Cette entreprise romande réalise le rêve de tous les vanlifers
Diese Westschweizer Firma erfüllt den Traum aller Vanlifer
De l’énergie solaire pour remplacer le diesel: bientôt une réalité pour les vans?
Energia solare al posto del diesel: sarà presto realtà?
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De l'énergie solaire au lieu du diesel : une équipe romande développe actuellement un système qui devrait permettre de convertir de vieux monospaces et camping-cars à l'énergie solaire.
Sonnenenergie statt Diesel: Ein Westschweizer Team entwickelt zur Zeit ein System, das erlauben soll, alte Vans und Wohnmobile auf Sonnenenergie umzurüsten.
Une équipe romande veut rendre le «Vanlife» complètement écologique. Son objectif est de créer un système permettant de transformer les vieux véhicules diesel, afin de les faire fonctionner à l’énergie solaire.
Un’impresa della Svizzera occidentale vuole rendere assolutamente sostenibile la vita in camper. L’obiettivo: un sistema che permetta di alimentare i vecchi furgoni a diesel con energia solare.
Curdin Wüthrich, vous avez eu l'idée d'un van fonctionnant à l'énergie solaire. Laissez-moi deviner : Lors d'un voyage en camping ?
Curdin Wüthrich : L'idée est née avec deux de mes meilleurs amis, alors que nous étions photographes de la nature et que nous voyagions en van et que nous discutions le soir autour d'un feu de camp. Nous aimons tous voyager, mais la problématique environnementale est là. Bien sûr, on peut prendre moins l'avion et voyager en van, mais ce n'est pas non plus parfait : on roule encore avec un véhicule lourd, fonctionnant au diesel à travers la nature et prétend être proche de la nature. C'est ainsi qu'est née l'idée d'un véhicule électrique qui, au moins, n'aurait pas d'impact direct sur l'environnement et le bruit.
Curdin Wüthrich, Sie hatten die Idee zum Van, der durch Sonnenenergie betrieben wird. Lassen Sie mich raten: Auf einem Campingtrip?
Curdin Wüthrich: Die Idee entstand mit zwei meiner besten Freunde, als wir als Naturfotografen mit einem Van unterwegs waren und abends am Lagerfeuer diskutierten. Wir alle reisen gerne, aber die Umweltproblematik ist da. Natürlich kann man weniger fliegen und mit dem Van unterwegs sein, aber auch das ist nicht perfekt: Man fährt noch immer mit einem schweren, dieselbetriebenen Fahrzeug quer durch die Natur und behauptet, naturnah zu sein. So entstand die Idee von einem Elektrofahrzeug, das zumindest nicht die direkten Umwelt- und Lärmemissionen hat.
Curdin Wüthrich, vous avez imaginé un van fonctionnant à l’énergie solaire. Laissez-nous deviner: ce concept a été échafaudé pendant que vous faisiez du camping?
L’idée est en effet apparue autour d’un feu de camp, lors d’une discussion avec deux de mes meilleurs amis. Nous faisions des photographies de nature et nous nous déplacions en van. En tant qu’amateurs de voyages, la problématique environnementale était donc bien présente. On peut bien évidemment moins prendre l’avion, notamment en se déplaçant en van, mais ce n’est pas non plus la solution idéale, car on sillonne la nature, dont on se prétend proche, avec un véhicule lourd fonctionnant au diesel. C’est alors qu’est née l’idée d’un van électrique qui, au moins, n’aurait pas d’impact direct sur l’environnement et ne ferait pas de bruit.
Curdin Wüthrich, è Lei che ha avuto l’idea di sviluppare un camper a energia solare. Mi lasci indovinare: le è venuta in campeggio?
Curdin Wüthrich: L’idea è venuta a me e ai miei due migliori amici mentre discutevamo davanti al fuoco la sera durante un viaggio fotografico naturalistico in camper. Viaggiamo tutti volentieri ma siamo consapevoli del problema ambientale. Naturalmente si può evitare di prendere l’aereo e viaggiare in camper ma anche questo mezzo non è perfetto: ci si sposta con un veicolo pesante alimentato a diesel attraverso la natura e si pensa così di esserle vicini. Da questo nasce l’idea di un veicolo elettrico che permetta perlomeno di evitare le emissioni dirette di gas serra e rumore.
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Mais les monospaces électriques existent déjà ?
Oui, mais ils sont pratiquement hors de prix et représentent actuellement moins de 0,3 pour cent représentent. Et il y a le problème que, selon les cas, l'infrastructure dans les pays de destination n'est pas disponible pour un véhicule électrique. Nous avons donc créé notre propre solution : un véhicule entièrement camping-car électrique autopropulsé. L'énergie pour la conduite et la vie est fournie par le soleil.
C'est dans ce but que cet ancien fourgon diesel est transformé. Photo : Soleva
Or, vous ne voulez pas construire un nouveau véhicule, mais transformer un ancien.
Il faut de nouvelles solutions pour le secteur automobile. Mot-clé : économie circulaire. Cela n'a aucun sens de mettre à la casse de vieilles voitures et de les remplacer par de nouveaux véhicules électriques. C'est pourquoi nous voulons transformer un vieux van. Nous montrons ainsi que c'est possible et que cela permet de réduire l'empreinte de plus de 80 pour cent par rapport au fait de continuer à rouler avec un van diesel. Nous réutilisons de nombreux composants du véhicule et doublons ainsi sa durée de vie. À plus long terme, nous voulons commercialiser de tels systèmes de conversion à grande échelle et à un prix abordable. Les constructeurs automobiles établis ne pensent évidemment pas à cette possibilité, car elle est moins intéressante du point de vue de la technique de commercialisation.
Où en est actuellement le projet de rénovation ?
La première étape consiste à démonter l'ensemble des composants diesel - moteur, réservoir de gaz, pot d'échappement - et à installer le moteur électrique et la batterie. C'est exactement ce que nous faisons actuellement. Le concept est achevé et nous testons maintenant tous les composants. La transformation en véhicule électrique devrait être achevée dans les prochains mois. La deuxième étape consistera à ajouter les éléments solaires. Puis viendra l'intérieur, car nous souhaitons développer un concept d'intérieur composé si possible exclusivement de matériaux recyclés et, bien entendu, alimenté uniquement par de l'électricité renouvelable. Début 2024, nous espérons être prêts pour la tournée suisse.
Cela semble plutôt facile. Mais c'est probablement plus complexe qu'on ne le pense ?
Le plus grand défi est la flexibilité du véhicule, car nous voulons intégrer et démontrer beaucoup de choses. Faire en sorte que tout fonctionne bien ensemble est un défi d'ingénieur. Nous voulons avoir comme source d'énergie principale des panneaux solaires déployables qui peuvent trouver automatiquement l'orientation solaire, c'est-à-dire l'angle. Nous avons un système de mesure du vent qui peut dire quand cela devient critique pour la structure. En outre, il faut pouvoir se rendre à une station de recharge en cas de mauvais temps.
Et c'est à cela qu'il devrait ressembler un jour, le camping-car transformé et fonctionnant entièrement à l'énergie solaire. Photo : Soleva
Les véhicules de tourisme sont souvent laissés à l'abandon. Que se passe-t-il avec l'électricité excédentaire ?
L'électricité solaire qui n'est pas injectée dans la batterie doit pouvoir être transférée sur une maison ou, par exemple, servir de générateur pour fournir de l'électricité lors d'un festival ou d'un événement. En quelque sorte, une installation solaire sur roues. À notre connaissance, cette flexibilité est unique et n'a encore jamais été mise en œuvre de cette manière dans le monde.
Aber Elektro-Vans gibt es doch schon?
Ja, aber die sind praktisch unbezahlbar und machen aktuell weniger als 0,3 Prozent aus. Und es gibt die Problematik, dass je nachdem, die Infrastruktur in den Reiseländern nicht vorhanden ist für ein Elektrofahrzeug. So kreierten wir unsere eigene Lösung: ein völlig selbstbetriebenes Elektroreisemobil. Die Energie fürs Fahren und Leben liefert die Sonne.
Zu diesem Zweck wird dieser alte Diesel-Van umgebaut. Foto: Soleva
Nun wollen Sie aber kein neues Fahrzeug bauen, sondern ein altes umbauen.
Es braucht neue Lösungen für den Automobilsektor. Stichwort: Kreislaufwirtschaft. Es ergibt keinen Sinn, alte Autos zu verschrotten und durch neue Elektrofahrzeuge zu ersetzen. Deshalb wollen wir einen alten Van umbauen. Damit zeigen wir, dass das möglich ist und dass so über 80 Prozent des Fussabdrucks reduziert werden können, im Vergleich zum Weiterfahren mit einem Dieselvan. Wir verwenden viele Komponenten des Fahrzeugs weiter und verdoppeln so die Lebensdauer des Fahrzeugs. Längerfristig wollen wir solche Umbau-Systeme grossflächig und bezahlbar an den Markt bringen. Etablierte Autobauer denken natürlich nicht an diese Möglichkeit, weil das von der markttechnischen Seite weniger attraktiv ist.
Wo steht das Umbau-Projekt momentan?
Der erste Schritt ist, die gesamte Dieselkomponente – Motor, Gastank, Auspuff – auszubauen und den Elektromotor und die Batterie einzubauen. Genau daran sind wir jetzt. Das Konzept ist vollendet und nun testen wir alle Komponenten. Der Umbau zum Elektrofahrzeug soll in den nächsten Monaten fertiggestellt sein. Im zweiten Schritt kommen die Solarelemente dazu. Dann kommt das Innenleben, denn wir möchten ein Innenkonzept entwickeln, das möglichst ausschliesslich aus rezyklierten Materialien besteht und natürlich nur mit erneuerbarem Strom angetrieben wird. Anfang 2024 sind wir hoffentlich bereit für die Schweiztour.
Das klingt ziemlich easy. Aber wahrscheinlich ist es komplexer, als man meint?
Die grösste Herausforderung ist die Flexibilität des Fahrzeugs, weil wir vieles einbauen und demonstrieren möchten. Dass alles zusammen gut funktioniert, ist eine Ingenieur-Challenge. Wir möchten als Hauptenergiequelle ausfaltbare Solarpaneele haben, die die Solarausrichtung, also den Winkel, automatisch finden können. Wir haben eine Windmessung, die sagen kann, wann es kritisch für die Struktur wird. Ausserdem braucht es die Möglichkeit, bei schlechtem Wetter eine Ladestation aufsuchen zu können.
Und so soll er dereinst aussehen, der umgebaute und komplett solarbetriebene Campervan. Foto: Soleva
Reisefahrzeuge stehen oft rum. Was passiert mit überschüssigem Strom?
Der Solarstrom, der nicht in die Batterie eingespeist wird, soll auf ein Haus übertragen werden können, oder beispielsweise als Generator an einem Festival oder Event Strom liefern. Sozusagen eine Solaranlage auf Rädern. Unseres Wissens ist diese Flexibilität einzigartig und wurde so weltweit noch nie umgesetzt.
Mais il existe déjà des vans électriques, non?
Oui, mais ils sont pratiquement inabordables et représentent actuellement moins de 0,3 %. En plus, tous les pays ne disposent pas des infrastructures nécessaires à un véhicule électrique. Nous avons donc développé notre propre solution: un van électrique entièrement autopropulsé. L’énergie pour la conduite comme pour la vie à bord est fournie par le soleil.
Ce vieux van diesel est transformé dans le but de fonctionner à l’énergie solaire. Photo: Soleva
Vous ne vouliez toutefois pas construire un nouveau véhicule, mais modifier un ancien.
Le secteur automobile doit pouvoir disposer de nouvelles solutions. Le mot-clé est économie circulaire. Cela n’a aucun sens de mettre à la casse de vieux véhicules et de les remplacer par de nouveaux qui sont électriques. C’est pourquoi nous avons choisi de transformer un ancien van. Nous montrons ainsi que c’est faisable et que cela permet de réduire l’empreinte environnementale de plus de 80% par rapport à un van fonctionnant au diesel. Nous réutilisons de nombreux composants du véhicule de base et doublons donc sa durée de vie. À plus long terme, nous souhaitons commercialiser de tels systèmes de conversion à grande échelle et à un prix abordable. Les constructeurs automobiles établis ne réfléchissent bien évidemment pas à cette option, car elle est moins intéressante d’un point de vue commercial.
Où en est votre projet de conversion?
La première étape, que nous venons d’achever, a consisté à démonter l’ensemble des composants diesel – moteur, réservoir, pot d’échappement – et à installer à la place le moteur électrique et la batterie. Nous testons désormais tous les composants. La transformation en véhicule électrique devrait être achevée dans les prochains mois. La deuxième étape consistera à ajouter les modules solaires. Viendra ensuite la réalisation de l’habitacle du van, car nous souhaitons développer un concept d’intérieur si possible composé exclusivement de matériaux recyclés et, bien entendu, alimenté uniquement par de l’électricité renouvelable. Nous espérons être prêts à réaliser une tournée en Suisse début 2024.
Cela semble plutôt facile. Mais c’est probablement plus complexe qu’il n’y paraît…
Le plus grand défi relève de la flexibilité du véhicule, car nous souhaitons y intégrer et démontrer beaucoup de choses. Faire en sorte que tout fonctionne bien ensemble est un challenge d’ingénieur. Nous désirons avoir comme source d’énergie principale des panneaux solaires déployables, qui peuvent s’orienter automatiquement vers le soleil. Nous disposons d’ailleurs d’un système de mesure du vent qui peut évaluer quand cela devient critique pour la structure. Cela dit, il faudrait également pouvoir se rendre dans une station de recharge en cas de mauvais temps.
Voici à quoi devrait ressembler un jour le van transformé, qui fonctionne entièrement à l’énergie solaire. Photo: Soleva
Ce type de véhicule reste souvent parqué et non utilisé. Qu’advient-il de l’électricité excédentaire?
Le courant solaire qui n’est pas injecté dans la batterie doit pouvoir être transféré sur une maison ou, par exemple, servir de générateur pour fournir de l’électricité nécessaire lors d’un festival ou d’un événement. C’est, en quelque sorte, une installation solaire sur roues. À notre connaissance, cette flexibilité est unique au monde et n’a encore jamais trouvé pareille application.
I camper elettrici però esistono già?
Sì, ma sono perlopiù finanziariamente inaccessibili e costituiscono attualmente meno dello 0,3% del totale. E c’è inoltre il problema che talvolta non è disponibile un’infrastruttura per veicoli elettrici nel Paese dove viaggiamo. Così abbiamo creato una nostra soluzione personale: un camper elettrico completamente autonomo. L’energia per viaggiare e abitare viene fornita del sole.
Per farlo, hanno modificato questo vecchio furgone a diesel. Foto: Solevo
Il vostro scopo non è però costruire nuovi veicoli ma modificare quelli già esistenti.
Servono nuove soluzioni per il settore delle auto. Parola d’ordine: economia circolare. Non ha nessun senso rottamare vecchie auto per sostituirle con nuovi veicoli elettrici. Ecco perché abbiamo deciso di modificare un vecchio furgone. In questo modo possiamo dimostrare che è possibile e che l’impatto ambientale viene ridotto di oltre l’80 per cento rispetto a quanto accadrebbe decidendo di continuare a viaggiare con un motore a diesel. Riutilizziamo numerosi componenti del camper e ne raddoppiamo così la durata di vita. L’obiettivo a lungo termine è rendere questo sistema di riconversione accessibile e capillare sul mercato. Le case automobilistiche affermate non pensano naturalmente a questa possibilità poiché è meno interessante dal punto di vista del mercato.
A che punto è il progetto di riconversione attualmente?
Il primo passo consiste nello smontare tutte le componenti a diesel (motore, serbatoio, scappamento) e montare un motore elettrico e una batteria. Al momento ci troviamo proprio in questa fase. La fase concettuale è completa e ora stiamo testando le componenti. La riconversione a veicolo elettrico dovrebbe essere completata nei prossimi mesi. La seconda fase sarà l’integrazione degli elementi solari. Poi sarà il turno degli interni: vogliamo svilupparli in modo che siano composti il più possibile da materiali riciclati e saranno naturalmente alimentati solo con energia rinnovabile. All’inizio del 2024 dovremmo essere pronti per un primo tour della Svizzera.
Sembra abbastanza semplice. Ma in realtà è più difficile di quello che sembra?
La sfida più grande è la flessibilità del veicolo perché abbiamo molto da implementare e da dimostrare. Far funzionare tutto in modo perfetto è una vera sfida ingegneristica. Come fonte di energia principale vogliamo utilizzare dei pannelli solari ripiegabili che trovino automaticamente la direzione del sole e quindi l’angolazione migliore. Abbiamo anche una misurazione della velocità del vento che individua le criticità per la struttura. Inoltre, è necessario disporre della possibilità di cercare una stazione di ricarica in caso di cattivo tempo.
Ed ecco come dovrebbe apparire il camper a energia solare modificato una volta completato. Foto: Solevo
I camper restano spesso fermi. Cosa succede con l’elettricità in eccesso?
L’energia solare che non può essere immagazzinata nella batteria può essere indirizzata verso una casa o, ad esempio, essere utilizzata come generatore e fornire energia per festival o eventi. Una specie d'impianto solare su ruote. Da quello che sappiamo, la nostra flessibilità è unica nel suo genere e a livello mondiale non è mai stata implementata prima.
Première publication:
31.3.2023
| Dernière mise à jour:
12.4.2023
L'équipe Soleva est composée d'une équipe de neuf ingénieurs. Le CEO Curdin Wüthrich est bilingue et a grandi dans les Grisons, c'est pourquoi il a décidé de faire des études à Lausanne. Après avoir obtenu un bachelor et un master en physique et en énergie appliquée, il travaille aujourd'hui - parallèlement à Soleva - comme doctorant à l'EPFL.
Das Soleva-Team besteht aus einem Team aus neun Ingenieuren. CEO Curdin Wüthrich ist zweisprachig in Graubünden aufgewachsen und entschied sich deshalb für ein Studium in Lausanne. Nach dem Abschluss von Bachelor und Master in Physik und angewandter Energie, arbeitet er heute – neben Soleva – als Doktorand an der EPFL.
Soleva est composé d’une équipe de neuf ingénieurs. Curdin Wüthrich, son CEO, est bilingue. C’est pour cette raison que ce jeune homme, qui a grandi dans les Grisons, a décidé de faire des études à Lausanne. Après avoir obtenu un bachelor et un master en physique et en énergie appliquée, il travaille aujourd’hui – parallèlement à son activité auprès de Soleva – comme doctorant à l’EPFL.
Il team di Soleva è composto da nove ingegneri. Il CEO Curdin Wüthrich parla due lingue, è cresciuto nei Grigioni e ha deciso di andare a studiare a Losanna. Dopo aver concluso bachelor e master in fisica ed energia applicata, oggi lavora, oltre che per Soleva, come dottorando all’EPFL.
