-la-montre. Comment as-tu vécu ce moment ?
C'était un moment très émotionnel. Se tenir sur le podium, entendre l'hymne suisse - c'était quelque chose de très spécial. J'ai regardé le public et j'ai vu des gens qui comptent tellement pour moi. Ce moment aurait pu durer éternellement.
Ta vie a-t-elle changé en tant que championne du monde ?
Non, je suis la même qu'avant. J'ai simplement un nouveau titre. Mon partenaire dit toujours : on ne devient pas championne du monde, on est championne du monde et on le montre lors de la course.
Comment parviens-tu à te déconnecter après de tels succès ?
Je recharge mon énergie en ne faisant rien. Dormir beaucoup, se reposer, passer du temps avec des personnes qui n'ont rien à voir avec le cyclisme : cela m'aide à déconnecter. Cependant, jusqu'à présent, je n'ai presque pas eu de tels moments.
Que signifie cette maison pour toi personnellement ?
Beaucoup. Elle sera mon lieu de retraite, un symbole d'autonomie et de stabilité. J'y associe le sentiment d'arriver vraiment à destination.
Où trouves-tu l'énergie pour tout concilier - sport, planification, transformation ?
Je pense que cela a un rapport avec la discipline et la structure. Dans le sport comme dans la vie, les petits pas mènent au but. Je planifie à long terme, mais je reste flexible.
Sie zählt zu den erfolgreichsten Radsportlerinnen der Welt und beweist auch abseits der Strasse Weitsicht. In Hindelbank entsteht Marlen Reussers zukünftiges Zuhause, ausgestattet mit einer Photovoltaikanlage und einem intelligenten Energiemanagementsystem der BKW.
Projektleiter Jamin Spörri von der Solstis Energy AG, eine Konzerngesellschaft der BKW, erklärt: «Wir haben eine Indach-Anlage mit einer Leistung von 44,51 Kilowattpeak installiert, die jährlich etwa 44'000 Kilowattstunden Strom produziert. Die Module stammen von 3S aus Thun – made in Switzerland also. Mit der Photovoltaikanlage reduziert sich der CO₂-Fussabdruck des gesamten Areals um rund 80 Prozent.»
Marlen, du lebst und trainierst momentan in Andorra. Was gefällt dir dort besonders?
Marlen Reusser: Andorra ein Hotspot für Rennvelofahrerinnen. Es hat viele eindrückliche Anstiege in Andorra und ein mediterranes Klima – insgesamt also ein ideales Trainingsgebiet. Zudem bin ich nach Andorra gezogen, weil ich mit meinem neuen Team nicht mehr selbstständig erwerbend sein kann.
Du sagst, dass die Schweiz deine Heimat bleibt. Was bedeutet Heimat für dich?
Ich habe mich oft gefragt, was bei mir Heimatsgefühle auslöst. Wir sind ein Produkt unserer Umwelt und Prägung. Ich bin nur an einem Ort, in Hindelbank, aufgewachsen. Geräusche, Gerüche, Klima – das kenne ich alles seit klein auf. Das ist für mich Heimat.
Was hat dich dazu bewegt, beim Umbau deines Hauses auf Nachhaltigkeit zu setzen?
Das Wichtigste ist für mich, dass wir unseren Energieverbrauch reduzieren. Ich habe darauf geachtet, dass Räume, die eher kühl sein dürfen, auf der schattigen Seite liegen. Zudem kann man quer durchs ganze Haus lüften, was im Sommer für Kühlung sorgt. Und beim Material legte ich Wert auf CO₂-arme, regionale Produkte.
Du hast dich auch für eine Photovoltaikanlage entschieden. Warum?
Weil es einfach Sinn macht. Wir nutzen das gesamte Dach, um so viel Energie wie möglich selbst zu erzeugen. Es wird sogar mehr produziert, als wir brauchen – davon profitieren auch die umliegenden Parteien. Durch den Zusammenschluss zum Eigenverbrauch (ZEV) können alle in der Nachbarschaft mitversorgt werden. Überschüssiger Strom wird ins Netz eingespeist.
Welche Rolle spielt für dich die Ästhetik beim Umbau?
Eine grosse. Ich mag viel Holz, natürliche Materialien und eine stimmige Atmosphäre. Ich freue mich auf die Gemütlichkeit im neuen Zuhause – auch wenn ich erst in ein paar Jahren einziehe.
Du hast dieses Jahr den Weltmeistertitel im Zeitfahren gewonnen. Wie hast du den Moment erlebt?
Das war ein sehr emotionaler Moment. Auf dem Podium zu stehen, die Schweizer Hymne zu hören – das war etwas ganz Besonderes. Ich habe ins Publikum geschaut und Menschen gesehen, die mir so viel bedeuten. Dieser Moment hätte ewig dauern dürfen.
Hat sich dein Leben als Weltmeisterin verändert?
Nein, ich bin dieselbe wie vorher. Ich habe einfach einen neuen Titel. Mein Partner sagt immer: Man wird nicht Weltmeisterin, man ist Weltmeisterin und zeigt es am Rennen.
Wie schaffst du es, nach solchen Erfolgen abzuschalten?
Ich lade meine Energie durchs Nichtstun auf. Viel schlafen, ausruhen, Zeit mit Menschen verbringen, die nichts mit dem Radsport zu tun haben: das hilft mir abzuschalten. Allerdings habe ich bis jetzt noch fast keine solche Momente gehabt.
Was bedeutet dir dieses Haus persönlich?
Sehr viel. Es wird mein Rückzugsort sein, ein Symbol für Eigenständigkeit und Beständigkeit. Ich verbinde damit das Gefühl, wirklich anzukommen.
Woher nimmst du die Energie, alles unter einen Hut zu bringen – Sport, Planung, Umbau?
Ich denke, das hat mit Disziplin und Struktur zu tun. Im Sport wie im Leben gilt: Kleine Schritte führen zum Ziel. Ich plane langfristig, bleibe aber flexibel.
Elle compte parmi les cyclistes les plus titrées au monde et fait preuve, même en dehors des circuits, d’une vision à long terme. À Hindelbank, Marlen Reusser construit sa futur maison, équipée d’une installation photovoltaïque et d’un système de gestion de l’énergie intelligent développé par BKW.
Jamin Spörri, chef de projet chez Solstis Energy AG, une société du groupe BKW, en dit plus: «Nous avons installé sur le toit un système intégré d’une puissance de 44,51 kilowatts-crête, qui produit environ 44’000 kilowattheures d’électricité par an. Les modules proviennent de la société 3S à Thoune, ils sont donc fabriqués en Suisse. Grâce à cette installation photovoltaïque, l’empreinte carbone de l’ensemble du site est réduite d’environ 80%.»
Marlen, tu vis et t’entraînes actuellement à Andorre. Qu’est-ce qui te plaît particulièrement dans ce pays?
Marlen Reusser: Andorre est un haut lieu du cyclisme féminin. La principauté offre de nombreuses ascensions exigeantes et un climat méditerranéen, c’est donc un lieu d’entraînement idéal. J’y ai également déménagé depuis que j’ai rejoint ma nouvelle équipe.
Tu dis que la Suisse reste ta patrie. Que signifie pour toi le mot «patrie»?
Je me suis souvent demandé ce qui me donnait ce sentiment d’appartenance. Nous sommes le produit de notre environnement et de notre éducation. J’ai grandi à un seul endroit: Hindelbank. Les sons, les odeurs, le climat: tout cela m’est familier depuis mon enfance. C’est ça, pour moi, la patrie.
Qu’est-ce qui t’a poussé à opter pour la durabilité lors de la rénovation de ta maison?
Le plus important pour moi, c’est de réduire notre consommation d’énergie. Je me suis assurée que les pièces qui peuvent rester fraîches soient situées du côté ombragé. De plus, il est possible d’aérer toute la maison, ce qui permet de la garder fraîche en été. En ce qui concerne les matériaux, j’ai privilégié des produits régionaux à faible empreinte carbone.
Tu as également choisi d’installer des panneaux solaires. Pourquoi?
Parce que c’est tout simplement logique. Nous utilisons toute la surface du toit pour produire nous-mêmes le plus d’énergie possible. Nous en produisons même plus que nécessaire, ce qui profite également aux bâtiments voisins. Grâce au regroupement dans le cadre de la consommation propre (RCP), l’ensemble du site peut être alimenté en électricité solaire. L’excédent est injecté dans le réseau.
Quelle importance accordes-tu à l’esthétique dans cette rénovation?
Une grande importance. J’aime beaucoup le bois, les matériaux naturels et les ambiances harmonieuses. J’ai hâte de pouvoir profiter du confort de ma nouvelle maison, même si je n’y emménagerai que dans quelques années
Tu as remporté cette année le titre de championne du monde du contre-la-montre. Comment as-tu vécu ce moment?
Ça a été un moment très émouvant. Être sur le podium, entendre l’hymne national suisse… c’était quelque chose de très spécial. En regardant le public, j’ai vu des personnes qui comptent beaucoup pour moi. J’aurais aimé que cet instant dure éternellement.
Ta vie a-t-elle changé depuis que tu es devenue championne du monde?
Non, je suis toujours la même. J’ai juste un nouveau titre. Mon compagnon dit toujours: «On ne devient pas championne du monde, on l’est et on le montre pendant la course.»
Comment parviens-tu à déconnecter après de tels succès?
Je recharge mes batteries en ne faisant rien. Bien dormir, me reposer, passer du temps avec des gens qui n’ont rien à voir avec le cyclisme: tout cela m’aide à déconnecter. Mais, jusqu’à présent, je n’ai eu que très peu de moments comme ceux-là.
Que représente cette maison pour toi personnellement?
Beaucoup. Ce sera mon refuge, un symbole d’indépendance et de stabilité. Pour moi, c’est le sentiment d’avoir enfin trouvé ma place.
Où trouves-tu l’énergie nécessaire pour tout concilier: sport, planification, rénovation?
Je pense que cela tient à la discipline et à l’organisation. Dans le sport comme dans la vie, ce sont les petits pas qui mènent au but. Je planifie à long terme, mais je reste flexible.