Grâce au système solaire de Power Blox, facile à installer, cette famille du Mozambique dispose pour la première fois de lumière électrique. Photo: Power Blox

Un Suisse utilise l’énergie solaire pour apporter de la lumière en Afrique

Wie ein Schweizer Licht aus Solarstrom nach Afrika bringt

points
|
4
minutes de lecture

Sur le continent africain, 650 millions de personnes vivent sans électricité. Un Suisse a décidé de faire évoluer les choses en développant une ingénieuse boîte de stockage solaire qui peut être mise en service en un tour de main. Cette dernière est également convoitée en Suisse.

L’idée est venue à Alessandro Medici lors d’un voyage autour du monde. En 2008, il ressent le besoin de faire une pause dans sa carrière d’ingénieur électricien et se retrouve à un moment donné dans la ferme kenyane de Jochen Zeitz, l’ancien patron de Puma. C’est là que se dessine dans sa tête un projet d’avenir: alimenter en électricité des villages isolés de pays émergents par le biais de l’énergie solaire.

Die Idee kam Alessandro Medici auf einer Weltreise: 2008 brauchte er eine Pause von seinem Beruf als Elektroingenieur und landete irgendwann auf der Farm des ehemaligen Puma-Chefs Jochen Zeitz in Kenia. In seinem Kopf hatte sich bereits ein Plan für die Zukunft abgezeichnet: Er wollte sich mit Solarenergie befassen und abgelegene Dörfer in Schwellenländern mit Strom versorgen.

Les boîtes rouge vif sont présentes partout en Afrique, comme ici au Rwanda. Photo: Power Blox
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
Une installation solaire de Power Blox au milieu d'un village au Mali. Dans le cadre d'un projet de Repic – une plateforme des offices fédéraux Seco, DDC, OFEV et OFEN – quatre villages au Mali et un au Burkina Faso seront électrifiés. Photo: Power Blox
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
L’électricité solaire permet également d’alimenter des antennes WAN, dans l’optique d’assurer un réseau local d’objets connectés à Internet, comme ici au Mali. Ces antennes servent aussi à communiquer avec des compteurs à prépaiement, afin de permettre l’achat d’électricité. Photo: Power Blox
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
En Angola, Power Blox a ouvert son propre showroom. Photo: Power Blox
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
L’une des premières installations a vu le jour en Tanzanie, à Usariver, une petite localité située près d’Arusha. Photo: Power Blox
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
Une station de distribution d’électricité au Mozambique. Photo: Power Blox
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
Au Vanuatu, dans le Pacifique Sud, 17’000 foyers devraient être approvisionnés en électricité grâce à l’aide de l’entreprise suisse. Photo: Power Blox
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
Pas de partenaire pour cette catégorie d'article.

Car, en Afrique, 650 millions de personnes vivent sans électricité. Or, celle-ci est centrale pour le développement d’un pays – que ce soit pour le travail, l’école ou la santé. Son premier projet doit consister à amener l’électricité dans la ferme Zeitz grâce à l’énergie solaire et éolienne.

Mais, au lieu de cela, il devient… marchand de vaches. Il y a en effet des problèmes avec le directeur de la ferme et 350 vaches se retrouvent en attente d’être vendues. Alessandro Medici commence donc par négocier ce bétail. «C’était une aventure inoubliable», se souvient-il. En plus, il apprend à mener des affaires avec des Africains.

Une technologie solaire compliquée dans une caisse

Après cette parenthèse, il peut enfin se consacrer à son projet. «Une technologie solaire complexe n’est toutefois pas compatible avec l’Afrique», déplore Alessandro Medici. Ce continent manque en effet d’ingénieurs capables de construire les installations et d’en assurer le suivi. Alessandro Medici a alors une idée: faire disparaître la technologie solaire dans une boîte, et ainsi rendre possible l’installation d’un système d’énergie solaire en un tour de main. Plusieurs boîtiers doivent en outre pouvoir être couplés pour obtenir plus de puissance.

Le concept prend rapidement forme sur le papier. Alessandro Medici et ses partenaires remportent même l’Axpo Energy Award avec cette idée – sans pour autant disposer d’une technologie qui fonctionne. «Maintenant, ça devient sérieux», s’est alors dit Alessandro Medici. Nous sommes en 2014, année où il fonde l’entreprise Power Blox.

Il ne sait cependant pas si son idée fonctionnera. «L’interaction entre les composants d’une installation solaire est extrêmement complexe», précise-t-il. Une étude semble d’ailleurs montrer que ce n’est pas possible. Alessandro Medici y croit malgré tout et parvient à trouver une solution grâce à une collaboration avec une entreprise de Zeiningen (AG). C’est ainsi qu’est né la PBX-200, une boîte rouge vif avec un panneau solaire, un accumulateur et des prises de courant de 230 volts.

L’électricité aide l’Afrique à sortir de la pauvreté

«Notre boîte peut alimenter en électricité jusqu’à vingt foyers africains», souligne Alessandro Medici. Et si plusieurs d’entre elles sont couplées, la puissance s’additionne. L’utilisation de l’installation est si simple que même les non-initiés peuvent la faire fonctionner en quelques minutes (lire l'encadré).

Cette boîte peine toutefois à trouver des acheteurs en Afrique – elle est trop chère pour la plupart des gens. C’est pourquoi Power Blox développe dans un même temps des modèles commerciaux en collaboration avec des ONG, comme Caritas ou Lifeline Fund. Cela doit, par exemple, permettre à un village de la rembourser progressivement.

Mais revenons au tour du monde entrepris par Alessandro Medici: «Mon envie de m’engager en Afrique est née lorsque j’ai rendu visite à une Suissesse en Tanzanie», explique-t-il. C’est à ce moment qu’il se rend compte de l’importance de l’électricité en vue d’une sortie de la pauvreté de l’Afrique. Mais la plus grande difficulté, comme bien souvent, reste le financement des projets.

C’est lors d’un tour du monde qu’Alessandro Medici a eu l’idée d’alimenter les pays émergents en électricité grâce à un système solaire facile à installer. Photo: Jan Graber

Denn in Afrika leben 650 Millionen Menschen ohne Strom. Strom aber ist zentral für die Entwicklung eines Landes – sei es für die Arbeit, in der Schule oder im Gesundheitswesen. Als erstes Projekt wollte er Zeitz Farm mit Solar- und Windkraft elektrifizieren.

Stattdessen wurde er – Kuhhändler. Mit dem Leiter der Farm hatte es Probleme gegeben und 350 Kühe warteten auf den Verkauf. Also dealte Medici erst einmal mit Kühen. «Es war ein riesiges Gaudi», erinnert er sich. Und er lernte, mit Afrikanern Geschäfte abzuschliessen.

Komplizierte Solartechnologie in einer Kiste

Nach dem Kuhhandel konnte er sich endlich seinem Projekt widmen. «Die komplexe Solartechnologie ist jedoch nicht kompatibel mit Afrika», sagt Medici. Es mangle an Ingenieuren, die die Anlagen bauen und betreuen können. Medici hatte aber eine Idee: Die ganze Solartechnologie sollte in einer Box verschwinden. Mit wenigen Handgriffen sollte die Solarstromanlage installiert werden können. Zudem sollten mehrere Boxen für mehr Leistung gekoppelt werden können.

Auf dem Papier war das Konzept schnell geschrieben und prompt gewannen Medici und seine Partner damit den Axpo Energy Award – ohne eine funktionierende Technologie zu haben. «Jetzt wirds ernst», dachte Medici. Das war 2014, er gründete die Firma Power Blox.

Offen war, ob die Idee überhaupt funktionieren würde. «Das Zusammenspiel der Komponenten einer Solaranlage ist äusserst komplex», sagt er. Eine Studie beschied ihm sogar, dass es gar nicht möglich wäre. Doch er glaubte an die Idee und fand zusammen mit einem Unternehmen in Zeiningen tatsächlich eine Lösung. Es war die Geburtsstunde der PBX-200, einer knallroten Kiste mit Solarpanel, Speicher und 230-Volt-Stromanschlüssen.

Strom hilft Afrika aus der Armut

«Die Box kann bis zwanzig afrikanische Haushalte mit Strom versorgen», sagt Medici. Werden mehrere Kisten gekoppelt, addiert sich die Leistung. Die Handhabung der Anlage ist so einfach, dass sie auch von Laien in ein paar Minuten installiert werden kann (siehe Infobox).

Allerdings lässt sich die Box in Afrika nicht einfach verkaufen – sie ist für die meisten zu teuer. Deshalb entwickelt Power Blox zusammen mit NGOs wie Caritas oder Life-Line-Fund gleichzeitig Geschäftsmodelle. Sodass ein Dorf die Box zum Beispiel über die Zeit hinweg abzahlen kann.

Zurück zu Medicis Weltreise: «Meine Lust fürs Engagement in Afrika entstand beim Besuch einer Schweizerin in Tansania», sagt er. Dort sei ihm klar geworden, wie wichtig Strom ist, damit Afrika aus der Armut findet. Die grösste Schwierigkeit sei jedoch, wie so oft, die Finanzierung der Projekte.

Auf einer Weltreise kam Alessandro Medici die Idee, Schwellenländer mithilfe einer einfach zu installierenden Solaranlage mit Strom zu versorgen. Foto: Jan Graber
Première publication: 
4.3.2022
  | Dernière mise à jour: 
4.3.2022

Des utilisations diverses

Lors des interventions en cas de catastrophe de la Direction du développement et de la coopération (DDC), des PBX-200 de Power Blox sont toujours embarqués. Photo: DDC

Le PBX-200 est utilisé partout où il n’y a pas ou peu de réseau électrique – surtout dans les pays du tiers monde où celui-ci est mauvais. Actuellement, un projet est prévu dans l’archipel du Vanuatu, dans le Pacifique Sud. Près de 17’000 foyers devraient être alimentés en électricité. Plusieurs boîtiers couplés peuvent aussi alimenter tout un festival en électricité. Grâce à eux, des stations de recharge hors-réseau pour vélos électriques peuvent aussi voir le jour, tout comme la robotisation d’étables isolées. En collaboration avec Swisscom, Power Blox a également équipé 150 chalets d’alpage. Comme les PBX-200 permettent une alimentation électrique en cas de black-out, ils suscitent aussi un intérêt croissant en Suisse. Le PBX-200 fait d’ailleurs partie de l’équipement standard embarqué lors des interventions de la Direction du développement et de la coopération (DDC).

Participer au sondage
Nous enregistrons votre réponse

Vous avez déjà participé

Voir mes points

Sélectionnez une réponse

Super ! Vous gagnez:

0
points
Échanger mes points

Quel dommage !

0
Réessayez tout de suite.
Échanger mes points
Oups ! Un problème est survenu lors de la soumission du formulaire.
Nous enregistrons votre réponse

Vous avez déjà participé

Voir mes points

Sélectionnez une réponse

Super ! Vous gagnez:

points
Échanger mes points
Oups ! Un problème est survenu lors de la soumission du formulaire.
Nous enregistrons votre réponse

Vous avez déjà participé

Voir mes points

Super ! Vous gagnez:

0
points
Échanger mes points
Oups ! Un problème est survenu lors de la soumission du formulaire.

Partagez cet article

Plus d'articles