Enfants: oui ou non? Un bel avenir avec des enfants est possible. Photo: istock.com

Est-ce égoïste d’avoir des enfants?

Ist Kinderkriegen egoistisch?

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Une étude montre qu’aucune décision dans sa manière de vivre n’influence autant le climat que celle d’avoir ou non des enfants. Devrait-on encore en faire? Oui, répond une experte en climatologie de l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).

Quel est le moyen le plus efficace de réduire ses émissions de CO2? Des chercheurs de l’Université suédoise de Lund se sont penchés sur cette question en 2017 en comparant les effets du recyclage, de l’alimentation végétalienne, de la mobilité sans voiture, du renoncement aux voyages en avion et d’une vie sans enfants. «Nous savons qu’il s’agit de décisions très personnelles, a déclaré Kimberly Nicholas, coauteur de l’étude. Nous ne pouvons en revanche pas ignorer les effets climatiques de notre mode de vie.»

Was ist der effizienteste Weg, um den persönlichen CO2-Ausstoss zu reduzieren? Dieser Frage widmeten sich Forschende der schwedischen Universität Lund im Jahr 2017. Sie verglichen die Auswirkungen von Recycling, veganer Ernährung, autofreier Mobilität, dem Verzicht auf Flugreisen – und einem Leben ohne Kinder. «Wir wissen, dass das sehr persönliche Entscheide sind», sagte die Co-Autorin Kimberly Nicholas. «Aber wir dürfen die Klimaeffekte unseres Lebensstils nicht ignorieren.»

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Leur point de départ: les émissions de CO2 par habitant doivent être inférieures à 2,1 tonnes par an d’ici 2050. Selon les experts, c’est une nécessité au niveau mondial, car la moitié de la population est «fortement menacée» par les effets de la crise climatique. Selon les dernières découvertes, un milliard de personnes vivant dans les zones côtières seraient exposées aux inondations, et l’extinction massive d’espèces, telles que les arbres et les coraux, aurait déjà commencé.

Naissance du mouvement «BirthStrike»

Que peut-on faire à notre échelle pour y remédier? Les chercheurs de l’Université de Lund sont arrivés à la conclusion qu’une alimentation végétale permettait d’économiser environ 0,8 tonne d’équivalents CO2 par an, que chaque vol transatlantique non réalisé évitait une dépense de 1,6 tonne et qu’une année sans voiture avait comme effet une réduction de 2,4 tonnes. Mais aussi que l’impact le plus important provenait sans conteste du fait de renoncer à avoir un enfant, car chaque naissance en moins permettait une baisse de 58,6 tonnes d’équivalents CO2 par an.

Deux ans après la publication de cette étude, la Britannique Blythe Pepino a lancé le mouvement «BirthStrike». Les conséquences possibles de la crise climatique – famines, violences et guerres – préoccupaient beaucoup cette musicienne. «Nous sommes un groupe de personnes qui nous sentons trop peu sûres d’elles pour avoir des enfants», explique Blythe Pepino au nom de ses compagnes de lutte.

«Un bel avenir est possible»

Sonia Seneviratne partage également ces préoccupations. Cette professeure de l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) est considérée comme l’une des climatologues les plus renommées au monde. Elle participe, par exemple, à l’élaboration du rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). «Un enfant né en 2020 connaîtra sept fois plus de vagues de chaleur dans sa vie que s’il avait vu le jour en 1960», a-t-elle déclaré lors d’un récent discours. Elle a toutefois pondéré ses propos: «A moins que nous parvenions à fixer des objectifs plus stricts pour la réduction des émissions de CO2.» Au vu de la situation actuelle, elle n’est toutefois guère optimiste.

Contrairement à la fondatrice de BirthStrike, Sonia Seneviratne a néanmoins décidé d’avoir des enfants. Il s’agit bien évidemment, comme elle le souligne elle-même, d’une décision personnelle. «Ne pas en avoir aurait signifié pour moi que je ne croyais plus en l’avenir, indique-t-elle. Malgré mon manque d’optimisme, il y a encore de l’espoir.» Selon elle, il est encore possible de dessiner un beau futur. Comment? «Nous devons simplement créer un monde dans lequel nous ne consommerons plus d’énergies fossiles», répond-elle.

Ihre Ausgangslage: Die CO2-Emissionen pro Kopf müssen bis zum Jahr 2050 unter 2,1 Tonnen pro Jahr liegen. Das ist gemäss Experten weltweit notwendig, weil die Hälfte der Weltbevölkerung von den Auswirkungen der Klimakrise «hochgradig gefährdet» ist. Eine Milliarde Menschen in Küstengebieten seien gemäss neuesten Erkenntnissen von Überschwemmungen bedroht, das Massensterben von Arten wie Bäumen und Korallen habe bereits begonnen.

Geburt der Birthstrike-Bewegung

Was kann jeder Einzelne dagegen tun? Die Forschenden der Universität Lund kamen zum Ergebnis, dass eine pflanzliche Ernährung etwa 0,8 Tonnen CO2-Äquivalente pro Jahr einspare. Jeder vermiedene Atlantikflug spare 1,6 Tonnen und ein Jahr ohne Auto gar 2,4 Tonnen. Den grössten Einfluss habe aber ganz klar, auf ein Kind zu verzichten. Pro Kind weniger würden 58,6 Tonnen CO2-Äquivalente pro Jahr eingespart werden.

Zwei Jahre nach Veröffentlichung der Studie rief die Britin Blythe Pepino die Birthstrike-Bewegung ins Leben. Die möglichen Folgen der Klimakrise – Hungersnöte, Gewalt und Kriege – bereiteten der Musikerin grosse Sorgen. «Wir sind eine Gruppe von Leuten, die sich zu unsicher fühlen, um Kinder zu bekommen», erklärt Pepino im Namen ihrer Mitstreiterinnen.

«Eine schöne Zukunft ist möglich»

Auch Sonia Seneviratne teilt diese Sorgen. Die ETH-Professorin gilt als eine der weltweit renommiertesten Klimaforscherinnen. Sie arbeitet beispielsweise am IPCC-Bericht des Weltklimarats mit. «Ein Kind, das 2020 geboren wurde, wird in seinem Leben siebenmal mehr Hitzewellen erleben als eines, das 1960 geboren wurde», sagte sie kürzlich bei einer Rede. Sie grenzte jedoch ein: «Sofern wir es nicht schaffen, schärfere Ziele für die Verminderung von CO2-Emissionen zu setzen.» Angesichts der aktuellen Lage sei sie aber wenig optimistisch.

Anders als die Birthstrike-Gründerin Blythe Pepino entschied sich Sonia Seneviratne dennoch für Kinder. Nicht als Antwort auf die Klimakrise, wie sie betont, sondern als persönliche Entscheidung. «Keine Kinder zu bekommen, hätte für mich bedeutet, dass ich nicht mehr an die Zukunft glaube.» Trotz mangelndem Optimismus bestehe noch Hoffnung. Es sei möglich, eine schöne Zukunft zu erschaffen. Wie? «Wir müssen einfach eine Welt schaffen, in der wir keine fossilen Energieträger mehr verbrauchen.»

Première publication: 
26.4.2022
  | Dernière mise à jour: 
26.4.2022
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