Aucun balcon n'est trop petit pour être un espace de vie
Kein Balkon zu klein, ein Lebensraum zu sein
Tous les balcons sont de potentiels lieux de vie
Nessun balcone è troppo piccolo per diventare uno spazio vitale
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Des experts expliquent comment contribuer à la biodiversité sur un espace restreint.
Expertinnen und Experten erklären, wie man auf kleinstem Raum einen Beitrag zur Biodiversität leisten kann.
Des experts nous expliquent comment contribuer à la biodiversité, quand bien même l’espace extérieur que l’on a à disposition est restreint.
Gli esperti spiegano come dare il proprio contributo alla biodiversità anche con solo un piccolo spazio a disposizione.
Celui qui n'a pas de maison avec terrain ne peut rien faire pour la biodiversité ? Et celui qui n'a pas le temps d'arroser tous les jours, encore moins ? Pas du tout ! Un balcon et quelques gouttes d'eau par semaine suffisent amplement, estiment les experts. Notre enquête montre comment chacun peut, avec quelques jardinières et pots de fleurs, créer un petit paradis naturel bourdonnant qui embellit la fin de la journée.
Claudio Sedivy, expert en biodiversité
"On peut faire beaucoup de choses sur son propre balcon ! On ne peut peut-être pas sauver le monde tout de suite, mais on peut en même temps soutenir toutes sortes d'abeilles sauvages et d'autres espèces d'insectes et, d'autre part, créer une oasis vivante et bourdonnante dans laquelle on peut toujours découvrir de nouveaux visiteurs en buvant une bière après le travail. Si l'on ne peut ou ne veut pas arroser tous les jours, il est préférable d'opter pour des plantes succulentes indigènes comme l'orpin blanc, l'orpin d'Espagne, l'orpin des rochers ou l'orpin des toits. Le mieux est de planter ces dernières dans une caissette de balcon avec du terreau pour cactus ou du sable pour abeilles sauvages et d'y ajouter quelques belles pierres de la dernière randonnée. Les abeilles sauvages peuvent alors construire leur nid dans le substrat de sanigen. N'utilisez en aucun cas un quelconque produit chimique" !
MauriceMaggi, jardinier guérillero
"Pour beaucoup de nectar et de biodiversité, la marjolaine, le thym, l'origan, la sarriette et l'hysope sont très appropriés sur les balcons - utilisables en cuisine et pour les insectes".
Seraina Serrat, directrice de Floral Lokal
"Le mieux est de planter sur le balcon des plantes locales provenant de pépinières suisses. Chaque plante que l'on achète a un passeport végétal. Il y est indiqué d'où elle vient. Pour cela, il faut choisir des plantes favorables aux insectes, qui attirent les abeilles et les papillons. Tout cela est également possible en pot. Toutes les plantes devraient être plantées dans des pots suffisamment grands. Pour le balcon, je ne choisirais que des plantes vivaces comme l'héliotrope, le framboisier, la marguerite, la lavande, la clématite des bois, les asters, la verveine, le souci, la scabieuse, la mauve, la campanule paniculée, la campanule ou la digitale".
Enzo Enea, architecte paysagiste
"Chacun peut apporter sa propre contribution à la biodiversité en plantant en premier lieu des végétaux sur son balcon - plus il y a de végétation, mieux c'est. Le choix des plantes est important à cet égard. Il faut privilégier les plantes indigènes - car toutes les fleurs n'attirent pas les insectes. Ainsi, les papillons, les abeilles et les bourdons trouvent de la nourriture. Les personnes qui ont peu de temps ou qui n'ont pas la main verte ont intérêt à choisir des graminées et des herbes qui nécessitent peu d'eau et d'entretien. Grâce à la verdure sur son propre balcon, l'endroit gagne immédiatement en qualité. En effet, une végétation luxuriante peut en outre permettre un effet de fraîcheur : grâce à l'eau qui s'évapore par les feuilles ou à l'ombre projetée par les plantes. Les insectes trouvent ainsi de petits îlots de verdure à visiter, même dans les villes densément peuplées. Plus ces îlots de verdure seront nombreux en ville, plus les insectes bénéficieront d'habitats".
Wer kein Haus mit Umschwung hat, kann nichts für die Biodiversität tun? Und wer nicht täglich Zeit zum Giessen hat, erst recht nicht? Denkste! Ein Balkon und ein paar Wassertropfen pro Woche reichten völlig, meinen Expertinnen und Experten. Unsere Umfrage zeigt, wie jede und jeder mit ein paar Blumenkisten und -töpfen ein kleines, summendes Naturparadies anlegen kann, das einem den Feierabend verschönert.
Claudio Sedivy, Biodiversitätsexperte
«Man kann erstaunlich viel auf dem eigenen Balkon machen! Vielleicht kann man nicht gleich die Welt retten, aber man kann gleichzeitig allerlei Wildbienen und andere Insektenarten unterstützen und andererseits eine lebendige, summende Oase schaffen, in der man beim Feierabendbier immer wieder neue Besucher entdecken kann. Wer nicht täglich giessen kann oder will, nimmt einheimische Sukkulenten wie die Weisse Fetthenne, die Spanische Fetthenne, die Felsenfetthenne oder den Dachhauswurz. Letztere pflanzt man am besten in ein Balkonkistli mit Kakteenerde oder Wildbienensand und legt ein paar schöne Steine vom letzten Wanderausflug dazu. Im Sanigen-Substrat können dann auch gleich die Wildbienen ihre Nester bauen. Auf keinen Fall irgendwelche Chemie verwenden!»
Maurice Maggi, Guerillagärtner
«Für viel Nektar und Biodiversität sind auf Balkonen Majoran, Thymian, Oregano, Bohnenkraut und Ysop sehr geeignet – nutzbar in der Küche und für Insekten.»
Seraina Serrat, Geschäftsführerin Floral Lokal
«Am besten bepflanzt man den Balkon mit heimischen Pflanzen aus Schweizer Gärtnereien. Jede Pflanze, die man kauft, hat einen Pflanzenpass. Da steht drauf, woher sie kommt. Dazu sollte man insektenfreundliche Pflanzen wählen, die Bienen und Schmetterlinge anziehen. Das geht alles auch im Topf. Alle Pflanzen sollten in genug grosse Töpfe eingepflanzt werden. Ich würde für den Balkon nur mehrjährige Stauden wie Sonnenhut, Himbeere, Margerite, Lavendel, Waldrebe, Astern, Eisenkraut, Ringelblume, Skabiose, Malve, Rispen-Flockenblume, Glockenblume oder Fingerhut wählen.»
Enzo Enea, Landschaftsarchitekt
«Jede und jeder kann einen eigenen Beitrag zur Biodiversität leisten, indem man den Balkon in erster Linie bepflanzt – je mehr Vegetation, desto besser. Dabei kommt es auf die Wahl der Pflanzen an. Es sollten einheimische Gewächse bevorzugt werden – denn nicht alle Blumen locken Insekten an. Damit finden etwa Schmetterlinge, Bienen oder Hummeln Nahrung. Personen mit wenig Zeit oder ‹ohne grünen Daumen› sind gut beraten, Gräser und Kräuter zu wählen, die wenig Wasser und Pflege benötigen. Durch das Grün auf dem eigenen Balkon gewinnt der Ort sofort an Qualität. Denn eine üppige Begrünung kann zusätzlich einen Kühleffekt ermöglichen: durch das Wasser, das über die Blätter verdunstet, oder den Schattenwurf der Pflanzen. Die Insekten finden so auch in dicht besiedelten Städten kleine grüne Inseln, die sie besuchen können. Je mehr dieser grünen Inseln in der Stadt entstehen, desto mehr Lebensräume werden für Insekten geschaffen.»
Pour contribuer à l’essor de la biodiversité, il convient d’avoir une maison dotée d’un vaste terrain. En plus, il faut quotidiennement avoir du temps à consacrer à l’arrosage. Les experts s’inscrivent en faux face à ces croyances. Pour eux, un balcon et quelques gouttes d’eau par semaine suffisent amplement à mettre sa pierre à l’édifice de la biodiversité. Ci-dessous, des témoignages de professionnels montrent comment chacun peut, avec quelques jardinières et pots de fleurs, créer un petit paradis naturel bourdonnant qui embellit les fins de journées.
Claudio Sedivy, expert en biodiversité
«Étonnamment, il est possible de réaliser beaucoup de choses sur son balcon! On ne va peut-être pas sauver le monde tout de suite, mais on peut tout de même venir en aide aux abeilles sauvages et à d’autres espèces d’insectes. En créant une oasis vivante et bourdonnante, on peut aussi découvrir de nouveaux visiteurs en buvant sa bière après le travail. Si l’on n’est pas en mesure ou que l’on ne veut pas arroser tous les jours, il est préférable d’opter pour des plantes succulentes indigènes, comme l’orpin blanc, l’orpin d’Espagne, l’orpin des rochers ou l’orpin des toits. Le mieux est de les planter dans une caissette de balcon avec du terreau pour cactus ou du sable, substrat dans lequel les abeilles sauvages peuvent construire leur nid. On peut aussi ajouter quelques belles pierres ramassées lors d’une randonnée. Seul impératif: ne pas utiliser de produits chimiques!»
Maurice Maggi, jardinier guérillero
«Pour tendre vers beaucoup de nectar et donc de biodiversité, la marjolaine, le thym, l’origan, la sarriette et l’hysope – utiles aux insectes et utilisables en cuisine – sont particulièrement appropriés sur les balcons.»
Seraina Serrat, directrice de Floral Lokal
«Le mieux consiste à planter sur son balcon des espèces végétales locales provenant de pépinières suisses. Chaque plante que l’on achète possède un passeport végétal, où figure sa provenance. On peut dès lors choisir des plantes qui attirent les abeilles et les papillons. Le fait qu’elles soient en pot n’est pas un problème, du moment que celui-ci est suffisamment grand. Pour un balcon, je ne choisirais que des plantes vivaces, comme l’héliotrope, le framboisier, la marguerite, la lavande, la clématite, les asters, la verveine, le souci, la scabieuse, la mauve, la centaurée, la campanule ou la digitale.»
Enzo Enea, architecte paysagiste
«Chacun peut apporter sa contribution personnelle à la biodiversité en plantant des végétaux sur son balcon – plus il y en a, mieux c’est. Le choix des plantes est important, car certaines fleurs n’attirent pas les insectes. Il vaut mieux privilégier les espèces indigènes, afin que les papillons, les abeilles et les bourdons puissent trouver de la nourriture. Les personnes qui ont peu de temps ou qui n’ont pas la «main verte» ont intérêt à choisir des herbes et des plantes aromatiques qui nécessitent peu d’eau et d’entretien. Un balcon densément végétalisé offre aussi plus de fraîcheur, grâce à l’eau qui s’évapore des feuilles ou à l’ombre projetée par les plantes. Les insectes trouvent ainsi de petits îlots de verdure à visiter, même dans les villes densément peuplées. Plus ces îlots seront nombreux en milieu urbain, plus les insectes bénéficieront d’habitats.»
Chi non ha una casa con il giardino non può dare nessun contributo alla protezione della biodiversità? E nemmeno chi non ha tempo per innaffiare i vasi ogni giorno? Niente di più sbagliato! Un balcone e un paio di gocce d’acqua alla settimana sono sufficienti, dicono gli esperti. La nostra inchiesta mostra come tutti noi possiamo creare un piccolo paradiso naturale con solo un paio di vasi di fiori che rallegreranno inoltre le calde sere estive.
Claudio Sedivy, esperto di biodiversità
«Si può fare davvero molto con un semplice balcone! Magari non si può salvare il mondo ma è possibile sostenere api e altri insetti e al contempo creare un’oasi viva e ronzante in cui scoprire ogni sera nuovi visitatori mentre sorseggiamo una ben meritata birra. Se non si ha la possibilità (o la volontà) di innaffiare ogni giorno, è possibile piantare piante grasse indigene come borracina bianca, borracina glauca, borracina rupestre o semprevivo maggiore. Quest’ultimo va piantato preferibilmente in un vaso con terra per cactus o con sabbia per api selvatiche a cui potrete aggiungere qualche bel sasso raccolto durante l’ultima gita in montagna. Le api potranno costruire il proprio nido in questo substrato sabbioso. Ricordatevi però di non usare prodotti chimici di nessun tipo!»
Maurice Maggi, Guerilla gardener
«Per tanto nettare e tanta biodiversità, sui balconi sono perfetti maggiorana, timo, origano, santoreggia e issopo: perfetti in cucina e per gli insetti.»
Seraina Serrat, direttrice di Floral Lokal
«La scelta migliore è piantare sul balcone piante indigene acquistate da coltivatori svizzeri. Ogni pianta che acquistiamo è munita di un pass che ne certifica la provenienza. Meglio prediligere piante adatte agli insetti che attirino api e farfalle. Vale anche per le piante in vaso. Tutte le piante devono essere piantate in vasi sufficientemente grandi. Su un balcone, pianterei solo piante perenni come echinacea, lamponi, margherite, lavanda, clematide, aster, verbena, calendula, scabiosa, malva, fiordaliso dei pascoli, campanula o digitale.»
Enzo Enea, architetto paesaggista
«Tutti possono dare il proprio contributo alla biodiversità: in primis, coltivando delle piante sul proprio balcone. Più vegetazione c’è, meglio è. È importante anche la scelta delle piante. Meglio selezionare specie coltivate localmente ma non tutti i fiori attirano gli insetti: scegliete specie che offrano nutrimento a farfalle, api e bombi. Le persone che hanno poco tempo o sprovviste di «pollice verde» possono orientarsi verso erbe e piante che richiedono meno acqua e cure. Grazie al verde sul balcone, lo spazio abitativo guadagna subito qualità. Una rigogliosa vegetazione offre anche un effetto di rinfrescamento grazie all’acqua che evapora dalle foglie e all’ombra proiettata dalle piante. In questo modo, gli insetti troveranno piccole isole verdi da visitare regolarmente anche all’interno di città densamente urbanizzate. Con l’aumentare del numero di queste isole in città, aumenta anche lo spazio vitale disponibile per gli insetti.»