Pourquoi le chauffeur de camion Balint a pleuré à son arrivée
Wieso LKW-Fahrer Balint bei seiner Ankunft weinte
Le chauffeur de camion «Balint» a versé une larme à son arrivée
Ecco perché il camionista Balint si è commosso al suo arrivo
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Suisse-Espagne-Suisse : une entreprise de transport suisse a parcouru 3000 kilomètres avec un camion électrique et a démontré que les trajets longue distance sont également possibles en mode électrique. Pour l'instant, avec une bonne planification.
Schweiz-Spanien-Schweiz: Ein Schweizer Transportunternehmen hat 3000 Kilometer mit einem E-LKW zurückgelegt und gezeigt, dass auch Fernfahrten elektrisch möglich sind. Vorerst mit guter Planung.
Suisse-Espagne-Suisse: une entreprise de transport helvétique a parcouru 3000 kilomètres avec un camion électrique, démontrant que les trajets longue distance sont également possibles en mode électrique. Pour l’instant, il faut toutefois bien planifier son déplacement.
Svizzera-Spagna-Svizzera: un’impresa svizzera di trasporti ha percorso 3000 chilometri con un camion elettrico... ...e ha dimostrato che i mezzi elettrici sono adatti anche ai lunghi tragitti. Serve però una buona pianificazione.
Le soulagement se lit sur le visage de Valentin "Balint" Schnell. Avec un large sourire, il descend de la cabine de son camion et regarde autour de lui tandis que le petit comité d'accueil applaudit - aussi soulagé que lui.
La raison de cette joie : le chauffeur routier vient de parcourir 3000 kilomètres - non pas dans un véhicule diesel, comme c'est habituellement le cas, mais dans un camion fonctionnant entièrement à l'électricité. De la Suisse à Canals, près de Valence, et de là à Küsnacht, au bord du lac de Zurich, le trajet s'est effectué en Volvo FH Electric.
Die Erleichterung steht Valentin «Balint» Schnell ins Gesicht geschrieben. Breit grinsend klettert er aus dem Führerstand seines LKW und schaut in die Runde, während das kleine Empfangskomitee klatscht – so erleichtert wie er selbst.
Der Grund für die Freude: Soeben hat der LKW-Fernfahrer 3000 Kilometer zurückgelegt – nicht in einem Dieselfahrzeug, wie üblich, sondern in einem vollelektrisch betriebenen Lastwagen. Von der Schweiz nach Canals bei Valencia und von dort zurück nach Küsnacht am Zürichsee führte der Weg im Volvo FH Electric.
Le soulagement se lit sur le visage de Valentin «Balint» Schnell. Il arbore un large sourire en descendant de la cabine de son camion et regarde autour de lui, tandis qu’un petit comité d’accueil applaudit – aussi soulagé que lui.
La raison de cette joie? Le chauffeur routier vient de parcourir 3000 kilomètres – non pas au volant d’un véhicule diesel, comme d’habitude, mais dans un camion entièrement électrique. À bord du Volvo «FH Electric», il est parti de Suisse pour aller à Canals, près de la ville espagnole de Valence, puis est revenu à Küsnacht, sur les bords du lac de Zurich.
Si legge chiaramente il sollievo sul volto di Valentin «Balint» Schnell. Scende dalla cabina del suo camion con un ampio sorriso stampato in faccia e si guarda in giro mentre il piccolo comitato di accoglienza lo applaude: sono tutti felici quanto lui.
Il motivo di questa felicità? Il nostro camionista ha appena percorso 3000 chilometri con il suo mezzo: non con un classico motore a diesel, bensì con un motore alimentato completamente ad energia elettrica. Dalla Svizzera fino a Canals, vicino a Valencia, e ritorno fino a Küsnacht sul Lago di Zurigo a bordo di un camion Volvo «FH Electric».
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Une expérience pour le prouver
Il s'agissait jusqu'à présent de la plus longue distance parcourue commercialement par un camion électrique. Il a voyagé pendant une semaine. Avec un véhicule diesel, le voyage aurait duré environ quatre jours. Mais il s'agissait du premier voyage de ce type et donc d'une expérience.
Il a été initié par l'entreprise de transport Krummen Kerzers en collaboration avec le client Casa del Mas. La mission : acheminer 20 tonnes d'oranges en Suisse pour le distributeur d'aliments bio. "Nous voulions montrer que l'électromobilité a aussi un sens pour les trajets longue distance en camion", explique Peter Krummen après que le camion a réussi à revenir en Suisse.
Lorsque Balint est parti le 16 janvier, il ne savait pas s'il arriverait à destination. "Une partie du défi résidait dans la planification", explique-t-il. Il devait respecter les temps de conduite et de repos et les coordonner de manière à ce que les batteries puissent être rechargées pendant les pauses.
Une fois, c'était serré
De plus, le trajet n'est pas encore conçu pour la recharge des camions électriques. Balint devait remplir les batteries aux stations pour voitures particulières. "Dès qu'une station était utilisée par d'autres voitures, la vitesse de chargement diminuait énormément", explique-t-il.
Il n'a pas toujours pu compter sur la puissance de chargement des stations. Ainsi, lors de ses quelque 20 arrêts, il a parfois dû faire des pauses de trois heures au lieu d'une seule. "J'ai souvent dû calculer où j'allais prendre ma prochaine pause", explique-t-il.
Il n'a transpiré qu'une seule fois, juste avant le dernier arrêt à Kerzers, le siège de l'entreprise de transport. "Le camion n'avait presque plus d'énergie, plus rien ne fonctionnait dans la cabine", dit-il. Il a réussi à s'en sortir avec une batterie presque vide, notamment grâce à Peter Krummen, qui a surveillé les systèmes à distance et donné des conseils pendant tout le trajet du record.
Réactions positives et larmes
Il a également reçu beaucoup de soutien mental de la part de ses amis et de sa famille tout au long du parcours. "C'était agréable, car la pression était là", admet-il. De plus, il y a toujours eu des réactions positives de la part des gens, notamment des chauffeurs qui ont montré de l'intérêt. Une fois, lors du chargement en Espagne, des curieux ont provoqué un embouteillage.
Ce n'est que lorsqu'il a franchi la ligne d'arrivée qu'il a réalisé qu'il était le premier conducteur de camion à avoir parcouru la distance à l'électricité et à avoir ainsi établi un record. "J'ai presque pleuré de joie", dit-il. "C'était un moment d'émotion".
Ein Experiment als Beweis
Es war die bisher längste kommerziell gefahrene Distanz in einem E-LKW. Eine Woche war er unterwegs. Mit Dieselfahrzeug wäre die Reise in rund vier Tagen zu schaffen gewesen. Doch es handelte sich um die erste solche Fahrt und damit um ein Experiment.
Initiiert wurde es vom Transportunternehmen Krummen Kerzers zusammen mit dem Kunden Casa del Mas. Die Mission: für den Biofood-Händler 20 Tonnen Orangen in die Schweiz bringen. «Wir wollten zeigen, dass die Elektromobilität auch bei Lastwagenfernfahrten Sinn macht», sagt Peter Krummen, nachdem der Truck den Weg zurück in die Schweiz geschafft hat.
Als Balint am 16. Januar losfuhr, wusste er nicht, ob er auch ankommt. «Ein Teil der Herausforderung lag in der Planung», sagt er. Er musste Lenk- und Ruhezeiten einhalten und diese so abstimmen, dass die Batterien in den Pausen geladen werden konnten.
Einmal wurde es eng
Die Strecke ist zudem noch nicht fürs Laden von E-LKW ausgelegt. Balint musste die Batterien jeweils an PW-Stationen füllen. «Sobald eine Station zusätzlich von anderen PW genutzt wurde, sank die Ladegeschwindigkeit enorm», sagt er.
Auf die Ladeleistung der Stationen sei nicht immer Verlass gewesen. So habe er auf seinen rund 20 Stopps bisweilen Pausen von drei Stunden statt nur einer machen müssen. «Ich musste oft rechnen, wo ich die nächste Ruhepause einlege», sagt er.
Nur einmal sei er ins Schwitzen gekommen – kurz vor dem letzten Zwischenstopp in Kerzers, dem Hauptsitz des Transportunternehmens. «Der Laster hatte kaum mehr Energie, in der Kabine ging nichts mehr», sagt er. Mit fast leerer Batterie habe er es eben noch geschafft – auch dank Peter Krummen, der die Systeme während der gesamten Rekordfahrt aus der Ferne überwachte und Tipps gab.
Positive Reaktionen und Tränen
Auch von Freunden und der Familie habe er während der gesamten Fahrt viel mentale Unterstützung erfahren. «Das war schön, denn der Druck war da», gibt er zu. Zudem habe es immer wieder positive Reaktionen der Leute gegeben, vor allem Chauffeure hätten Interesse gezeigt. Einmal sei beim Laden in Spanien von Neugierigen ein Stau verursacht worden.
Erst als er ins Ziel gelangte, wurde ihm indessen bewusst, dass er als erster LKW-Fahrer die Distanz elektrisch zurückgelegt und damit einen Rekord gefahren war. «Ich weinte fast vor Freude», sagt er. «Das war ein emotionaler Moment.»
Une expérience pour le prouver
Ce trajet représente, à ce jour, la plus longue distance parcourue par un camion électrique commercial. Valentin «Balint» Schnell a voyagé pendant une semaine. Dans un véhicule diesel, cela aurait duré environ quatre jours, mais il s’agissait avant tout du premier voyage de ce type, et donc d’une expérience.
Cette dernière a été initiée par l’entreprise de transport Krummen Kerzers, en collaboration avec son client Casa del Mas. La mission: acheminer 20 tonnes d’oranges en Suisse pour le distributeur d’aliments bio. «Nous voulions montrer que l’électromobilité a aussi un sens pour les trajets longue distance en camion», explique Peter Krummen après le retour du camion en Suisse.
Lorsque «Balint» a pris la route, le 16 janvier, il ne savait pas s’il arriverait à destination. «Une partie du défi résidait dans la planification», avoue-t-il. Il devait respecter les temps de conduite et de repos, et les coordonner de manière à ce que les batteries puissent être rechargées pendant les pauses.
Une fois, il a failli se retrouver en panne
De plus, le trajet n’était pas encore conçu pour la recharge des camions électriques. «Balint» a dû remplir les batteries de son camion dans des stations pour voitures. «Dès qu’une station était utilisée par d’autres véhicules, la vitesse de chargement diminuait énormément», explique-t-il.
Il n’a pas non plus toujours pu compter sur la pleine puissance de chargement des stations. Ainsi, lors de ses quelque 20 arrêts, il a parfois dû faire des pauses de trois heures au lieu d’une seule. «J’ai souvent dû calculer où je prendrais ma prochaine pause», note-t-il.
Une seule fois, à Chiètres (FR), dernière étape avant l’arrivée et localité où se trouve le siège de l’entreprise de transport, il a même sué à grosses gouttes. «Le camion n’avait presque plus d’énergie, plus rien ne fonctionnait dans la cabine», se souvient-il. Malgré une batterie presque vide, il a tout de même réussi à s’en sortir – notamment grâce à Peter Krummen, qui a surveillé les systèmes à distance et donné des conseils pendant tout le trajet qui a permis d’établir ce record.
Réactions positives et larmes
Valentin «Balint» Schnell a également reçu un grand soutien psychologique de la part de ses amis et de sa famille tout au long du trajet. «C’était agréable, car la pression était bel et bien là», admet-il.
De plus, les personnes croisées en chemin, comme les autres chauffeurs, ont eu des réactions positives, montrant de l’intérêt. Une fois, lors du chargement en Espagne, des curieux ont même provoqué un embouteillage.
Ce n’est que lorsqu’il a franchi la ligne d’arrivée qu’il a réalisé qu’il était le premier conducteur de camion à avoir parcouru cette distance grâce à de l’électricité, établissant ainsi un record. «C’était un moment d’émotion, j’ai presque pleuré de joie», confie-t-il.
Un esperimento come prova
È la distanza commerciale più lunga mai percorsa da un camion elettrico. Il viaggio è durato una settimana. Con un camion a diesel, ci sarebbero voluti solo circa quattro giorni. Si trattava però del primo viaggio di questo genere ed era quindi un esperimento.
Questo test è stato iniziato dall’impresa di trasporti Krummen Kerzers in collaborazione con il cliente Casa del Mas. La missione: portare 20 tonnellate di arance del commerciante bio spagnolo fino in Svizzera. «Volevamo dimostrare che la mobilità elettrica ha senso anche per i camion», ha spiegato Peter Krummen dopo il ritorno dell’automezzo in Svizzera.
Balint è partito il 16 gennaio ma non sapeva se sarebbe riuscito a tornare. «Una parte della sfida stava nella pianificazione preventiva», spiega. Ha dovuto rispettare con precisione i tempi di guida e di pausa e far sì che durante questi ultimi le batterie potessero ricaricarsi a sufficienza.
Momenti di tensione
La tratta non è ancora equipaggiata per il trasporto di merci con i camion elettrici. Balint ha dovuto talvolta ricaricare le batterie alle colonnine per le auto. «Non appena un’altra automobile si collegava alla colonnina, la velocità di ricarica diminuiva drasticamente», spiega.
Anche le prestazioni di ricarica delle stazioni non erano sempre affidabili. Durante le sue circa venti pause lungo il tragitto ha dovuto spesso fermarsi per tre ore invece di una sola come previsto. «Spesso ho dovuto calcolare dove avrei fatto la prossima pausa», spiega.
Solo una volta se l’è cavata per il rotto della cuffia: poco prima dell’ultima fermata a Kerzers, la sede dell’impresa di trasporti. «La batteria non aveva più energia, in cabina non funzionava più niente», spiega. Con la batteria quasi scarica, ha comunque raggiunto la meta, anche grazie a Peter Krummen che ha monitorato il sistema da remoto durante l’interno viaggio e fornito utili consigli.
Reazioni positive e lacrime
Durante il viaggio, Balint ha ricevuto molto sostegno mentale anche da parte di amici e parenti. «È stato bello perché la pressione era tanta», ammette.
Inoltre ha anche raccolto moltissime reazioni positive durante il viaggio. I camionisti erano particolarmente interessati alla sua impresa. In Spagna, una volta si è addirittura formata una fila di auto di curiosi per assistere alla ricarica.
Solo una volta raggiunto il traguardo, gli è stato detto che è stato il primo camionista a percorrere una distanza simile con un motore elettrico e che aveva quindi appena stabilito un record. «Ho quasi pianto dalla felicità», spiega. «È stato un momento molto emozionale.»
Première publication:
27.1.2023
| Dernière mise à jour:
30.1.2023
Les camions électriques, une partie de l'avenir
Pour Volvo Trucks, l'électrification constitue une partie du chemin vers un transport sans CO₂. "Sur les quelque 150'000 véhicules fabriqués chaque année au niveau international, 2500 sont actuellement entièrement électriques dans le monde", explique Remo Motta, directeur du marketing et de la communication de Volvo Group (Suisse) SA. En Suisse, le nombre de camions électriques livrés en 2023 sera de l'ordre de trois chiffres. Pour l'année prochaine, il s'attend à un nombre à quatre chiffres dans notre pays. Volvo ne mise pas uniquement sur la propulsion tout électrique : Elle investit également dans la technologie de l'hydrogène et dans les carburants synthétiques. Selon Volvo Trucks, les camions entièrement électriques sont particulièrement adaptés aux missions de collecte des déchets par exemple. Pour le transport lourd sur de longues distances, les moteurs à combustion continueront pour l'instant à jouer le rôle principal.
Développement de l'infrastructure de recharge
Selon son co-directeur Peter Krummen, Krummen Kerzers veut investir de manière autonome dans le développement de l'infrastructure de recharge pour les camions. En plus d'une station au siège principal à Chiètres, d'autres stations devraient être ajoutées à Dällikon, Flüelen et Pratteln. L'entreprise veut également augmenter la flotte de ses propres camions électriques à 18 unités d'ici la fin de l'année.
E-LKW als Teil der Zukunft
Für Volvo Trucks bildet die Elektrifizierung einen Teil des Wegs zum CO₂-freien Transport. «Von den international rund 150’000 hergestellten Fahrzeugen pro Jahr sind weltweit aktuell 2500 vollelektrisch», sagt Remo Motta, Leiter Marketing und Kommunikation der Volvo Group (Schweiz) AG. In der Schweiz werde die Zahl der Auslieferung von E-LKW 2023 im dreistelligen Bereich liegen. Fürs nächste Jahr rechnet er hierzulande mit einer vierstelligen Zahl. Volvo setzt nicht allein auf den vollelektrischen Antrieb: Investiert wird auch in die Wasserstofftechnologie sowie in synthetische Treibstoffe. Gemäss Volvo Trucks eignen sich reine E-LKW besonders für Einsätze beispielsweise bei der Müllabfuhr. Beim schweren Verkehr über lange Distanzen werden Verbrennungsmotoren vorerst weiterhin die Hauptrolle spielen.
Ausbau der Ladeinfrastruktur
Krummen Kerzers will laut Co-Geschäftsführer Peter Krummen eigenständig in den Ausbau der Ladeinfrastruktur für Lastwagen investieren. Neben einer Station am Hauptsitz in Kerzers sollen weitere Stationen in Dällikon, Flüelen und Pratteln hinzukommen. Auch will das Unternehmen die Flotte der eigenen E-LKW bis Ende Jahr auf 18 Stück aufstocken.
Les camions électriques font partie intégrante de l’avenir
Pour Volvo Trucks, l’électrification fait incontestablement partie du chemin vers un transport sans CO₂. «Sur les quelque 150’000 véhicules fabriqués chaque année dans le monde, 2500 sont actuellement entièrement électriques», explique Remo Motta, responsable du marketing et de la communication de Volvo Group (Suisse) SA. En Suisse, le nombre de livraisons de camions électriques atteindra en 2023 un nombre à trois chiffres. Et pour l’année suivante, il s’attend déjà à un nombre à quatre chiffres dans notre pays. Volvo ne mise cependant pas uniquement sur la propulsion entièrement électrique. La marque investit également dans la technologie de l’hydrogène et dans les carburants synthétiques. Selon Volvo Trucks, les camions entièrement électriques sont, par exemple, particulièrement bien adaptés aux missions de collecte des déchets. Pour le transport lourd sur de longues distances, les moteurs à combustion continueront toutefois, pour l’instant, à tenir le premier rôle.
Développement de l’infrastructure de recharge
L’entreprise Krummen Kerzers veut investir elle-même dans le développement de l’infrastructure de recharge pour les camions, à en croire Peter Krummen, son co-directeur. En plus d’une station au siège principal, à Chiètres (FR), d’autres stations devraient voir le jour à Dällikon (ZH), Flüelen (UR) et Pratteln (BL). D’ici la fin de l’année, l’entreprise veut également augmenter la flotte de ses propres camions électriques, afin d’atteindre les 18 unités.
Il futuro è dei camion elettrici
Secondo Volvo Trucks, l’elettrificazione dei camion è una parte importante della strada verso un traffico che non emetta CO₂. «Dei circa 150 000 veicoli prodotti ogni anno a livello internazionale, solo 2500 in tutto il mondo sono al momento completamente elettrici», spiega Remo Motta, responsabile Marketing e comunicazione di Volvo Group (Svizzera) AG. In Svizzera, il numero di camion elettrici consegnati per il 2023 raggiungerà le tre cifre. Per gli anni seguenti, Motta stima che verranno raggiunte le quattro cifre. Volvo non punta solo sulla tecnologia elettrica: gli investimenti interessano anche i motori a idrogeno e i carburanti sintetici. Secondo Volvo Trucks, i camion con motore elettrico sono particolarmente adatti, ad esempio, per l’impiego nella raccolta dei rifiuti urbani. Per il traffico pesante a lunga distanza, i motori a combustione continueranno ad essere protagonisti anche in futuro.
Sviluppo dell’infrastruttura di ricarica
Il co-direttore di Krummen Kerzers, Peter Krummen, spiega che l’impresa investirà in modo indipendente per lo sviluppo dell’infrastruttura di ricarica per i camion. Oltre alle stazioni di ricarica nella sede principale di Kerzers, verranno costruiti altri impianti a Dällikon, Flüelen e Pratteln. L’impresa intende inoltre accrescere la flotta di camion elettrici di proprietà entro fine anno portandola a 18 elementi.