Pour la collection "We only look expensive, we only look cheap", NCCFN a coopéré avec Rework. Les clientes et clients devaient négocier le prix des vêtements avec les vendeurs. Photo : NCCFN © 2022

Malgré la coopération avec Adidas, cette marque de mode bernoise ne veut rien vendre

Trotz Adidas-Kooperation will dieses Berner Modelabel nichts verkaufen

Ce label de mode bernois ne veut pas vendre à tout prix, mais faire réfléchir

Nonostante la collaborazione con Adidas, l’obiettivo di NCCFN non sono le vendite

points
|
4
minutes de lecture

Le label de mode bernois NCCFN reflète les problèmes de la branche de la mode avec ses collections upcycling. Des coopérations avec Adidas et les Young Boys de Berne le montrent : Leur action rencontre un écho favorable.

Plus de gens connaissent probablement le travail de Nina Jaun que son nom : La designer a notamment réalisé les costumes du film film suisse "Mad Heidi"Elle a également réalisé le stylisme des clips musicaux de Nativ et Lo & Leduc et a lancé le label de mode NCCFN.

Le succès de la Bernoise n'est pas dû au hasard. La jeune femme, aujourd'hui âgée de 33 ans, évolue dans le secteur de la mode depuis son adolescence : de son apprentissage de couturière à son emploi de vendeuse chez H&M, en passant par son travail pour le label Jahnkoy à New York. "J'ai rapidement remarqué que quelque chose ne tournait pas rond", explique Jaun dans un entretien avec 20 Minuten.

Dans l'industrie de la mode, divers aspects négatifs de la mondialisation se rencontrent. Par exemple, selon les Nations Unies, l'industrie de la mode est responsable de jusqu'à dix pour cent desémissions mondialesde CO2. En même temps, le secteur produit 92 millions de tonnes de déchets textiles par an. La production textile a néanmoins doublé depuis l'an 2000 - et entre 2015 et 2030, les déchets textiles du secteur devraient augmenter de 60 pour cent.

Wahrscheinlich kennen mehr Leute Nina Jauns Arbeit als ihren Namen: Die Designerin verantwortete etwa die Kostüme im Schweizer Film «Mad Heidi», das Styling bei Musikvideos von Nativ und Lo & Leduc – und sie initiierte das Modelabel NCCFN.

Die erfolgreiche Arbeit der Bernerin kommt nicht von ungefähr. Die heute 33-Jährige ist seit ihrer Jugend in der Modebranche unterwegs: von der Schneiderlehre über den Verkaufsjob bei H&M bis zur Arbeit beim Label Jahnkoy in New York. «Ich merkte rasch, dass irgendetwas einfach falsch läuft», sagt Jaun im Gespräch mit 20 Minuten.

In der Modebranche treffen diverse Schattenseiten der globalisierten Welt aufeinander. Zum Beispiel verantwortet die Modeindustrie gemäss Vereinten Nationen bis zu zehn Prozent der globalen CO2-Emissionen. Gleichzeitig produziert die Branche geschätzte 92 Millionen Tonnen Textilabfälle pro Jahr. Die Textilproduktion hat sich seit dem Jahr 2000 trotzdem verdoppelt – und zwischen 2015 und 2030 sollen die Textilabfälle der Branche um 60 Prozent zunehmen.

Le grand public connaît probablement davantage son travail que son nom. La designer Nina Jaun a en effet été responsable des costumes du film suisse «Mad Heidi», du stylisme des clips musicaux de Nativ et Lo & Leduc et a lancé le label de mode NCCFN.

Le succès de cette Bernoise ne tient pas au hasard. Aujourd’hui âgée de 33 ans, elle évolue dans le milieu de la mode depuis sa jeunesse. Nina Jaun a fait un apprentissage de couturière, a été vendeuse chez H&M, puis a travaillé pour le label Jahnkoy, à New York. «J’ai rapidement remarqué que quelque chose ne tournait pas rond», explique-t-elle dans un entretien donné à 20 Minutes.

Dans l’industrie de la mode, différents aspects négatifs du monde globalisé se rencontrent. Les Nations Unies évoquent notamment sa responsabilité dans les émissions mondiales de CO2 – jusqu’à 8%. Dans un même temps, ce milieu produit environ 92 millions de tonnes de déchets textiles par an. La production textile a malgré tout doublé depuis l’an 2000. Entre 2015 et 2030, les déchets textiles de la branche devraient même augmenter de 60%.

Probabilmente, molto conoscono Nina Jaun più per il suo lavoro che per il suo nome: la designer ha creato i costumi per il film svizzero Mad Heidi, ha curato lo styling dei video musicali di Nativ e Lo & Leduc e ha lanciato il marchio di moda NCCFN.

Il successo del lavoro della bernese non è un caso. L’oggi trentatreenne lavora fin dalla prima gioventù nel settore della moda: dall’apprendistato come sarta, al lavoro di commessa presso H&M fino all’impiego presso il marchio Jahnkoy a New York. «Ho capito in fretta che c’era qualcosa che non andava», spiega Jaun a 20 minuti.

Nel settore della moda sono presenti tante delle ombre che affliggono l’intero mondo globalizzato. Secondo le Nazioni Unite, l’industria della moda è ad esempio responsabile di fino all’otto per cento delle emissioni globali di CO2. Al contempo, il settore produce circa 92 milioni di tonnellate di rifiuti tessili ogni anno. La produzione di stoffe è inoltre raddoppiata rispetto al 2000 e tra il 2015 3 il 2030 si stima che i rifiuti tessili prodotti dal settore aumenteranno del 60 per cento.

Le dernier projet de NCCFN s'intitule "No thing is forever". Pour celui-ci, le collectif a collaboré avec les Young Boys de Berne. Photo : NCCFN © 2022
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
La designer Nina Jaun (à droite) a lancé le label NCCFN. Dimitri Reist (à gauche) est à bord depuis trois ans. Photo : NCCFN © 2022
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
Derrière NCCFN, il n'y a pas que Nina Jaun, mais tout un collectif d'artistes, de designers et d'artisans. Photo : NCCFN © 2022
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
L'idée de base de NCCFN : le label ne veut pas en premier lieu mettre des produits sur le marché, mais incarner une idée. Photo : NCCFN © 2022
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
Pas de partenaire pour cette catégorie d'article.

Les produits ne sont pas la cible

Pour Nina Jaun, une chose était claire : elle voulait faire les choses différemment. Son travail de fin d'études a donc donné naissance à NCCFNdont l'abréviation signifie "Nothing Can Come From Nothing". Trois ans plus tard, le label peut se targuer de collaborations avec Adidas et les Young Boys de Berne, entre autres.

Qu'est-ce qui rend NCCFN différent ? "Deux idées sont déterminantes pour NCCFN", explique Dimitri Reist. Ce graphiste de 36 ans est membre de NCCFN depuis trois ans : "Le collectif et le processus". Ce ne sont pas seulement Jaun ou lui-même qui constituent NCCFN, mais un large groupe de personnes partageant les mêmes idées - des artistes aux artisans en passant par les designers. L'idée sous laquelle ils se rassemblent : Ils ne veulent pas en premier lieu mettre des produits sur le marché, mais incarner une idée. La mode est le moyen, pas la fin.

Collections upcycling à prix libre

Pour sa dernière collection, NCCFN a transformé les restes du club de football bernois Young Boys en t-shirts, shorts ou jupes. La collection a été baptisée "No Thing is Forever ".", aucune chose n'est éternelle. Le collectif de label explique ce nom par le fait que nos ressources sont limitées et qu'il croit en la liberté du changement. Car "le changement est la capacité de conserver quelque chose".

NCCFN a distribué cette collection upcycling limitée à des prix librement choisis entre 20 et 150 francs. NCCFN aime jouer avec l'idée de prix : Sur la valeur des pièces de la collection précédente "We only look cheap. We only look expensive", les clientes et clients négociaient directement avec le personnel de vente. Grâce à de tels jeux, les clients seraient incités à réfléchir à la valeur qu'ils attribuent à une marchandise, à ses matériaux et au travail qui se cache derrière.

Exposition en Appenzell Rhodes-Extérieures

"Notre motivation n'est pas de nature capitaliste", explique Nina Jaun. Et Dimitri Reist d'ajouter : "Malgré tout, nous faisons aussi partie du système capitaliste de la mode et nous travaillons délibérément avec des entreprises mondiales qui ont fait croître la production au point que la branche est devenue ignorante des hommes, des matériaux et de la nature". NCCFN n'est certes pas une rébellion, mais une approche radicale de la réalité. Reist : "Nous sommes une expérience de recherche dans laquelle les problèmes de la branche peuvent être réfléchis". NCCFN ne veut pas être un label qui mise sur la durabilité, mais qui incite tout de même à la consommation. Il veut offrir l'espace et le temps nécessaires pour réfléchir à la réalité.

Le prochain projet de NCCFN est prévu à partir du 1er avril : A Teufen, dans le canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures, le collectif organisera l'exposition "Applied Utopia". Celle-ci doit inciter à réfléchir aux chaînes d'approvisionnement mondiales et à sa propre consommation. "Comment pouvons-nous et voulons-nous vivre à l'avenir sans détruire les bases de notre existence ?", peut-on lire dans le communiqué de presse.

Die Produkte sind nicht das Ziel

Für Nina Jaun war klar: Sie möchte die Dinge anders angehen. Die Abschlussarbeit ihres Studiums wurde daher zur Geburtsstunde von NCCFN, dessen Abkürzung für «Nothing Can Come From Nothing» steht. Drei Jahre später blickt das Label unter anderem auf Kooperationen mit Adidas und den Young Boys Bern zurück.

Was macht NCCFN anders? «Zwei Gedanken sind prägend für NCCFN», erklärt Dimitri Reist. Der 36-jährige Grafikdesigner ist seit drei Jahren Mitglied von NCCFN: «Das Kollektiv und der Prozess.» Es sind nicht nur Jaun oder er selbst, die NCCFN ausmachen, sondern eine breite Gruppe aus Gleichgesinnten – von Künstlern über Handwerker bis zu Designern. Der Gedanke, unter dem sie sich zusammenfinden: Sie wollen nicht in erster Linie Produkte auf den Markt bringen, sondern eine Idee verkörpern. Mode ist das Mittel, nicht der Zweck.

Upcycling-Kollektionen zu frei wählbaren Preisen

Für die aktuellste Kollektion verarbeitete NCCFN Restposten des Berner Fussballclubs Young Boys zu Shirts, Shorts oder Röcken. Die Kollektion benannte es mit «No Thing is Forever», keine Sache ist für immer. Das Labelkollektiv erklärt den Namen damit, dass unsere Ressourcen begrenzt sind und dass es an die Freiheit der Veränderung glaubt. Denn: «Veränderung ist die Fähigkeit, etwas zu erhalten.»

Die limitierte Upcycling-Kollektion vertrieb NCCFN zu frei wählbaren Preisen zwischen 20 und 150 Franken. NCCFN spielt gerne mit der Idee von Preisen: Über den Wert der Stücke der Vorgängerkollektion «We only look cheap. We only look expensive» verhandelten die Kundinnen und Kunden direkt mit dem Verkaufspersonal. Dank solchen Spielereien würden Kundinnen und Kunden dazu animiert, über den Wert nachzudenken, den sie einer Ware, ihren Materialien und der Arbeit dahinter zuschreiben.

Ausstellung in Appenzell Ausserrhoden

«Unser Antrieb ist nicht kapitalistischer Natur», sagt Nina Jaun. Und Dimitri Reist ergänzt: «Trotzdem sind wir auch Teil des kapitalistischen Systems Mode und arbeiten ganz bewusst mit globalen Firmen, die die Produktion so wachsen liessen, dass die Branche ignorant gegenüber den Menschen, dem Material und der Natur wurde.» NCCFN sei zwar keine Rebellion, aber ein radikaler Umgang mit der Realität. Reist: «Wir sind ein Rechercheexperiment, in dem die Probleme der Branche reflektiert werden können.» NCCFN will kein Label sein, das auf Nachhaltigkeit setzt, aber trotzdem zum Konsum anregt. Es will den Raum und die Zeit bieten, um über die Realität nachzudenken.

Ab dem 1. April steht das nächste Projekt von NCCFN an: In Teufen in Appenzell Ausserrhoden wird das Kollektiv die Ausstellung «Applied Utopia» eröffnen. Diese soll dazu anregen, über globale Lieferketten und den eigenen Konsum nachzudenken. «Wie können und wollen wir in Zukunft leben, ohne unsere Lebensgrundlage zu zerstören?», heisst es dazu in der Medienmitteilung.

Les produits ne représentent pas l’objectif final

Nina Jaun souhaite incontestablement aborder les choses différemment. Son travail de fin d’études est devenu l’acte de naissance de NCCFN («Nothing Can Come From Nothing»). Trois ans plus tard, le label peut notamment se targuer de collaborations avec Adidas et les Young Boys de Berne.

Qu’est-ce qui rend NCCFN différent? «Deux idées sont déterminantes pour NCCFN: le collectif et le processus», répond le graphiste de 36 ans Dimitri Reist, membre depuis trois ans de NCCFN. Nina Jaun et lui ne sont pas les seuls à composer NCCFN. On retrouve aussi un large groupe de personnes (artistes, artisans, designers) qui partagent les mêmes valeurs, à savoir ne pas vouloir placer à tout prix des produits sur le marché, mais incarner une idée. La mode est le moyen, pas la fin.

Des collections upcycling à des prix librement

Pour sa dernière collection, NCCFN a transformé les invendus du club de football bernois des Young Boys en T-shirts, shorts ou jupes. La collection a été baptisée «No Thing is Forever» («aucune chose n’est éternelle»). Le collectif explique ce nom par le fait que nos ressources sont limitées et qu’il croit en la liberté de changement, car ce dernier «a la capacité de préserver quelque chose».

NCCFN a vendu sa collection limitée upcycling à des prix libres, compris entre 20 et 150 francs. NCCFN aime jouer avec la notion de prix. Pour sa précédente collection, intitulée «We only look cheap. We only look expensive», les clients négociaient directement le coût des pièces avec les vendeurs. Grâce à ce procédé, les acheteurs seraient davantage incités à réfléchir à la valeur qu’ils attribuent à une marchandise, aux matériaux utilisés et au travail qui se cache derrière.

Exposition en Appenzell Rhodes-Extérieures

«Notre motivation n’est pas de nature capitaliste», insiste Nina Jaun. Et Dimitri Reist d’ajouter: «Néanmoins, nous faisons aussi partie du système capitaliste de la mode et travaillons délibérément avec des entreprises internationales qui ont fait croître la production au point que la branche en soit arrivée à ignorer les hommes, les matériaux et la nature.» NCCFN ne représente certes pas un mouvement rebelle, mais prône une approche radicale de la réalité. Selon Dimitri Reist, cette démarche s’apparente à «une expérience dans laquelle les problèmes de la branche peuvent être réfléchis». NCCFN ne veut pas être un label durable qui pousse à la consommation, mais plutôt offrir l’espace et le temps nécessaires pour s’interroger sur notre monde.

Le prochain projet de NCCFN débutera le 1er avril. Le collectif inaugurera l’exposition «Applied Utopia» à Teufen, dans le canton d’Appenzell Rhodes-Extérieures. Cette exhibition doit inciter à réfléchir aux chaînes d’approvisionnement mondiales et à notre propre consommation. «Comment pouvons-nous et voulons-nous vivre à l’avenir sans détruire le terreau même de notre existence?» peut-on lire dans le communiqué de presse.

I prodotti non sono l’obiettivo

Per Nina Jaun è stato subito chiaro: voleva un approccio completamente diverso. Il suo lavoro di diploma, a conclusione del suo percorso di studi, ha quindi segnato la nascita di NCCFN, che sta per «Nothing Can Come From Nothing». Tre anni dopo, il marchio può vantare ad esempio una collaborazione con Adidas e con lo Young Boys di Berna.

Cosa fa di diverso NCCFN? «Due pensieri sono essenziali per NCCFN», spiega Dimitri Reist, graphic designer trentaseienne membro di NCCFN da tre anni, «il collettivo e il processo.» Non sono solo Jaun o lui stesso a costituire NCCFN bensì un ampio gruppo di persone che la pensano allo stesso modo: artisti, artigiani e designer. La filosofia che riunisce tutti loro: non mirano a essere in prima linea nel presentare prodotti sul mercato ma vogliono piuttosto incarnare un’idea. La moda è un mezzo, non un fine.

Collezione upcycling con prezzo a offerta libera

Per la collezione più recente, NCCFN ha rielaborato le rimanenze del club di calcio bernese Young Boys per creare t-shirts, pantaloncini e gonne. La collezione ha preso il nome di «No Thing is Forever», niente è per sempre. Il collettivo ha giustificato il nome spiegando che le nostre risorse sono limitate e che NCCFN crede nella libertà di modifica: «modificare è la capacità di conservare qualcosa.»

La collezione limitata upcycling è stata venduta da NCCFN a prezzo a offerta libera tra 20 e 150 franchi. NCCFN gioca volentieri con l’idea di prezzo: il valore dei capi della collezione precedente «We only look cheap. We only look expensive» veniva contrattata sul posto direttamente tra cliente e personale di vendita. Grazie a questi espedienti ludici, i clienti erano spinti a riflettere sul valore da dare a un prodotto, ai materiali e al lavoro necessario per produrlo.

Esposizione ad Appenzello Esterno

«La nostra motivazione non è di natura capitalista», spiega Nina Jaun. E Dimitri Reist aggiunge: «Tuttavia, siamo parte del sistema capitalistico della moda e lavoriamo consapevolmente con imprese globali che hanno lasciato che la produzione crescesse tanto da far sì che il settore arrivasse a ignorare persone, materiali e natura.» NCCFN non è una ribellione ma un approccio radicale alla realtà. Reist: «siamo un esperimento di ricerca in cui è possibile riflettere sui problemi del settore.» NCCFN non mira ad essere un marchio che punta sulla sostenibilità ma incoraggia comunque il consumo. Vuole offrire lo spazio e il tempo per riflettere sulla realtà.

Dal 1° aprile avrà inizio il prossimo progetto di NCCFN: a Teufen in Appenzello Esterno, il collettivo lancerà l’esposizione «Applied Utopia» che mira a far riflettere sulla catena di approvvigionamento globale e sui propri consumi. «Come possiamo e vogliamo vivere in futuro senza distruggere le basi della nostra sopravvivenza?», si legge nel comunicato stampa.

Première publication: 
14.3.2023
  | Dernière mise à jour: 
14.3.2023
Participer au sondage
Nous enregistrons votre réponse

Vous avez déjà participé

Voir mes points

Sélectionnez une réponse

Super ! Vous gagnez:

0
points
Échanger mes points

Quel dommage !

0
Réessayez tout de suite.
Échanger mes points
Oups ! Un problème est survenu lors de la soumission du formulaire.
Nous enregistrons votre réponse

Vous avez déjà participé

Voir mes points

Sélectionnez une réponse

Super ! Vous gagnez:

points
Échanger mes points
Oups ! Un problème est survenu lors de la soumission du formulaire.
Nous enregistrons votre réponse

Vous avez déjà participé

Voir mes points

Super ! Vous gagnez:

0
points
Échanger mes points
Oups ! Un problème est survenu lors de la soumission du formulaire.

Partagez cet article

Plus d'articles