Cette photo du fondateur d'Ocean-Safe, Manuel Schweizer, prise sur une plage au Sénégal, montre que les déchets textiles mondiaux augmentent rapidement. Photo : OceanSafe
Dass der globale Textilabfall rasant wächst, zeigt dieses Bild von Ocean-Safe-Gründer Manuel Schweizer am Strand in Senegal. Foto: OceanSafe
Manuel Schweizer, fondateur d’OceanSafe, se trouve ici sur une plage du Sénégal. Il montre que les déchets textiles mondiaux augmentent rapidement. Photo: OceanSafe
Pourquoi nos vêtements représentent un problème environnemental
I nostri vestiti sono un problema per l’ambiente
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De nombreux vêtements sont à peine portés - et se retrouvent alors dans l'environnement sous forme de microplastiques. Une start-up suisse veut changer cela - avec un matériau qui est dégradé par des micro-organismes.
Viele Kleidungsstücke werden kaum getragen – und landen dann als Mikroplastik in der Umwelt. Ein Schweizer Start-up will das ändern – mit einem Material, das von Mikroorganismen abgebaut wird.
De nombreux habits, à peine portés, se retrouvent dans la nature sous forme de microplastiques. Une start-up suisse veut changer cela en créant une mode biodégradable.
Molti dei vestiti che vengono prodotti non vengono mai indossati e finiscono nei mari o nel suolo sotto forma di microplastiche. Una start-up svizzera vuole mettere fine a questo circolo vizioso producendo abiti biodegradabili.
Une entreprise suisse veut rompre ce cycle.est Ocean Safe. Pour son fondateur, Manuel Schweizer, l'origine du problème réside dans la qualité : "Ce qui devient un déchet est généralement mal fait dès le départ". Sa vision : fabriquer des vêtements qui se dissolvent - sans aucun dommage pour la nature ou l'homme. L'entrepreneur veut créer des matériaux qui sont biodégradables sans résidus et qui sont recyclables. tout en étant entièrement recyclables.
"Nous ne voulons pas que les vêtements soient jetés négligemment dans la nature".
Chez Ocean Safe, le développement d'un produit commence par la question suivante : que devient-il à la fin de son cycle de vie ? Dans l'idéal, il est repris, décomposé en ses composants et transformé en un nouveau matériau. L'objectif est de créer un circuit fermé. Si des vêtements se retrouvent dans l'environnement, ils doivent être biodégradés sans laisser de traces.
"Nous ne voulons pas que les vêtements finissent négligemment dans la nature", dit Schweizer. "Mais s'ils y atterrissent, par exemple sous forme de microfibres libérées lors du lavage, ils doivent être sans danger pour le sol et la mer".
Vêtements biodégradables
En collaboration avec Nikin la start-up suisse a développé des vêtements biodégradables - fabriqués à partir du matériau de l'entreprise, Nanea. "Il est plus durable que les textiles traditionnels, respirant et ne nécessite aucun additif chimique", explique Schweizer. Si un vêtement Nanea reste dans l'armoire ou est porté normalement, rien ne se passe. Ce n'est que sous l'action de micro-organismes que la dégradation commence. "Sans aucun résidu", assure l'homme de 58 ans.
Les grandes marques convainquent
Après cinq ans de développement, la start-up est désormais prête à voir plus grand - et se trouve face à un objectif ambitieux : établir le matériau auprès de marques de mode internationales. "Nous sommes en discussion avec des acteurs mondiaux", explique le CEO. S'ils montent à bord, les petites marques pourraient suivre et le matériau deviendrait moins cher pour tous. C'est la seule façon de accélérer réellement le changement par rapport aux textiles conventionnels.
Mais pour l'instant, les vêtements durables sont surtout destinés à un petit groupe cible. "De nombreuses personnes souhaitent consommer de manière plus durable", explique Schweizer, "mais ne reconnaissent souvent pas les produits qui sont vraiment respectueux de l'environnement".
Rund 100 Milliarden Kleidungsstücke werden jedes Jahr produziert und oft schon nach kurzem Gebrauch wieder entsorgt. Der globale Textilabfall wächst rasant. In Ländern wie Ghana oder Senegal türmen sich Altkleider zu Müllbergen, bedecken ganze Strände oder sind im Boden vergraben. Was für viele sichtbar ist, ist nur ein Teil des Problems: Noch gefährlicher sind die unsichtbaren Rückstände – winzige Mikroplastikpartikel.
«Wir wollen nicht, dass Kleidung achtlos in der Natur landet»
Bei Ocean Safe beginnt die Entwicklung eines Produkts mit der Frage: Was passiert damit am Ende des Lebenszyklus? Im Idealfall wird es zurückgenommen, in seine Bestandteile zerlegt und zu neuem Material verarbeitet. Ein geschlossener Kreislauf ist das Ziel. Sollten Kleidungsstücke in die Umwelt gelangen, sollen sie biologisch abgebaut werden, ohne Spuren zu hinterlassen.
«Wir wollen nicht, dass Kleidung achtlos in der Natur landet», sagt Schweizer. «Aber wenn sie dort landet, etwa in Form von Mikrofasern, die beim Waschen freigesetzt werden, muss sie sicher sein für Boden und Meer.»
Biologisch abbaubare Kleidung
Gemeinsam mit Nikin hat das Schweizer Start-up biologisch abbaubare Kleidung entwickelt – gefertigt aus dem firmeneigenen Material Nanea. «Es ist langlebiger als herkömmliche Textilien, atmungsaktiv und braucht keine chemischen Zusätze», erklärt Schweizer. Liegt ein Nanea-Kleidungsstück im Schrank oder wird ganz normal getragen, passiert nichts. Erst durch Mikroorganismen beginnt der Abbau. «Ganz ohne Rückstände», wie der 58-Jährige versichert.
Grosse Marken überzeugen
Nach fünf Jahren Entwicklung ist das Start-up nun bereit, grösser zu denken – und steht vor einem ambitionierten Ziel: das Material bei internationalen Modemarken zu etablieren. «Wir sind mit globalen Playern im Gespräch», sagt der CEO. Kommen sie an Bord, könnten auch kleinere Labels folgen und das Material würde für alle billiger. Nur so lässt sich der Wandel weg von konventionellen Textilien wirklich beschleunigen.
Noch aber ist nachhaltige Kleidung vor allem ein Thema für eine kleine Zielgruppe. «Viele Menschen möchten nachhaltiger konsumieren», so Schweizer, «erkennen aber oft nicht, welche Produkte wirklich umweltfreundlich sind.»
Près de 100 milliards de vêtements sont produits chaque année et souvent jetés après une courte durée d’utilisation. Les déchets textiles mondiaux augmentent rapidement. Dans des pays comme le Ghana ou le Sénégal, les vêtements usagés s’accumulent sous forme de montagnes de déchets, recouvrent des plages entières ou sont enfouis dans le sol. Pourtant, cette partie apparente ne représente qu’une part du problème: les résidus invisibles, à savoir de minuscules microparticules de plastique, sont encore plus dangereux.
OceanSafe, une entreprise suisse, a décidé de briser ce cycle. Pour Manuel Schweizer, son fondateur, l’origine du problème réside dans la qualité du vêtement: «Ce qui devient un déchet était généralement mal conçu dès le départ.» Sa vision: fabriquer des habits qui se dissolvent, sans causer aucun dommage à la nature ou à l’homme. L’entrepreneur veut créer des matériaux biodégradables dépourvus de résidus qui peuvent, dans un même temps, être entièrement recyclés.
«Nous ne voulons pas que les vêtements finissent négligemment dans la nature»
Chez OceanSafe, le développement d’un produit commence toujours par une question: que deviendra-t-il à la fin de son cycle de vie? Dans l’idéal, il doit être repris, décomposé en fonction de ses composants et transformé en un nouveau matériau. L’objectif est de créer un circuit fermé. Si des vêtements devaient se retrouver dans l’environnement, ils devraient pouvoir être totalement biodégradables.
«Nous ne voulons pas que les vêtements finissent négligemment dans la nature, insiste Manuel Schweizer. Mais s’ils y atterrissent, par exemple sous forme de microfibres libérées lors du lavage, ils devraient être sans danger pour le sol et la mer.»
Vêtements biodégradables
En collaboration avec la marque NIKIN, la start-up suisse a développé des vêtements biodégradables – fabriqués à partir d’un matériau qu’OceanSafe a nommé naNea. «Il est plus durable que les textiles traditionnels, respirant et ne nécessite aucun additif chimique», explique Manuel Schweizer. Si un vêtement naNea reste dans une armoire ou est porté normalement, rien ne se passe, car ce n’est que sous l’action de micro-organismes que la dégradation commence, sans qu’il n’y ait aucun résidu», assure l’homme de 58 ans.
Convaincre les grandes marques
Après cinq ans de développement, la start-up est désormais prête à voir plus grand. Elle se trouve d’ailleurs face à un objectif ambitieux: que les marques de mode internationales adoptent ce matériau. «Nous sommes en discussion avec des acteurs mondiaux», explique le CEO. S’ils acceptent, les petites marques pourraient suivre et le matériau deviendrait moins cher pour tous. C’est là la seule façon d’accélérer véritablement le changement par rapport aux textiles conventionnels.
Malheureusement, à l’heure actuelle, les vêtements durables restent surtout une préoccupation pour un petit groupe cible. «De nombreuses personnes souhaitent consommer de manière plus durable, mais ne reconnaissent souvent pas les produits qui sont parfaitement respectueux de l’environnement», déplore Manuel Schweizer.
Ogni anno vengono prodotti circa cento miliardi di capi di vestiario che molto spesso vengono poi gettati nella spazzatura dopo essere stati indossati solo per breve tempo. La quantità di rifiuti tessili a livello globale cresce in modo impressionante. Nei Paesi come il Ghana e il Senegal, i vecchi abiti formano enormi cumuli di rifiuti, coprono intere strade o vengono sotterrati. Ma ciò che è visibile a occhio nudo è solo una parte del problema. La parte più pericolosa sono i residui invisibili: le microplastiche.
OceanSafe è una start-up svizzera che mira a spezzare questo circolo vizioso. Secondo il fondatore, Manuel Schweizer, la radice del problema è la qualità: «ciò che diventa subito spazzatura è generalmente di pessima qualità fin dall’inizio.» La sua visione: creare abiti biodegradabili che non danneggino né la natura né le persone. L’impresa mira a utilizzare materiali che possano degradarsi nella natura senza lasciare residui e che al contempo siano completamente riciclabili.
«Non vogliamo che gli abiti siano gettati con noncuranza nella natura»
OceanSafe inizia lo sviluppo di ogni prodotto con una domanda: cosa succederà a questo prodotto alla fine del suo ciclo di vita? Idealmente, verrà riconsegnato al produttore, separato nelle sue varie componenti e trasformato in nuovo materiale. L’obiettivo è un circolo chiuso. Ma se uno dei vestiti venisse abbandonato nella natura è necessario che sia biodegradabile e che non lasci nessun residuo.
«Non vogliamo che gli abiti vengano gettati con noncuranza nella natura», spiega Schweizer. «Ma se così fosse, anche sotto forma di microfibre che vengono rilasciate durante il lavaggio, devono essere sicuri per il suolo e i mari.»
Vestiti biodegradabili
In collaborazione con NIKIN, questa start-up svizzera ha creato abiti biodegradabili grazie al nuovo materiale «naNea» sviluppato internamente. «È molto più resistente dei classici tessili, è traspirante e non necessita di additivi chimici», spiega Schweizer. Se indossate regolarmente un «capo naNea» o lo lasciate nell’armadio non succede nulla di diverso dal solito. Sono necessari i microrganismi per avviare il processo di decomposizione. «E senza nessun residuo», assicura il 58enne.
Convincere i grandi marchi
Dopo cinque anni dedicati allo sviluppo, la start-up è ora pronta a pensare in grande e l’obiettivo è decisamente ambizioso: standardizzare il materiale tra i grandi marchi di moda internazionale. «Stiamo discutendo con attori a livello globale», spiega il CEO. Se accetteranno, anche altri marchi minori potrebbero seguire l’esempio e il materiale diventerebbe più economico per tutti. Solo in questo modo è possibile mettere da parte i vecchi materiali e portare un vero cambiamento.
Al giorno d’oggi tuttavia gli abiti sostenibili sono un tema importante solo per un piccolo gruppo target. «Molte persone vorrebbero consumare in modo più sostenibile», spiega Schweizer, «ma non sono in grado di riconoscere quali prodotti sono davvero positivi per l’ambiente.»