Légende-photo Dès la Seconde Guerre mondiale, un substitut de caoutchouc a été fabriqué à partir de pissenlits russes. Photo: Getty Images/iStockphoto

Des pneus à base de pissenlit devraient rendre le trafic plus vert

Wie Pneus aus Löwenzahn den Verkehr grüner machen sollen

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Des chercheurs veulent fabriquer des pneus pour voitures et vélos avec du caoutchouc issu de pissenlits russes. L’objectif est de diminuer la pollution liée au trafic et d’éviter la déforestation dans les régions tropicales.

La mobilité électrique n’est pas la seule possibilité permettant de rendre le trafic routier plus vert. Les pneus représentent également une source de préoccupation récurrente, car des tonnes de matières plastiques finissent chaque année dans la nature en raison de leur abrasion et y restent. De plus, leur usure engendre un volume important de particules fines.

Sans oublier que pour obtenir du caoutchouc, la forêt tropicale est déboisée année après année. Il existe près de 117 000 km2 de plantations d’hévéas dans le monde, principalement en Thaïlande, en Indonésie, en Inde et au Brésil. Jusqu’à présent, 90 % du caoutchouc naturel utilisé sur la planète provenait de ces plantations en monoculture, mais la demande est désormais supérieure à l’offre. En outre, les arbres à caoutchouc sont menacés par des attaques fongiques.

Elektro-Mobilität ist nicht die einzige Möglichkeit, um den Strassenverkehr grüner zu machen. Auch Pneus sind immer wieder ein Thema, denn über den Abrieb von Reifen gelangen jährlich tonnenweise Kunststoffe in die Umwelt und verbleiben dort. Zudem ist der Reifenabrieb eine bedeutende Feinstaubquelle.

Kommt dazu: Um Kautschuk zu gewinnen, wird Jahr für Jahr Regenwald abgeholzt. Weltweit gibt es rund 117'000 Quadratkilometer Kautschuk-Plantagen, vor allem in Thailand, Indonesien, Indien und Brasilien. Bisher stammen 90 Prozent des weltweit verbrauchten Naturkautschuks aus diesen Monokultur-Plantagen. Doch die Nachfrage ist grösser als das Angebot. Zudem sind Kautschukbäume von Pilzbefall bedroht.

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Des pissenlits russes à la place des hévéas

A l’avenir, les besoins en caoutchouc vont sans aucun doute croître, puisque la mobilité augmente partout. Afin d’éviter que les forêts tropicales ne soient encore davantage déboisées dans ces régions, d’exaltantes recherches sont menées pour trouver des alternatives. Il faut en effet éviter à tout prix d’endommager davantage les poumons verts de la planète.

Le fabricant allemand de pneus Continental, en collaboration avec des scientifiques de l’Université allemande de Münster, mène par exemple des recherches sur des pneus écologiques à base de pissenlits russes (taraxacum koksaghyz).

Ce végétal produit dans ses racines du caoutchouc naturel qui, selon les scientifiques, aurait même une meilleure adhérence que celle de l’hévéa. De plus, contrairement au caoutchouc tropical, il peut être cultivé sous nos latitudes. De cette manière, on peut non seulement lutter contre la déforestation croissante, mais aussi réduire les longues distances de transport.

Plus que de la science-fiction

Des pneus en caoutchouc fabriqués à partir d’une herbe de prairie? Cela dépasse pourtant la douce rêverie. Depuis 2019, Continental produit des pneus pour vélos à partir de pissenlits russes. Dès la première année de commercialisation, plus de 2000 unités auraient été vendues sous la marque Urban Taraxagum. Et des prototypes de pneus pour voitures et camions existent déjà.

A quand une production de masse? Le problème réside au niveau de la culture. Jusqu’à présent, le plus gros obstacle a été de convaincre les agriculteurs locaux de cultiver du pissenlit russe. En effet, ceux-ci y voient plutôt une mauvaise herbe. Il y aurait pourtant suffisamment de surfaces chez nous pour cultiver cette plante.

Staline voulait déjà produire du caoutchouc de pissenlit

L’idée du pissenlit comme alternative au caoutchouc d’hévéa n’est pourtant pas nouvelle. Dès le début du siècle dernier, des scientifiques russes y avaient déjà pensé. Staline avait même chargé son état-major de chercher une plante à partir de laquelle on pourrait produire du caoutchouc, qui, après les longues années de guerre en Europe, était devenu une denrée rare.

Les chercheurs ont trouvé la perle rare dans l’actuel Kazakhstan. En 1933, le pissenlit russe a été décrit pour la première fois sur le plan botanique. Aujourd’hui, presque 100 ans plus tard, biologistes, chimistes et spécialistes des matériaux espèrent avoir trouvé, grâce à lui, le caoutchouc naturel du futur.

Russischer Löwenzahn statt Kautschukbäume

Tatsächlich wird der Bedarf an Kautschuk künftig steigen. Denn die Mobilität nimmt weltweit zu. Um zu verhindern, dass Tropenwälder in diesen Gebieten noch stärker abgeholzt werden, wird fieberhaft an Alternativen geforscht. Denn weitere Schäden an den grünen Lungen des Planeten sollen unbedingt vermieden werden.

So forscht etwa der deutsche Reifenhersteller Continental zusammen mit Wissenschaftlern und Wissenschaftlerinnen der Universität Münster an Öko-Pneus aus Russischem Löwenzahn (wissenschaftlich: taraxacum koksaghyz).

In den Wurzeln produziert die Pflanze Naturkautschuk, der laut Forschern sogar einen besseren Grip haben soll als jener des Kautschukbaums. Zudem kann er im Gegensatz zum Tropenkautschuk in hiesigen Breitengraden angebaut werden. Auf diese Weise kann nicht nur der fortschreitenden Abholzung entgegengewirkt werden – auch die langen Transportwege könnten reduziert werden.

Mehr als Science-Fiction

Kautschuk-Pneus aus einem Wiesenkraut? Das ist mehr als eine Träumerei. Bereits seit 2019 produziert Continental Veloreifen aus Russischem Löwenzahn. Über 2000 Stück sollen vom Velopneu der Marke «Urban Taraxagum» allein im ersten Jahr verkauft worden sein. Auch Prototypen für Auto- und Lastwagen-Pneus gibt es bereits.

Die Probleme bei der Massenproduktion liegen beim Anbau. Als grösste Hürden hat sich bisher erwiesen, einheimische Bauern von der Anpflanzung des Russischen Löwenzahns zu überzeugen. Denn normalerweise bekämpfen diese den Löwenzahn als Unkraut. Flächen, um das Kraut anzupflanzen, würde es bei uns jedoch genug geben.

Schon Stalin wollte Löwenzahn-Kautschuk produzieren

Tatsächlich ist die Idee von Löwenzahn als Kautschuk-Alternative nicht neu. Bereits zum Anfang des letzten Jahrhunderts wurde die Pflanze als Alternative zum Kautschukbaum von russischen Wissenschaftlern entdeckt. Der sowjetische Diktator Josef Stalin hatte seinen Stab damit beauftragt, nach einer Pflanze zu suchen, aus der man Kautschuk gewinnen kann. Denn nach den langen Kriegsjahren in Europa war Kautschuk ein seltenes Gut.

Fündig wurden die Forscher im heutigen Kasachstan. 1933 wurde der Russische Löwenzahn erstmals botanisch beschrieben. Jetzt, fast hundert Jahre später, hoffen Biologen, Chemiker und Materialwissenschaftler, dank ihm den Naturkautschuk der Zukunft gefunden zu haben.

Première publication: 
21.12.2021
  | Dernière mise à jour: 
22.12.2021
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