Le Dolder Grand mise sur le système d'éclairage intelligent de LEDCity dans son parking.
Das Dolder Grand setzt in der Parkgarage auf das intelligente Beleuchtungssystem von LEDCity.
L’hôtel zurichois Dolder Grand mise, dans son parking, sur le système d’éclairage intelligent de LEDCity.
Nel suo garage, il Dolder Grand punta sul sistema di illuminazione smart di LEDCity.
"Dans les bâtiments commerciaux, la lumière est généralement gaspillée"
«In Geschäftsgebäuden wird das Licht meistens verschwendet»
Une révolution en matière de consommation d’énergie dans les bâtiments commerciaux
«Green Business Award» per un sistema di illuminazione smart
points
|
3
minutes de lecture
Avec une approche avant-gardiste de la technologie d'éclairage, LEDCity a convaincu le jury du "Green Business Award". Le CEO Patrik Deuss donne un aperçu de la genèse et des prochaines étapes de l'entreprise.
Mit einem zukunftsweisenden Ansatz in der Lichttechnologie überzeugt LEDCity die Jury des «Green Business Awards». CEO Patrik Deuss gibt Einblicke in die Entstehungsgeschichte und die nächsten Schritte des Unternehmens.
Grâce à son approche avant-gardiste de la technologie d’éclairage, LEDCity a convaincu le jury du «Green Business Award». Patrik Deuss, son CEO, revient sur la genèse et les prochaines étapes qui attendent son entreprise.
Grazie a un approccio futuristico alle tecnologie di illuminazione, LEDCity ha convinto la giuria del «Green Business Awards». Il CEO Patrik Deuss ci racconta come è nata l’impresa e quali saranno i prossimi passi.
Patrik Deuss, tous ceux qui ont déjà travaillé dans un bureau connaissent ce phénomène : la lumière est allumée alors qu'il n'y a personne.
Dans un bâtiment commercial, environ 30 % de l'électricité est utilisée pour l'éclairage. Et c'est vrai : La plupart du temps, elle est gaspillée. De plus, les systèmes d'éclairage n'ont pas vraiment évolué au cours des trente ou quarante dernières années.
Pourquoi ?
Le secteur de l'immobilier et de l'énergie est un secteur plutôt conservateur. Tantôt des néons, tantôt des ampoules à incandescence sont apparus sur le marché. Les détecteurs de mouvement qui sont utilisés sont commandés manuellement par câble quelque part dans une armoire électrique. De plus, dans ce secteur, beaucoup de choses sont planifiées : tu as un architecte qui veut planifier le bâtiment comme il l'a fait pour les bâtiments précédents. La pression vient plutôt du côté de l'énergie, qui n'est pas très importante pour le constructeur du bâtiment, car les coûts sont ensuite supportés par le locataire.
Il semble toutefois que quelque chose soit en train de changer.
Les bâtiments sont désormais classés en fonction de leur efficacité énergétique - il a d'abord fallu que la pression politique s'exerce en ce sens. Maintenant, les choses avancent. Mais le secteur de l'éclairage est encore une industrie classique qui ne produit pas tous les jours une nouvelle start-up.
Mais vous avez créé une start-up dans ce domaine. Comment cela s'est-il passé ?
J'ai procédé de manière assez analytique. Je me suis demandé : quels sont les problèmes auxquels nous sommes confrontés en tant que société en ce qui concerne le changement climatique ? Tesla est une solution pour l'électromobilité. Planted pour l'alimentation. Mais qu'en est-il de l'éclairage ? J'ai identifié un potentiel énorme et inexploité, car l'éclairage est encore responsable d'une grande partie de la consommation d'électricité.
Le système d'éclairage de LEDCity est équipé de capteurs qui mesurent exactement quelle lumière est réellement nécessaire à un moment donné. Que mesurent les capteurs ?
Les capteurs mesurent par radar la présence de personnes, la luminosité, les mouvements, la température, l'humidité et quelques autres possibilités d'optimisation. En fin de compte, il s'agit de compenser la lumière naturelle. C'est ce que fait chaque luminaire individuellement, mais aussi en communication avec tous les luminaires du système.
De ce point de vue, il semble assez incroyable que personne n'ait encore eu cette idée d'utiliser l'éclairage de manière plus efficace.
Il y a des entreprises, mais elles s'y prennent un peu différemment. Notre technologie est déjà unique en son genre, car la commande est intégrée dans chaque ampoule. Et bien sûr, on pourrait aussi acheter soi-même des capteurs et des lampes LED, utiliser davantage de détecteurs de mouvement et commander ainsi la lumière. Mais ce serait plus cher et plus complexe, il n'y a pas de technologie sophistiquée derrière et beaucoup de choses devraient être programmées à la main.
Pourquoi se concentrer sur les bâtiments commerciaux ? N'y aurait-il pas également un grand potentiel dans le domaine privé ?
C'est toujours une question de focalisation. Nous nous sommes rendu compte que le B2B était le plus évolutif. Nous voulons en fin de compte avoir un impact. Nous n'irions pas aussi loin avec les ménages privés. Les exigences sont très différentes : les clients professionnels veulent automatiser et avoir des coûts bas. Dans le domaine de l'éclairage extérieur, les exigences seraient également différentes.
LEDCity existe depuis 2017. Quels sont les défis auxquels vous êtes confrontés aujourd'hui ?
L'un des défis est certainement le marché, qui est assez inerte. Un travail de persuasion est nécessaire. Le fait d'avoir remporté le "Green Business Award" est ici d'une grande aide. Car le changement durable a besoin de sensibilisation et d'information. Si cela nous permet d'atteindre davantage de propriétaires immobiliers, c'est super.
À ce propos, nous vous félicitons pour votre gain ! Comment l'expliquez-vous ?
D'une part, nous avons une super équipe qui travaille dur. D'autre part, nous combinons bien l'écologie et l'économie. On n'économise pas seulement de l'énergie, mais aussi de l'argent.
Patrik Deuss, alle, die schon mal in einem Büro gearbeitet haben, kennen es: Das Licht brennt, obwohl niemand da ist.
In einem Geschäftsgebäude werden etwa 30 Prozent des Stroms fürs Licht gebraucht. Und es stimmt: Meistens wird es verschwendet. Hinzu kommt: Die Beleuchtungssysteme haben sich in den letzten dreissig, vierzig Jahren nicht wirklich weiterentwickelt.
Warum?
Die Immobilien- und Energiebranche ist eine eher konservative Branche. Es kamen mal Neonröhren, mal Glühbirnen auf den Markt. Die Bewegungsmelder, die eingesetzt werden, werden irgendwo in einem Schaltschrank manuell mit Kabel gesteuert. Zudem läuft in dem Business viel über Plan: Du hast einen Architekten, der das Gebäude so planen will, wie er frühere Gebäude geplant hat. Der Druck kommt nun eher von der Energieseite, diese wiederum ist für den Gebäudebauer nicht sehr relevant, weil die Kosten später der Mieter trägt.
Es scheint sich allerdings doch etwas zu ändern.
Nun werden die Gebäude nach Energieeffizienz klassifiziert – dazu musste erst der politische Druck kommen. Jetzt geht es vorwärts. Aber die Lichtbranche ist noch immer eine klassische Industrie, die nicht jeden Tag ein neues Start-up hervorbringt.
Sie aber haben ein Start-up in diesem Bereich gegründet. Wie kam es dazu?
Ich bin recht analytisch vorgegangen. Ich fragte mich: Was sind die Probleme, vor denen wir als Gesellschaft stehen in puncto Klimawandel? Tesla ist eine Lösung für Elektromobilität. Planted für Nahrungsmittel. Was aber ist mit der Beleuchtung? Ich erkannte ein riesiges, unausgeschöpftes Potenzial, denn die Beleuchtung ist noch immer für einen Grossteil des Stromverbrauchs verantwortlich.
Das Beleuchtungssystem von LEDCity ist mit einer Sensorik ausgestattet, die genau misst, welches Licht gerade tatsächlich gebraucht wird. Was messen die Sensoren?
Die Sensoren messen über Radar Anwesenheiten von Personen, Helligkeit, Bewegung, Temperatur, Feuchtigkeit und einige weitere Optimierungsmöglichkeiten. Schlussendlich geht es darum, das natürliche Licht zu kompensieren. Das macht jede Leuchte einzeln, aber auch in Kommunikation mit allen Leuchten im System.
Von hier aus gesehen klingt es ziemlich unglaublich, dass noch niemand auf diese Idee gekommen ist, Beleuchtung effizienter einzusetzen.
Es gibt Unternehmen, aber die gehen es etwas anders an. Unsere Technologie ist schon einzigartig, da die Steuerung in jedem Leuchtmittel integriert ist. Und natürlich könnte man auch selbst Sensoren und LED-Leuchten kaufen, mehr Bewegungsmelder einsetzen und so das Licht steuern. Aber das wäre teurer und komplexer, da steckt nicht die ausgeklügelte Technologie dahinter und vieles müsste von Hand programmiert werden.
Warum eigentlich der Fokus auf Geschäftsgebäude? Gäbe es nicht auch ein grosses Potenzial im privaten Bereich?
Es ist immer eine Fokussache. Wir merkten, dass das B2B-Geschäft am skalierbarsten ist. Wir wollen schliesslich einen Impact erzielen. Mit Privathaushalten kämen wir nicht so weit. Die Anforderungen sind ganz anders: Geschäftskunden wollen automatisieren und tiefe Kosten haben. Auch in der Aussenbeleuchtung wären die Anforderungen wieder anders.
LEDCity existiert seit 2017. Vor welchen Herausforderungen stehen Sie heute?
Eine Herausforderung ist sicher der Markt, der recht träge ist. Es braucht Überzeugungsarbeit. Der Gewinn des «Green Business Awards» ist hier eine grosse Hilfe. Denn nachhaltiger Wandel braucht Sensibilisierung und Aufklärung. Wenn wir dadurch mehr Immobilieneigentümer und -eigentümerinnen erreichen, dann ist das super.
Apropos: Herzlichen Glückwünsch zum Gewinn! Wie erklären Sie sich diesen?
Einerseits haben wir ein super Team, das hart arbeitet. Andererseits verbinden wir Ökologie und Ökonomie gut. Man spart nicht nur Energie, sondern eben auch Geld.
Patrik Deuss, tous ceux qui ont déjà travaillé dans un bureau le savent: la lumière est allumée alors qu’il n’y a personne.
Dans un bâtiment commercial, environ 30% de l’électricité est utilisée pour l’éclairage. Et c’est vrai, la plupart du temps, elle est gaspillée. De plus, les systèmes d’éclairage n’ont pas vraiment évolué au cours des trente ou quarante dernières années.
Pourquoi?
Le secteur de l’immobilier et de l’énergie est plutôt conservateur. On a soit vu apparaître des tubes au néon, soit des ampoules à incandescence. Quant aux détecteurs de mouvements qui sont utilisés, ils sont commandés manuellement, par câble, quelque part dans une armoire électrique. En outre, dans ce domaine, beaucoup de choses sont préétablies: vous avez un architecte qui veut planifier le bâtiment comme il l’a fait pour les précédents dont il a eu la charge. La pression vient maintenant plutôt du côté du secteur de l’énergie, même si elle n’est toutefois pas très importante pour le constructeur de bâtiments, car les coûts sont ensuite supportés par le locataire.
Il semble cependant que les choses soient en train de bouger…
Sous la pression politique, les bâtiments sont désormais classés en fonction de leur efficacité énergétique. Maintenant, les choses avancent. Mais le secteur de l’éclairage est encore une industrie classique; de nouvelles start-ups ne pointent pas tous les jours à l’horizon.
Vous avez malgré tout créé une start-up dans ce domaine. Comment en êtes-vous arrivé là?
J’ai procédé de manière assez analytique. Je me suis demandé quels sont les problèmes auxquels notre société est confrontée à l’aune du changement climatique. Tesla est une solution pour l’électromobilité. Planted pour l’alimentation. Mais qu’en est-il de l’éclairage? Je me suis vite rendu compte qu’il y avait un potentiel énorme et inexploité, car l’éclairage est encore responsable d’une grande partie de la consommation d’électricité.
Le système d’éclairage de LEDCity est équipé de capteurs qui mesurent exactement quelle lumière est réellement nécessaire à un moment donné. Comment fonctionnent-ils?
Les capteurs mesurent par radar la présence de personnes, la luminosité, les mouvements, la température, l’humidité et quelques autres données qui offrent des possibilités d’optimisation. En fin de compte, il s’agit de compenser la lumière naturelle. Chaque luminaire le fait individuellement, mais aussi en communiquant avec tous ceux du système.
Il semble assez incroyable que personne n’ait encore eu l’idée d’utiliser l’éclairage de manière plus efficace.
Certaines entreprises s’y sont attelées, mais elles s’y prennent un peu différemment. Notre technologie est unique en son genre, car la commande est intégrée dans chaque source lumineuse. Bien évidemment, une personne pourrait acheter elle-même des capteurs et des lampes LED, multiplier les détecteurs de mouvements et commander ainsi l’éclairage, mais cela reviendrait plus cher et ce serait plus complexe à gérer. Comme il n’y a pas de technologie sophistiquée là-derrière, beaucoup de choses devraient être programmées manuellement.
Pourquoi se concentrer sur les bâtiments commerciaux? N’y a-t-il pas aussi un grand potentiel dans le domaine privé?
C’est toujours une question de choix. Nous avons constaté que le secteur B2B était le plus évolutif et qu’il permettait d’avoir le plus grand impact. Nous ne pourrions pas aller aussi loin avec les ménages privés. Les exigences sont très différentes: les clients professionnels veulent automatiser et avoir des coûts bas. Dans l’éclairage extérieur aussi, les exigences seraient toutes autres.
LEDCity existe depuis 2017. Quels sont les défis auxquels vous êtes confrontés aujourd’hui?
L’un des challenges tient certainement au fait que le marché est assez inerte. Un travail de persuasion est nécessaire. Notre victoire au «Green Business Award» sera d’une grande utilité. Car le changement durable nécessite d’être sensibilisé et informé. Si cela nous permettait d’atteindre davantage de propriétaires immobiliers, ce serait super.
À ce propos, toutes nos félicitations pour votre victoire! Comment l’expliquez-vous?
D’une part, nous avons une magnifique équipe qui travaille dur. D’autre part, nous combinons bien l’écologie et l’économie, ce qui nous permet d’épargner de l’énergie, mais aussi de l’argent.
Patrik Deuss, chiunque abbia già lavorato in un ufficio lo sa bene: le luci restano accese anche quanto non c’è nessuno.
In un edificio commerciale, il 30 per cento dell’elettricità viene utilizzato per l’illuminazione. E sì, sono d’accordo: per la maggior parte viene sprecato. Aggiungo anche che negli ultimi trenta, quarant’anni, i sistemi di illuminazione non hanno beneficiato di nessuno sviluppo rilevante.
Perché?
I settori immobiliari e dell’energia sono tra i più conservativi. Sul mercato ci sono ancora i tubi al neon e le lampadine alogene. I sensori di movimento installati vengono ancora regolati manualmente tramite cavi da una cassetta degli interruttori da qualche parte nell’edificio. Inoltre, in questo settore molto si basa sulla pianificazione: abbiamo architetti che vogliono disegnare gli edifici come li hanno sempre disegnati. La pressione arriva oggi soprattutto dal punto di vista dell’energia ma questa non è di particolare importanza per il costruttore poiché i costi saranno un problema dell’inquilino.
Ma ora finalmente qualcosa sta cambiando.
Ora gli edifici vengono classificati secondo la loro efficienza energetica: è stata necessaria una pressione da parte della politica ma stiamo finalmente avanzando. Il settore dell’illuminazione resta comunque un’industria classica che non genera ogni giorno una nuova start-up.
Lei però ha deciso di fondare una start-up proprio in questo settore. Come mai questa decisione?
Ho proceduto in modo analitico. Mi sono chiesto: quali sono i problemi con cui ci troviamo confrontati come società per quanto riguarda i cambiamenti climatici? Tesla offre una soluzione per la mobilità elettrica. Planted per l’alimentazione. E per l’illuminazione? Ho constatato un enorme potenziale non sfruttato poiché l’illuminazione è responsabile di una buona parte del consumo di elettricità.
Il sistema di illuminazione di LEDCity è dotato di un sensore che calcola con esattezza quanta luce è effettivamente necessaria. Cosa misurano i sensori?
I sensori misurano tramite un radar la presenza di persone, la luminosità, i movimenti, la temperatura, l’umidità e tante altre possibilità di ottimizzazione. In fin dei conti si tratta di compensare la mancanza di luce naturale. Di questo si occupa ogni luce singolarmente ma anche in comunicazione con le altre luci dello stesso sistema.
Vista dall’esterno, sembra davvero inverosimile che nessuno abbia mai pensato prima a rendere più efficiente l’illuminazione.
Ci sono alcune imprese che però si occupano di aspetti leggermente differenti. La nostra tecnologia è unica poiché la gestione è integrata in ogni singolo punto di illuminazione. Naturalmente, ognuno di noi potrebbe comprare autonomamente sensori e luci LED, installare un numero maggiore di sensori di movimento e quindi gestire così il sistema di illuminazione. Sarebbe però più costoso e complesso poiché non c’è una tecnologia smart a gestire il tutto ed è necessario programmare manualmente.
Perché il focus sugli edifici commerciali? Non c’è un potenziale maggiore nel settore privato?
È sempre una questione di focus. Ci siamo accorti che il settore B2B era il più scalabile. Miravamo ad avere un impatto importante. Con il settore privato non saremmo arrivati così lontano. Le richieste sono molto diverse: i clienti commerciali vogliono automazione e costi ridotti. Anche nell’illuminazione esterna le richieste sono molto diverse.
LEDCity esiste dal 2017. Quali sfide vi si presentano oggi?
Una delle sfide è sicuramente il mercato che attualmente è molto pigro. Serve un importante lavoro di persuasione. L’ottenimento del «Green Business Awards» è di grande aiuto. La svolta verso la sostenibilità necessita di sensibilizzazione e chiarezza. Se grazie a essi riuscissimo a raggiungere un numero maggiore di proprietari di immobili, sarebbe fantastico.
A proposito: congratulazioni per la vittoria! Come se la spiega?
Da una parte, abbiamo un team davvero super che lavora sodo. Inoltre combiniamo alla perfezione ecologia ed economia: riduciamo il consumo di energia e permettiamo anche di risparmiare denaro.
