"Je veux charger la voiture électrique avec mon électricité solaire".
«Ich will das Elektroauto mit meinem Sonnenstrom laden»
«J’aimerais recharger une voiture électrique avec mon propre courant solaire»
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Il comptait parmi les lutteurs les plus connus de Suisse - et suit également sa propre voie en matière d'énergie : depuis fin 2022, Remo Käser vit dans sa propre maison rénovée de manière moderne et équipée d'une installation photovoltaïque. Peu avant l'ESAF, il donne un aperçu de sa maison, qui lui apporte beaucoup de soutien dans cette phase difficile due à son retrait de la lutte.
Er zählte zu den bekanntesten Schwingern der Schweiz – und geht auch beim Thema Energie seinen eigenen Weg: Seit Ende 2022 lebt Remo Käser in seinem modern sanierten Eigenheim mit Photovoltaikanlage. Kurz vor dem ESAF gibt er Einblick in sein Zuhause, das ihm viel Halt gibt in dieser schwierigen Phase durch seinen Rücktritt vom Schwingsport.
Il comptait parmi les lutteurs les plus connus de Suisse – et suit sa propre voie en matière d’énergie: depuis fin 2022, Remo Käser habite dans sa maison rénovée et équipée de panneaux solaires. Peu avant la Fête fédérale de lutte suisse et des jeux alpestres (ESAF), il ouvre les portes de son foyer, qui lui apporte beaucoup de stabilité dans cette phase difficile marquée par son retrait du sport.
Remo, depuis quand habites-tu dans la nouvelle maison et comment y vis-tu ?
Remo Käser : J'habite dans ma nouvelle maison depuis novembre 2022. Je m'y plais beaucoup, surtout maintenant que les arbres, les haies et les arbustes plantés ont vraiment pris racine et donnent vie au jardin. Je suis très proche de la nature et je suis donc souvent à l'extérieur.
Qu'est-ce que tu apprécies particulièrement chez toi et quel est ton endroit préféré pour te reposer ?
Mon endroit préféré est sans aucun doute la terrasse - s'y asseoir avec des amis ou la famille par une journée ensoleillée est pour moi un pur moment de détente. Mais j'apprécie aussi particulièrement la liberté de prendre des décisions dans ma maison. Si je veux changer quelque chose, je n'ai pas besoin de demander au propriétaire, je peux simplement le faire. Ce sentiment d'autonomie est très précieux pour moi.
Pourquoi as-tu décidé d'installer des panneaux photovoltaïques ?
La décision d'installer un système PV a été facile à prendre. Nous chauffons l'ensemble de l'immeuble collectif avec une pompe à chaleur aérothermique qui, comme chacun sait, fonctionne à l'électricité. Une installation photovoltaïque était donc le complément idéal pour maintenir les coûts d'électricité à un bas niveau à long terme tout en apportant une contribution durable à l'approvisionnement énergétique.
Comment perçois-tu l'installation PV au quotidien ?
Dans l'ensemble, je suis très satisfait de l'installation. Je fais sciemment attention à laisser fonctionner les appareils gourmands en énergie comme le lave-linge ou le sèche-linge lorsqu'il fait beau - cela permet d'économiser des frais d'électricité.
Tu veux à l'avenir te déplacer avec ta voiture électrique et la charger à ta propre station. Cela va-t-il être un grand changement pour toi ? De quoi te réjouis-tu particulièrement ?
Bien sûr, il y a un certain passage de la voiture à combustion à la voiture électrique. Mais pour moi, c'était clair dès le départ : si j'investis dans une installation solaire, je veux aussi rouler à l'électricité. Je me réjouis particulièrement de pouvoir recharger la voiture confortablement à la maison - c'est surtout très pratique, car je rentre souvent à midi. C'est un ensemble cohérent qui a du sens pour moi.
Quels conseils donnerais-tu aux autres personnes qui envisagent d'installer un système photovoltaïque et de rouler à l'électricité ?
Planifier la taille de l'installation photovoltaïque de manière ciblée et consommer soi-même le plus possible de l'énergie générée. C'est ainsi que l'investissement est le plus rentable.
Tu t'es blessé au genou en juin, une blessure si grave que tu as dû annoncer ta retraite. Est-ce que tu vas quand même suivre l'ESAF sur place ?
Oui, même si je ne peux plus participer activement à l'ESAF en raison d'une blessure, j'aimerais bien sûr être sur place et vivre l'ambiance. C'est une énorme fête pour notre sport et je me réjouis de rencontrer des amis, des collègues et les fans - tout simplement en tant que membre de la famille des lutteurs, même si cette fois-ci je joue un rôle différent.
Est-ce qu'on te verra quand même à l'avenir dans la salle de lutte ? Est-ce que tu aimes aussi pratiquer d'autres sports ?
Oui, j'aimerais bien donner quelque chose en retour à la lutte. Je me vois bien occuper un poste au sein de mon club de lutte Kirchberg, peut-être en tant que directeur technique. En dehors de la lutte, je suis généralement très passionné par le sport. Je compte bien rester actif à l'avenir. Le mouvement et l'esprit de compétition sportive font tout simplement partie de moi - même si la forme en sera quelque peu modifiée à l'avenir.
As-tu un modèle ?
Je n'ai pas de modèle concret. J'essaie de suivre ma propre voie, mais en agissant toujours de manière réfléchie et en réfléchissant sur moi-même. Il est important pour moi d'évoluer tant sur le plan sportif que personnel. Quand j'ai besoin d'un conseil, j'en parle souvent à mes parents - leur avis compte beaucoup pour moi.
La lutte est de plus en plus connue. Comment observes-tu l'évolution du sport traditionnel vers le sport de haut niveau ? Qu'est-ce qui a changé pour toi ?
Il est agréable de voir que les gens prennent plaisir à la lutte et à ses traditions. On est plus facilement reconnu, ce qui a bien sûr aussi son revers de la médaille. Mais je ne veux pas me plaindre.
Quel était à chaque fois le prix de tes rêves que tu pouvais choisir dans le temple des dons ?
Bien sûr, les munitions - pour moi, cela fait partie du jeu. Mais qui sait, peut-être y aura-t-il bientôt des installations solaires à gagner dans le temple des cadeaux ?
Que ce soit sur le terrain de lutte ou dans son propre jardin, Remo Käser mise sur la technique, la tradition et la responsabilité individuelle. Avec sa maison moderne, il montre comment l'énergie durable peut être vécue concrètement au quotidien : du chauffage avec une pompe à chaleur à l'utilisation intelligente de l 'électricité solaire, en passant par la mobilité électrique planifiée. Son exemple montre clairement que les décisions écologiques ne doivent pas être synonymes de renoncement ou de restriction, mais qu'elles sont synonymes de confort, d'indépendance et d'avenir.
Remo, seit wann wohnst du im neuen Haus und wie lebt es sich darin?
Remo Käser: Ich wohne seit November 2022 in meinem neuen Zuhause. Es gefällt mir ausgesprochen gut – besonders jetzt, wo die gepflanzten Bäume, Hecken und Sträucher richtig angewachsen sind und dem Garten Leben einhauchen. Ich bin sehr naturverbunden und daher oft draussen anzutreffen.
Was schätzt du besonders an deinem Zuhause und wo ist dein Lieblingsort, um dich zu erholen?
Mein Lieblingsplatz ist definitiv die Terrasse – an einem sonnigen Tag mit Freunden oder der Familie dort zu sitzen, ist für mich Erholung pur. Besonders schätze ich aber auch die Freiheit, in meinem Zuhause selbst Entscheidungen zu treffen. Wenn ich etwas verändern möchte, brauche ich keinen Vermieter zu fragen, ich kann es einfach umsetzen. Dieses Gefühl von Eigenständigkeit ist für mich sehr wertvoll.
Wieso hast du dich für eine Photovoltaik-Anlage entschieden?
Die Entscheidung für eine PV-Anlage fiel mir leicht. Wir heizen das gesamte Mehrfamilienhaus mit einer Luftwärmepumpe, die bekanntlich mit Strom betrieben wird. Da war eine Photovoltaikanlage die ideale Ergänzung, um die Stromkosten langfristig tief zu halten und gleichzeitig einen nachhaltigen Beitrag zur Energieversorgung zu leisten.
Insgesamt bin ich sehr zufrieden mit der Anlage. Ich achte bewusst darauf, bei schönem Wetter energieintensive Geräte wie Waschmaschine oder Tumbler laufen zu lassen – das spart Stromkosten.
Du willst zukünftig mit deinem Elektroauto unterwegs sein und an deiner eigenen Station laden. Wird das eine grosse Umstellung für dich? Worauf freust du dich besonders?
Natürlich ist es eine gewisse Umstellung vom Verbrenner aufs Elektroauto. Aber für mich war von Anfang an klar: Wenn ich in eine Solaranlage investiere, will ich auch elektrisch fahren. Besonders freue ich mich darauf, das Auto bequem zuhause laden zu können – vor allem, da ich oft über Mittag heimkomme, ist das sehr praktisch. Es ist ein stimmiges Gesamtpaket, das für mich Sinn macht.
Du hast dir im Juni eine Knieverletzung zugezogen, die so gravierend ist, dass du deinen Rücktritt bekanntgeben musstest. Wirst du trotzdem das ESAF vor Ort verfolgen?
Ja, auch wenn ich verletzungsbedingt nicht mehr aktiv am ESAF teilnehmen kann, möchte ich natürlich trotzdem vor Ort sein und die Stimmung miterleben. Es ist ein riesiges Fest für unseren Sport und ich freue mich darauf, Freunde, Kollegen und die Fans zu treffen – einfach als Teil der Schwingerfamilie, wenn auch diesmal in einer anderen Rolle.
Wird man dich zukünftig trotzdem noch im Schwingkeller antreffen? Machst du auch anderen Sport gerne?
Ja, ich möchte dem Schwingsport gerne etwas zurückgeben. Ich kann mir gut vorstellen, dass ich mich bei meinem Schwingklub Kirchberg ein Amt anstrebe, vielleicht als Technischer Leiter. Neben dem Schwingen bin ich generell sehr sportbegeistert. Ich werde auch in Zukunft aktiv bleiben. Bewegung und der sportliche Wettkampfgeist gehören einfach zu mir – auch wenn sich die Form davon in Zukunft etwas ändern wird.
Hast du ein Vorbild?
Ein konkretes Vorbild habe ich nicht. Ich versuche, meinen eigenen Weg zu gehen – dabei aber stets überlegt zu handeln und mich selbst zu reflektieren. Mir ist wichtig, mich sowohl sportlich als auch persönlich weiterzuentwickeln. Wenn ich einen Rat brauche, spreche ich oft mit meinen Eltern – ihre Meinung bedeutet mir viel.
Schwingen wird immer bekannter. Wie beobachtest du die Entwicklung vom Traditionssport zum Spitzensport? Was hat sich dabei für dich verändert?
Es ist schön zu sehen, dass die Menschen Freude am Schwingsport und ihren Traditionen haben. Man wird halt eher erkannt, das hat natürlich auch seine Kehrseite der Medaille. Aber ich will mich nicht beklagen.
Was war jeweils dein Traumpreis, den du im Gabentempel auswählen konntest?
Natürlich der Muni – das gehört für mich einfach dazu. Aber wer weiss, vielleicht gibts ja bald auch Solaranlagen im Gabentempel zu gewinnen?
Ob auf dem Schwingplatz oder im eigenen Garten – Remo Käser setzt auf Technik, Tradition und Eigenverantwortung. Mit seinem modernen Zuhause zeigt er, wie nachhaltige Energie im Alltag konkret gelebt werden kann: vom Heizen mit Wärmepumpe über das intelligente Nutzen von Solarstrom bis zur geplanten Elektromobilität. Sein Beispiel macht deutlich, dass ökologische Entscheidungen weder Verzicht noch Einschränkung bedeuten müssen, sondern Komfort, Unabhängigkeit und Zukunftsfähigkeit schaffen.
Remo, depuis quand vis-tu dans ta nouvelle maison et comment t’y sens-tu?
Remo Käser: J’y habite depuis novembre 2022. Je m’y sens extrêmement bien, surtout maintenant que les arbres, haies et arbustes que nous avons plantés ont bien poussé et donnent vie au jardin. Je suis quelqu’un de très proche de la nature et je passe donc beaucoup de temps dehors.
Qu’apprécies-tu particulièrement dans ta maison et quel est ton endroit préféré pour te ressourcer?
Mon endroit préféré est sans aucun doute la terrasse. M’asseoir là par une belle journée ensoleillée avec des amis ou ma famille est pour moi un pur moment de détente. Mais j’apprécie aussi particulièrement la liberté de pouvoir décider moi-même de ce que je veux faire dans ma maison. Si je veux changer quelque chose, je n’ai pas besoin de demander l’autorisation d’un propriétaire, je peux agir directement. Ce sentiment d’indépendance est très précieux pour moi.
Pourquoi as-tu choisi d’installer des panneaux photovoltaïques?
La décision d’installer des panneaux solaires a été facile à prendre. Nous chauffons toute la maison avec une pompe à chaleur air-air, qui, comme chacun le sait, fonctionne à l’électricité. Une installation photovoltaïque était donc le complément idéal pour maintenir les coûts d’électricité à un niveau bas à long terme tout en contribuant de manière durable à l’approvisionnement énergétique.
Quel est l’impact de cette installation solaire au quotidien?
Dans l’ensemble, j’en suis très satisfait. Je m’efforce consciemment de faire fonctionner les appareils gourmands en énergie, comme la machine à laver ou le sèche-linge, quand il fait beau, ce qui permet de réduire les frais d’électricité.
Tu veux bientôt passer à la voiture électrique et la recharger chez toi. Est-ce un grand changement pour toi? Qu’est-ce qui t’enthousiasme le plus?
Bien sûr, passer d’une voiture à combustion à une voiture électrique représente un changement. Mais pour moi, c’était clair dès le départ: si j’investis dans une installation solaire, je veux aussi rouler en voiture électrique. Je me réjouis particulièrement de pouvoir recharger ma voiture facilement chez moi – c’est très pratique, d’autant plus que je rentre souvent à midi. C’est un ensemble cohérent qui a vraiment du sens à mes yeux.
Quel conseil donnerais-tu à ceux qui envisagent d’installer des panneaux photovoltaïques et de passer à l’électrique?
De bien planifier la taille de l’installation photovoltaïque et de consommer autant que possible l’énergie produite. C’est ainsi que l’investissement est le plus rentable.
En juin, tu t’es blessé au genou, une blessure si grave que tu as dû annoncer ton retrait du sport. Seras-tu quand même présent à la Fête fédérale de lutte?
Oui, même si je ne peux plus y participer activement en raison de ma blessure, je souhaite quand même être présent et profiter de l’ambiance. C’est une grande fête pour notre sport et je me réjouis de retrouver mes amis, mes collègues et les fans, simplement en tant que membre de la famille des lutteurs, mais cette fois dans un autre rôle.
Te reverra-t-on malgré tout dans la halle de lutte? Pratiques-tu volontiers d’autres sports?
Oui, j’aimerais redonner quelque chose au sport de lutte. Je pourrais très bien m’imaginer occuper un poste au sein de mon club de lutte de Kirchberg, peut-être en tant que directeur technique. Outre la lutte, je suis de manière générale un grand passionné de sport. Je resterai actif à l’avenir. L’activité physique et l’esprit de compétition font tout simplement partie de moi, même si la forme que cela prendra sera légèrement différente à l’avenir.
As-tu un modèle?
Je n’ai pas de modèle particulier. J’essaie de suivre ma propre voie, tout en agissant de manière réfléchie et en prenant du recul sur moi-même. Ce qui compte pour moi, c’est de m’épanouir tant sur le plan sportif que personnel. Quand j’ai besoin d’un conseil, je discute souvent avec mes parents, leur opinion compte beaucoup pour moi.
La lutte suisse devient de plus en plus populaire. Comment vois-tu cette évolution, d’un sport traditionnel vers un sport de haut niveau? Qu’est-ce que cela a changé pour toi?
C’est formidable de voir que les gens apprécient la lutte suisse et ses traditions. On est plus souvent reconnu, ce qui a bien sûr aussi ses inconvénients. Mais je ne m’en plains pas.
Quel était le prix que tu rêvais de remporter au Gabentempel (Temple des prix)?
Le taureau, bien sûr – pour moi, c’était incontournable. Mais qui sait, peut-être qu’un jour, on pourra aussi y gagner des installations solaires!
Que ce soit sur le terrain de lutte ou dans son propre jardin, Remo Käser mise sur la technique, la tradition et la responsabilité individuelle. Avec sa maison moderne, il montre comment l’énergie durable peut être mise en œuvre concrètement au quotidien: du chauffage avec pompe à chaleur à l’utilisation intelligente de l’énergie solaire, en passant par l'électromobilité qu’il prévoit. Son exemple illustre bien que les choix écologiques ne signifient pas renoncement ou restrictions, mais qu’ils peuvent au contraire être source de confort, d’indépendance et de durabilité.
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Première publication:
27.8.2025
| Dernière mise à jour:
22.8.2025
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