Une nouveauté mondiale venue de Suisse : de grandes serres dans lesquelles poussent toutes sortes de légumes à feuilles sans terre. Photo : Clean Greens
Eine Weltneuheit aus der Schweiz: Grosse Gewächshäuser, in denen Blattgemüse aller Art ohne Erde wächst. Foto: Clean Greens
Une nouveauté mondiale venue de Suisse: de grandes serres dans lesquelles poussent, sans terre, toutes sortes de légumes à feuilles. Photo: ZVG
Cette salade pousse sans terre
Dieser Salat wächst ohne Erde
Une salade durable cultivée dans une serre high-tech
L’insalata che cresce senza terra
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Une entreprise suisse a mis au point un procédé pour éviter que les salades ne soient transportées dans le monde entier. Le directeur commercial Bernhard Baumgartner explique dans une interview comment cela fonctionne.
Eine Schweizer Firma hat ein Verfahren entwickelt, um zu verhindern, dass Salat durch die ganze Welt gekarrt werden muss. Commercial Director Bernhard Baumgartner erklärt im Interview, wie das geht.
L’entreprise helvétique Clean Greens a élaboré un procédé qui évite le transport à travers le monde des végétaux à feuilles. Interview de Bernhard Baumgartner, directeur des ventes.
Un’impresa svizzera ha sviluppato un processo che permette di evitare che l’insalata venga scarrozzata per mezzo mondo. Intervista con il Commercial Director Bernhard Baumgartner.
Bernhard Baumgartner, qui se cache derrière Clean Greens et que fait exactement l'entreprise ?
Nous sommes une équipe de 25 personnes passionnées qui travaillent pour que les producteurs de légumes à feuilles puissent cultiver des salades et des herbes aromatiques dans leurs serres tout au long de l'année. À cette fin, nous avons mis au point un système aéroponique sans terre, dans lequel les plantes ont leurs racines dans l'air et sont arrosées par notre robot d'irrigation. Ce système est installé dans des serres de 2000 mètres carrés et plus, et Clean Greens Solutions SA couvre l'ensemble du système de production, tant du côté matériel que du côté logiciel.
Quel a été le plus grand défi lors du développement ?
Le plus grand défi a été de trouver la meilleure méthode pour apporter l'eau et les nutriments aux racines. Nous savions déjà que l'aéroponie était la meilleure technologie pour la culture des légumes-feuilles, mais c'est l'utilisation d'un robot mobile qui nous a permis d'obtenir une irrigation très régulière, afin que nos clients puissent cultiver leurs plantes avec une grande constance.
À quoi convient le procédé Aeroponics - et à quoi ne convient-il pas ?
Aujourd'hui, notre système est optimisé pour les légumes-feuilles, c'est-à-dire pour tout, de la laitue aux herbes aromatiques en passant par les feuilles de bébé. La technologie permet des cycles de production rapides et une production tout au long de l'année, ce qui nous permet de concurrencer les produits importés en termes de prix. La technologie aéroponique est également adaptée aux fraises ou aux pommes de terre, mais cela nécessite une réorganisation de notre système. Ce à quoi elle ne convient pas, ce sont toutes les vignes ou les céréales.
Pourquoi cultivez-vous horizontalement et non verticalement ?
L'orientation horizontale nous permet d'économiser un éclairage supplémentaire, puisque la lumière du soleil est gratuite. En outre, cela nous permet de ne pas surtechniciser notre système, car il doit être compétitif à court terme avec la production en plein champ. La culture verticale présente des avantages, mais uniquement sur des marchés de niche où les plantes sont très chères, car l'investissement initial ainsi que les frais courants sont très élevés.
Peut-il être utilisé partout ou la serre doit-elle être climatisée à grands frais dans les pays chauds ?
Aujourd'hui, toutes les serres high-tech sont climatisées, de sorte que notre solution pourrait fonctionner dans n'importe quel pays. Actuellement, les pays du Moyen-Orient sont un marché important pour les serres, car ils ont des programmes gouvernementaux visant à promouvoir la production alimentaire locale. Les salades et les herbes aromatiques ne sont cultivées dans le sol toute l'année qu'à quelques endroits, de sorte que nous sommes très dépendants de la météo dans ces régions. Pour les consommateurs européens, les périodes de sécheresse en Espagne sont un gros problème, car une grande partie de la production ne provient que de quelques régions. C'est pourquoi nous voyons aussi une tendance dans les pays du nord qui veulent éviter que les produits frais soient transportés par camion en quelques jours vers leurs magasins de détail, de sorte que toute l'Europe de l'ouest et du nord est aussi un marché en développement pour nous.
Nos salades ne sortiront-elles bientôt plus de terre ?
C'est possible, car au cours des dernières décennies, la production de tomates est lentement passée des champs aux serres. Aujourd'hui, la plupart des tomates vendues dans les magasins sont cultivées sous serre, et c'est la nouvelle norme pour les consommateurs.
Devrions-nous tous construire une telle serre et devenir autosuffisants à long terme ?
Nous travaillons avec de grands systèmes de production qui produisent des centaines de tonnes de salades ou d'herbes aromatiques par an. Je conseille toujours aux particuliers de cultiver quelque chose dans leur jardin ou sur leur balcon. Rien ne vaut le goût de quelque chose que l'on a cultivé soi-même et dont on a pris soin.
La durabilité et l'efficacité sont des facteurs importants. Comment les deux sont-ils garantis tout au long de la chaîne de création de valeur ?
En Europe, la plupart des serres doivent être chauffées en hiver, de sorte que la source d'énergie est un facteur important pour cultiver des plantes avec une bonne teneur en carbone. Le système que nous avons installé en France utilise la chaleur d'une usine proche, surpassant ainsi toutes les autres méthodes de production, car il consomme très peu d'énergie et réduit fortement les miles alimentaires par rapport aux importations traditionnelles.
Pour plus d'informations, voir Cleangreens-aeroponics.com.
Bernhard Baumgartner, wer steht hinter Clean Greens und was macht das Unternehmen genau?
Wir sind ein Team von 25 leidenschaftlichen Menschen, die daran arbeiten, dass Produzenten von Blattgemüse das ganze Jahr über Salat und aromatische Kräuter in ihrem Gewächshaus anbauen können. Zu diesem Zweck haben wir ein erdloses aeroponisches System entwickelt, bei dem die Pflanzen ihre Wurzeln in der Luft haben und von unserem Bewässerungsroboter besprüht werden. Das System wird in Gewächshäusern von 2000 Quadratmetern und mehr installiert und Clean Greens Solutions SA deckt das gesamte Produktionssystem auf der Hardware- und Software-Seite ab.
Was war die grösste Herausforderung bei der Entwicklung?
Die grösste Herausforderung bestand darin, die beste Methode zu finden, um Wasser und Nährstoffe zu den Wurzeln zu bringen. Wir wussten bereits, dass Aeroponic die beste Technologie für den Anbau von Blattgemüse ist, aber erst der Einsatz eines mobilen Roboters ermöglichte uns eine sehr gleichmässige Bewässerung, sodass unsere Kunden ihre Pflanzen mit grosser Beständigkeit anbauen können.
Wofür eignet sich das Aeroponics-Verfahren – und wofür nicht?
Heute ist unser System für Blattgemüse optimiert, d. h. für alles von Kopfsalat über aromatische Kräuter bis hin zu Babyblättern. Die Technologie ermöglicht schnelle Produktionszyklen und eine ganzjährige Produktion, sodass wir preislich mit importierten Produkten konkurrieren können. Die aeroponische Technologie eignet sich auch für Erdbeeren oder Kartoffeln, aber das erfordert eine Umgestaltung unseres Systems. Wofür es nicht geeignet ist, sind alle Weinreben oder Getreide.
Warum bauen Sie horizontal und nicht vertikal an?
Durch die horizontale Ausrichtung können wir zusätzliche Beleuchtung einsparen, da das Licht der Sonne kostenlos ist. Ausserdem können wir so unser System nicht übertechnisieren, denn es muss kurzfristig mit der Feldproduktion konkurrenzfähig sein. Vertikaler Anbau hat Vorteile, aber nur in Nischenmärkten, in denen die Pflanzen sehr teuer sind, da sowohl die Anfangsinvestitionen als auch die laufenden Kosten sehr hoch sind.
Lässt es sich überall anwenden oder muss das Gewächshaus in heissen Ländern aufwendig klimatisiert werden?
Heutzutage sind alle Hightech-Gewächshäuser klimatisiert, sodass unsere Lösung in jedem Land funktionieren würde. Aktuell sind die Länder des Nahen Ostens ein wichtiger Markt für Gewächshäuser, da sie Regierungsprogramme zur Förderung der lokalen Lebensmittelproduktion haben. Salat und Kräuter werden nur an wenigen Orten das ganze Jahr über im Boden angebaut, sodass wir in diesen Regionen sehr stark vom Wetter abhängig sind. Für die europäischen Verbraucher sind die Dürreperioden in Spanien ein grosses Problem, da ein grosser Teil der Produktion aus nur wenigen Regionen stammt. Daher sehen wir auch einen Trend in den nördlichen Ländern, die es vermeiden wollen, dass frische Produkte innerhalb weniger Tage per LKW zu ihren Einzelhandelsgeschäften transportiert werden, sodass ganz West- und Nordeuropa auch ein Entwicklungsmarkt für uns ist.
Kommt unser Salat bald nicht mehr aus der Erde?
Das ist möglich, denn in den letzten Jahrzehnten ging die Produktion von Tomaten langsam vom Feld auf das Gewächshaus über. Heute werden die meisten Tomaten, die in Geschäften verkauft werden, im Gewächshaus angebaut, und das ist die neue Norm für die Verbraucher.
Sollten wir uns längerfristig alle selbst solch ein Gewächshaus bauen und zu Selbstversorgern werden?
Wir arbeiten mit grossen Produktionssystemen, die Hunderte von Tonnen Salat oder Kräuter pro Jahr produzieren. Privatpersonen empfehle ich immer, etwas im Garten oder auf dem Balkon anzubauen. Nichts geht über den Geschmack von etwas, das man selbst angebaut und gehegt und gepflegt hat.
Nachhaltigkeit und Effizienz sind wichtige Faktoren. Wie wird beides entlang der gesamten Wertschöpfungskette gewährleistet?
In Europa müssen die meisten Gewächshäuser im Winter beheizt werden, sodass die Energiequelle ein wichtiger Faktor ist, um Pflanzen mit einem guten Kohlenstoffgehalt anzubauen. Das System, das wir in Frankreich installiert haben, nutzt die Wärme einer nahegelegenen Fabrik und übertrifft damit alle anderen Produktionsmethoden, da nur sehr wenig Energie verbraucht wird und die Lebensmittelmeilen im Vergleich zu den traditionellen Importen stark reduziert werden.
Weitere Informationen unter Cleangreens-aeroponics.com.
Bernhard Baumgartner, qui se cache derrière Clean Greens et que fait exactement votre entreprise?
Nous sommes une équipe de 25 personnes passionnées qui travaillons pour que les producteurs puissent cultiver des légumes à feuilles, des salades et des herbes aromatiques toute l’année dans leurs serres. C’est dans cette optique que nous avons mis au point un système aéroponique sans terre. Les plantes ont donc leurs racines dans les airs et sont arrosées par notre robot d’irrigation. Cette technologie est installée dans des serres de 2000 m² ou plus. CleanGreens Solutions SA couvre l’ensemble du système de production, que ce soit au niveau du matériel ou du logiciel.
Quel a été le plus grand défi qu’il a fallu relever lors de la phase de développement?
Nous avons dû trouver la méthode la plus adaptée pour amener l’eau et les nutriments jusqu’aux racines. Nous savions déjà que l’aéroponie représentait la meilleure technologie pour la culture des légumes à feuilles, mais c’est l’utilisation d’un robot mobile qui nous a permis d’obtenir une irrigation très régulière, de telle sorte que nos clients puissent cultiver leurs plantes avec beaucoup de constance.
À quels végétaux convient ce procédé?
Aujourd’hui, notre système est optimisé pour les légumes-feuilles, ce qui va de la laitue aux herbes aromatiques en passant par les jeunes pousses. La technologie offre des cycles de culture rapides et une production tout au long de l’année, ce qui nous permet de concurrencer les produits importés en termes de prix. La technologie aéroponique peut également s’adapter aux fraises ou aux pommes de terre, mais cela nécessite une réorganisation du système. En revanche, elle ne convient ni aux vignes, ni aux céréales.
Pourquoi cultivez-vous horizontalement, et non verticalement?
L’orientation horizontale nous permet d’économiser au niveau de l’éclairage, puisque la lumière du soleil est gratuite. En outre, cela évite de surtechniciser notre système, qui doit être compétitif à court terme avec la production réalisée dans les champs. La culture verticale présente des avantages, mais uniquement sur des marchés de niche, car l’investissement initial et les frais élevés rendent la production onéreuse.
Cette technologie peut-elle être utilisée partout, ou bien la serre doit-elle être climatisée à grands frais dans les pays où il fait chaud?
Aujourd’hui, toutes les serres high-tech sont climatisées. De fait, notre solution pourrait fonctionner n’importe où. Actuellement, les pays du Moyen-Orient représentent un marché important pour les serres, car ils ont des programmes gouvernementaux visant à promouvoir la production alimentaire locale. Les salades et les herbes aromatiques ne sont cultivées à même le sol tout au long de l’année que dans quelques régions du monde, ce qui implique une grande dépendance aux conditions météorologiques. Pour les consommateurs européens, les périodes de sécheresse en Espagne posent de gros problèmes, dans la mesure où une grande partie de la production sur le Vieux-Continent est localisée dans des zones très précises. Il y a aussi une vraie tendance dans les pays du nord, qui veulent éviter que les produits frais soient transportés par camion, durant des jours, vers leurs magasins de détail. Autant dire que toute l’Europe de l’Ouest et du Nord représente également pour nous un marché en plein développement.
Nos salades ne sortiront-elles bientôt plus de terre?
C’est possible. Au cours des dernières décennies, la production de tomates n’est-elle pas lentement passée des champs aux serres? Aujourd’hui, la plupart de celles qui sont vendues dans les magasins sont cultivées sous serre, et c’est devenu la nouvelle norme pour les consommateurs.
À plus long terme, devrons-nous tous construire nous-mêmes de telles serres et devenir autosuffisants?
Nous travaillons avec des entreprises qui produisent des centaines de tonnes de salades ou d’herbes aromatiques chaque année. Cela dit, je conseille toujours aux particuliers de cultiver eux-mêmes dans leur jardin ou sur leur balcon, car rien ne vaut le goût d’un aliment dont on s’est occupé.
La durabilité et l’efficacité sont des facteurs primordiaux. Comment les garantir tout au long de la chaîne de valeur?
En Europe, la plupart des serres doivent être chauffées en hiver, ce qui rend le facteur énergétique très important dans la culture des plantes, qui doivent avoir une bonne teneur en carbone pour grandir. Le système que nous avons installé en France utilise la chaleur d’une usine de proximité, surpassant ainsi toutes les autres méthodes de production, car il consomme très peu d’énergie et réduit fortement les distances de transport par rapport aux importations traditionnelles.
Pour plus d’informations, cliquez ici.
Chi c’è dietro Clean Greens e cosa produce di preciso questa impresa?
Siamo un team composto da 25 entusiaste persone che lavorano par far sì che i produttori di verdure a foglia possano coltivare insalata ed erbe aromatiche nelle loro serre durante tutto l’anno. Per questo abbiamo sviluppato un sistema aeroponico senza terra in cui le piante crescono con le radici esposte all’aria e vengono innaffiate direttamente dal nostro robot per l’irrigazione. Il sistema è stato installato in serre da oltre 2000 m2 e CleanGreens Solutions SA copre l’intero sistema produttivo per quanto riguarda hardware e software.
Qual è stata la sfida maggiore durante lo sviluppo?
La sfida più grande è stata trovare il metodo migliore per portare acqua e sostanze nutritive alle radici. Sapevamo già che l’aeroponica era la tecnologia migliore per la coltivazione delle verdure a foglia ma l’impiego di un robot mobile permette un’irrigazione equilibrata e fa sì che i nostri clienti possano coltivare le loro piante con maggiore costanza.
Per quali piante è adatta la procedura aeroponica e per quali no?
Oggi il nostro sistema è ottimizzato per le verdure a foglia ossia per tutto ciò che va dall’insalata cappuccio, alle erbe aromatiche fino alle baby leaf. Questa tecnologia permette cicli produttivi più rapidi e una produzione costante durante l’anno. In questo modo è possibile fare concorrenza ai prodotti importati. La tecnologia aeroponica è adatta anche per patate e fragole ma questo richiede una modifica del nostro sistema. Non è invece adatto per la vite o per i cereali.
Perché coltivate in orizzontale e non in verticale?
Grazie alla coltivazione orizzontale possiamo evitare di installare un’illuminazione supplementare: la luce solare è gratuita. Inoltre, permette di non tecnicizzare eccessivamente il sistema per far sì che anche sul breve periodo sia concorrenziale con la produzione in campo aperto. La coltivazione verticale offre numerosi vantaggi ma solo per i mercati di nicchia in cui le piante sono molto costose poiché i costi di investimento iniziali e i costi ricorrenti sono molto elevati.
È possibile impiegarla dappertutto o nei Paesi più caldi la serra dovrà essere climatizzata?
Al giorno d’oggi, tutte le serre high tech sono climatizzate. La nostra soluzione potrà quindi essere impiegata in tutti i Paesi. Attualmente, i Paesi del Vicino Oriente rappresentano un mercato importante per le serre: i programmi governativi promuovono la produzione locale di alimenti. Insalata ed erbe aromatiche possono essere coltivate in terra durante tutto l’anno solo in pochi Paesi e anche in queste regioni la produzione è strettamente dipendente dalle condizioni meteorologiche. Per i consumatori europei, i periodi di siccità in Spagna sono un problema importante poiché la maggior parte dei prodotti provengono da poche regioni. Vediamo inoltre un trend importante nei Paesi del Nord che vogliono evitare che i prodotti freschi vengano trasportati per giorni nei camion fino ai loro negozi al dettaglio. L’intera Europa occidentale e settentrionale rappresenta quindi per noi un mercato in cui svilupparsi.
La nostra insalata verrà presto coltivata senza terra?
È possibile. Negli ultimi decenni la produzione di pomodori si è spostata lentamente dai campi alle serre. Oggi, la maggior parte dei pomodori venduti nei negozi viene coltivata in serra e questa è la nuova norma per i consumatori.
A lungo termine, dovremmo tutti costruirci una serra di questo tipo e produrre autonomamente i nostri alimenti?
Lavoriamo con grandi sistemi produttivi che producono ogni anno centinaia di tonnellate di insalata o erbe aromatiche. Ai privati consiglio sempre di coltivare qualcosa in giardino o sul balcone. Niente batte il sapore di qualcosa che viene coltivato, curato e raccolto con le proprie mani.
Sostenibilità ed efficienza sono fattori importanti. Come si può garantirli entrambi lungo tutta la catena di valore aggiunto?
In Europa, la maggior parte delle serre deve essere riscaldata durante l’inverno. La fonte energetica è quindi un fattore importante per coltivare le piante con un buon bilancio di anidride carbonica. Il sistema che abbiamo installato in Francia sfrutta il calore di una fabbrica adiacente e supera quindi tutti gli altri metodi di produzione: viene consumata pochissima energia e le distanze di trasporto vengono nettamente ridotte rispetto alle importazioni tradizionali.
Ulteriori informazioni su cleangreens-aeroponics.com