«Qui s’intéresserait aux machines à laver, aux réfrigérateurs et autres appareils ménagers?», se demandaient Eric Bush et ses partenaires. En tant que membres d’une agence en faveur de l’efficacité énergétique, ils s’étaient jusqu’alors contentés de donner des conseils à leur entourage. L’intérêt serait-il aussi présent à l’échelle d’un pays comme la Suisse? La réponse sera oui.
«Dès le début, nous avons enregistré entre 1000 et 2000 visites de pages par jour», explique Eric Bush. Pour cette petite structure qui fonctionnait comme une start-up, c’était le premier indicateur d’un succès possible pour Topten.ch. Aujourd’hui, la plateforme compte 2,1 millions de vues et plus de 500’000 visiteurs par an.
Le meilleur produit en fonction de ses besoins
«Dès le début, notre objectif était le respect de l’environnement», souligne Eric Bush. L’homme, désormais âgé de 63 ans, cite comme moteur son amour de la nature, la protection du climat et l’utilisation la plus limitée possible de l’énergie nucléaire. Très tôt, ce physicien de formation, titulaire d’un doctorat, s’est intéressé aux questions énergétiques. «Ce secteur me permettait de faire bouger davantage les choses qu’en faisant de la recherche», dit-il rétrospectivement. Il trouve alors le travail de ses rêves dans un bureau de planification électrique.
Il se met ensuite à son compte en tant qu’expert en énergie et développe différents projets propices à l’efficacité énergétique. Topten.ch était l’un d’entre eux. Eric Bush explique le succès de ce guide en ligne par le fait qu’il ne représente pas une forme «d’extrémisme vert».
Quand les produits ne sont pas convaincants, on n’atteint pas forcément le nombre de dix articles, contrairement à ce que pourrait laisser croire le nom du site. Celui-ci n’établit pas non plus de classement. Et lors de sa sélection, l’équipe essaie toujours de se mettre à la place des consommateurs et de définir les critères les plus pertinents. Outre le label énergétique et les aspects techniques, il s’agit aussi de savoir dans quel cadre un appareil est utile. «Les gens doivent pouvoir trouver le meilleur appareil en fonction de leurs propres besoins», insiste Eric Bush.
Jusqu’en Amérique du Sud
Au début, les fabricants dont les marchandises n’étaient pas respectueuses de l’environnement étaient mécontents. Ils reprochaient à Topten.ch de fausser le marché et menaçaient de poursuites judiciaires. «Finalement, ce n’est jamais arrivé», avoue Eric Bush en souriant.
En 2004, cette fine équipe a décidé d’expatrier son concept à l’étranger et a trouvé des organisations en Autriche et en France qui ont lancé leur propre plateforme. Deux ans plus tard, elle a même obtenu un contrat avec la Commission européenne afin qu’un Topten.eu paneuropéen soit développé, ce qui représentait un total de 15 équipes dans autant de pays.
Dans l’intervalle, Topten a aussi vu le jour en Argentine, au Brésil, au Chili et au Pérou. De plus, une collaboratrice de Topten travaille sur le thème de l’efficacité énergétique dans le cadre du protocole de Montréal, un accord sur le droit de l’environnement de l’Organisation des Nations unies. «Nous n’aurions pas imaginé cela en 2000», lâche Eric Bush, ravi.
Denn wer würde sich schon für Waschmaschinen, Kühlschränke und andere Haushaltsgeräte interessieren, fragten sich Bush und seine Partner. Als Mitglieder einer Agentur für Energieeffizienz hatten sie zwar im persönlichen Umfeld immer wieder Tipps zu umweltfreundlichen Geräten gegeben. Wäre das Interesse im Rest der Schweiz aber auch da? Es war.
«Von Beginn weg verzeichneten wir zwischen 1000 und 2000 Seitenaufrufe pro Tag», sagt Bush. Für die acht Kollegen, die wie ein Start-up funktionierten, war es ein erstes Zeichen, dass Topten.ch Erfolg haben könnte. Heute zählt Topten.ch 2,1 Millionen Aufrufe und über 500'000 Besuchende pro Jahr.
Das beste Produkt für individuelle Bedürfnisse
«Unser Ziel war von Anfang an die Umweltverträglichkeit», sagt Bush. Als Antrieb nennt der 63-Jährige seine Liebe zur Natur, den Klimaschutz und den Respekt vor der Nuklearenergie. Schon früh interessierte sich der studierte Physiker mit Doktortitel für Energiefragen. «In der Energie konnte ich mehr bewegen als in der Forschung», sagt er rückblickend. In einem Elektroplanungsbüro fand er seinen Traumjob.
Als er sich später als Energieexperte selbstständig machte und verschiedene Projekte für die Energieeffizienz entwickelte, war Topten.ch zuerst nur eines davon. Den Erfolg des Online-Ratgebers erklärt sich Bush auch damit, dass sie bewusst nicht im «grasgrünen Kleid» daherkommt.
Gezeigt würden nicht exakt zehn Produkte und eine Rangliste bestehe ebenfalls nicht. Das siebenköpfige Team versuche sich bei der Auswahl der Produkte stets in die Köpfe der Konsumierenden reinzuversetzen und die sinnvollsten Kriterien festzulegen. Dazu gehören neben dem Energielabel und technischen Aspekten auch, in welchem Rahmen ein Gerät Sinn macht. «Die Leute sollen das beste Gerät für ihre individuellen Ansprüche finden», sagt Bush.
Bis nach Südamerika
Weniger Freude hatten zu Beginn die Hersteller, deren Waren nicht für Umweltverträglichkeit standen. Topten.ch würde Marktverzerrung betreiben, lautete der Vorwurf mit der Androhung rechtlicher Schritte. «Am Ende passierte nie etwas», sagt Bush schmunzelnd.
Im Gegenteil: 2004 wagte das Team den Schritt ins Ausland und fand in Österreich und Frankreich Organisationen, die eigene Topten-Plattformen starteten. Zwei Jahre später erhielt das Team den Zuschlag der europäischen Kommission für ein pan-europäisches Topten.eu mit insgesamt 15 Teams in ebenso vielen Ländern.
Mittlerweile existiert Topten auch in Argentinien, Brasilien, Chile und Peru. Und eine Topten-Mitarbeiterin arbeitet beim Thema Energieeffizienz im Montreal-Protokoll mit, einem Abkommen zum Umweltrecht der UNO. «Das hätte unser Grüppchen im Jahr 2000 schon nicht gedacht», sagt Bush und schmunzelt.
