Dans le Rapport forestier 2025, l'Office fédéral de l'environnement rend compte de l'état des forêts en Suisse. Photo : IMAGO/Cavan Images

"Les forêts suisses sont sous pression"

«Die Schweizer Wälder stehen unter Druck»

«Les forêts suisses sont sous pression»

«I boschi svizzeri sono sotto pressione»

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L'Office fédéral de l'environnement a analysé l'état des forêts suisses. Le nouveau rapport montre qu'il existe des tendances positives. Elena Strozzi de Pro Natura explique dans une interview où elle tire tout de même la sonnette d'alarme.

Elena Strozzi, la Confédération a récemment publié son dernier rapport sur les forêts. Il y est question de l'état des forêts suisses. Commençons par une question fondamentale : quelle est l'importance de la forêt en Suisse ?

Environ un tiers de la surface de la Suisse est constitué de forêts - c'est beaucoup. La forêt a une importance grande importance pour la biodiversité en Suisse et nous savons que l'état de la biodiversité en forêt est encore relativement bon par rapport à d'autres habitats naturels comme les marais ou les cours d'eau. Cela ne signifie pas pour autant qu'il n'y a pas de déficits.

Et pour les gens en Suisse ?

La forêt a une grande importance pour une bonne relation avec la nature. Une relation qui peut aussi être très émotionnelle. Ce qui est beau dans la forêt, c'est qu'elle est ouverte à tous.

Quels sont, selon vous, les points les plus importants de ce rapport forestier actuel ?

Le Rapport forestier est une bonne base pour l'analyse de l'état de la forêt suisse et très utile pour les futures revendications politiques. Le rapport rassemble beaucoup de connaissances, près d'une centaine de personnes ont collaboré à ce rapport. Le point le plus important pour Pro Natura est sans aucun doute l'état de la biodiversité et bien sûr aussi les effets du changement climatique. Bien que l'habitat forestier présente une biodiversité relativement bonne, elle reste fragile et sous pression.

Qu'en est-il de la biodiversité des forêts suisses ?

En lisant le communiqué de presse de la Confédération, on pourrait avoir l'impression que la biodiversité dans les forêts ne se porte pas trop mal. Mais en lisant attentivement le rapport, je tire également la sonnette d'alarme. La biodiversité désigne la diversité de la vie à trois niveaux : celui des espèces, celui de la diversité génétique et celui de la diversité des habitats. Au niveau des espèces, on compte plus de 30 pour cent des espèces animales et végétales sont menacées en forêt. Chez les insectes, ce chiffre atteint même 50 pour cent.. Ce sont malheureusement des chiffres très élevés, qui signifient que nous devons faire très attention à la forêt.

À quoi cela peut-il ressembler ?

Une grande partie des forêts suisses se trouve dans les montagnes, ce qui les protège aussi dans une certaine mesure. Ensuite, il y a les forêts du Plateau, qui sont soumises à une forte pression : d'une part par la production de bois, d'autre part par les constructions. Heureusement, nous avons en Suisse une très bonne loi sur les forêts, qui stipule que la surface forestière doit être préservée dans son ensemble. Mais là aussi, il faut faire attention : On parle ici de valeurs moyennes. Si la forêt augmente dans les Alpes, c'est super, mais si elle diminue en même temps sur le Plateau, ce n'est pas visible en moyenne, mais c'est quand même inquiétant. Un autre point important à cet égard est la mise en réseau des forêts, afin que les animaux, et avec eux les graines de plantes, puissent se déplacer et échanger des gènes.

Le rapport indique également que le volume de bois mort a augmenté. Pourquoi le bois mort est-il important pour les forêts ?

Il est heureusement presque partout admis que le bois mort est un élément important pour la forêt. joue un rôle important en tant qu'habitat. De nombreux organismes et petits êtres vivants se nourrissent de bois mort, ce qui est bénéfique pour le sol, pour le filtrage de l'eau, etc. Certaines personnes ont encore du mal à s'habituer à la présence de bois dans les forêts, mais c'est une évolution vraiment positive pour la biodiversité dans les forêts.

Le fait que le bois mort ait augmenté est donc réjouissant ?

Pour le bois mort, nous avons le même problème avec les valeurs moyennes : En moyenne, le volume de bois mort augmente, mais il existe de très grandes différences régionales. Il y a aussi des endroits où le volume diminue.

Bien entendu, le rapport aborde également la question du changement climatique.

Pro Natura a une position claire à ce sujet : en ce qui concerne la pression du changement climatique sur les forêts, nous devons d'abord essayer de limiter les émissions de gaz à effet de serre en adoptant un mode de vie qui préserve les ressources, afin d'endiguer le changement climatique. C'est la meilleure chose que nous puissions faire pour la forêt. D'autre part, nous nous engageons également à rajeunir la forêt de manière naturelle afin qu'elle devienne plus résistante aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles. Concrètement, cela signifie par exemple que l'on laisse la forêt choisir l'endroit où les jeunes arbres poussent plutôt que de les planter.

Pour finir, une question pour tous ceux qui apprécient les forêts suisses. Que peuvent-ils faire personnellement pour s'engager en faveur de la forêt ?

Celui qui fréquente régulièrement la forêt et qui apprécie ses les effets positifs avérés sur le corps et le psychisme. apprécie la forêt, sait aussi l'apprécier et la protéger. En faisant du bénévolat ou en soutenant financièrement des projets de protection des forêts, comme l'"Action Pic & Cie" de Pro Natura, on peut renforcer la protection des forêts suisses. De plus, le bois est aujourd'hui une matière première très appréciée. Lors de l'achat de produits en bois, il est donc important de s'assurer que le bois n'a pas été importé et qu'il provient d'une exploitation responsable.

Elena Strozzi, der Bund hat kürzlich den aktuellen Waldbericht veröffentlicht. Darin geht es um den Zustand der Schweizer Wälder. Beginnen wir mit einer grundsätzlichen Frage: Welche Bedeutung hat der Wald in der Schweiz?

Etwa ein Drittel der Fläche der Schweiz besteht aus Wald – das ist sehr viel. Der Wald hat eine grosse Bedeutung für die Artenvielfalt in der Schweiz und wir wissen, dass der Zustand der Biodiversität im Wald im Vergleich zu anderen natürlichen Lebensräumen wie Moore oder Gewässer noch relativ gut ist. Das heisst jedoch nicht, dass es keine Defizite gibt.

Und für die Menschen in der Schweiz?

Der Wald hat eine grosse Bedeutung für eine gute Beziehung zur Natur. Eine Beziehung, die auch sehr emotional sein kann. Das Schöne am Wald ist: Er ist offen für alle.

Was sind aus Ihrer Sicht die wichtigsten Punkte in diesem aktuellen Waldbericht?

Der Waldbericht ist eine gute Grundlage für die Analyse des Zustands des Schweizer Waldes und sehr nützlich für künftige politische Forderungen. Der Bericht versammelt viel Wissen, fast hundert Menschen haben an diesem Bericht mitgearbeitet. Der für Pro Natura wichtigste Punkt ist mit Sicherheit der Zustand der Biodiversität und natürlich auch die Auswirkungen des Klimawandels. Obwohl der Lebensraum Wald eine vergleichsweise gute Artenvielfalt aufweist, ist sie nach wie vor fragil und steht unter Druck.

Wie steht es denn um die Biodiversität der Schweizer Wälder?

Wenn man die Pressemitteilung des Bundes liest, könnte man den Eindruck bekommen, dass es nicht schlecht steht um die Biodiversität in den Wäldern. Liest man den Bericht jedoch genau, dann läuten bei mir auch gewisse Alarmglocken. Die Biodiversität bezeichnet die Vielfalt des Lebens auf drei Ebenen: jene der Arten, die genetische Vielfalt und die Vielfalt der Lebensräume. Auf Ebene der Arten sind über 30 Prozent der Tier- und Pflanzenarten im Wald bedroht. Bei den Insekten sind es sogar 50 Prozent. Das sind leider sehr hohe Zahlen und sie bedeuten, dass wir mit dem Wald sehr sorgfältig umgehen müssen.

Wie kann das aussehen?

Ein grosser Teil der Schweizer Wälder befindet sich in den Bergen, was diese Wälder auch ein Stück weit schützt. Dann gibt es die Wälder im Mittelland, welche stark unter Druck stehen: einerseits durch die Holzproduktion, andererseits durch Verbauung. Zum Glück haben wir in der Schweiz ein sehr gutes Waldgesetz, das besagt, dass die Waldfläche insgesamt erhalten werden muss. Jedoch muss man auch hier aufpassen: Man spricht dabei von Mittelwerten. Wenn der Wald in den Alpen zunimmt, ist das super, aber wenn er gleichzeitig im Mittelland abnimmt, dann ist das im Gesamtdurchschnitt zwar nicht ersichtlich, aber trotzdem besorgniserregend. Ein diesbezüglich wichtiger Punkt ist zudem die Vernetzung der Wälder, damit Tiere und mit ihnen auch Pflanzensamen hin- und herwandern und sich genetisch austauschen können.

Im Bericht steht auch, dass das Totholzvolumen zugenommen hat. Warum ist Totholz wichtig für die Wälder?

Es ist glücklicherweise fast überall angekommen, dass Totholz für den Wald als Lebensraum eine wichtige Rolle spielt. Viele Organismen und kleine Lebewesen ernähren sich von Totholz, was dem Boden zugutekommt, was wiederum gut für die Wasserfilterung ist und so weiter. Für manche Menschen ist es noch etwas gewöhnungsbedürftig, wenn in den Wäldern Holz herumliegt, aber für die Artenvielfalt im Wald ist das eine wirklich positive Entwicklung.

Dass das Totholz zugenommen hat, ist also erfreulich?

Beim Totholz haben wir dasselbe Problem mit den Durchschnittswerten: Im Schnitt nimmt das Totholzvolumen zu, jedoch gibt es sehr grosse regionale Unterschiede. Es gibt auch Orte, wo das Volumen abnimmt.

Natürlich wird im Bericht auch der Klimawandel thematisiert.

Pro Natura hat hier eine klare Position: In Bezug auf den Druck des Klimawandels auf die Wälder müssen wir zunächst versuchen, die Treibhausgasemissionen durch einen ressourcenschonenden Lebensstil zu begrenzen, um den Klimawandel einzudämmen. Das ist das Beste, das wir für den Wald tun können. Auf der anderen Seite setzen wir uns auch dafür ein, den Wald auf natürliche Weise zu verjüngen, damit er resistenter wird gegenüber den klimatischen Veränderungen und Naturkatastrophen. Konkret heisst das beispielsweise, dass man es dem Wald überlässt, wo Jungbäume wachsen, anstatt sie anzupflanzen.

Zum Schluss noch eine Frage für all jene, die die Schweizer Wälder schätzen. Was können sie persönlich tun, um sich für den Wald einzusetzen?

Wer den Wald regelmässig besucht und seine nachweislich positiven Effekte auf Körper und Psyche geniesst, weiss ihn auch zu schätzen und zu schützen. Mit Freiwilligenarbeit oder finanzieller Unterstützung für Waldschutzprojekte, wie die «Aktion Specht & Co» von Pro Natura, kann man den Schutz der Schweizer Wälder stärken. Zudem ist Holz heutzutage ein beliebter Rohstoff. Beim Kauf von Holzprodukten ist es daher wichtig, darauf zu achten, dass das Holz nicht importiert wurde und aus verantwortungsvoller Bewirtschaftung kommt.

Elena Strozzi, la Confédération a récemment publié son dernier rapport sur l’état des forêts helvétiques. Commençons par une question fondamentale: quelle est l’importance de la forêt en Suisse?

Près d’un tiers de la surface de la Suisse est recouvert de forêts, ce qui est beaucoup. Dans notre pays, la forêt a donc une grande importance pour la biodiversité, d’autant plus que, dans cet environnement, l’état de cette dernière est encore relativement bon par rapport à d’autres habitats naturels, comme les marais ou les eaux. Cela ne signifie pas pour autant qu’il n’y a pas de problèmes.

Et quel rôle tient-elle auprès de la population helvétique?

Il est important dans l’optique d’une bonne relation – qui peut parfois être très émotionnelle – avec la nature. Ce qui est beau avec la forêt, c’est qu’elle est ouverte à tous.

Quels sont, selon vous, les points centraux de ce dernier rapport forestier?

Il représente une bonne base pour analyser l’état de la forêt suisse et s’avérera très utile pour les futures revendications politiques. Le rapport rassemble beaucoup de connaissances, car près d’une centaine de personnes ont participé à sa réalisation. Le point le plus important pour Pro Natura est certainement l’état de la biodiversité et, bien sûr aussi, les effets du changement climatique. Bien que le milieu forestier possède une biodiversité relativement bonne, celle-ci reste fragile et sous pression.

Parlez-nous de cette biodiversité…

En lisant le communiqué de presse de la Confédération, on pourrait avoir l’impression que la biodiversité dans les forêts ne se porte pas trop mal. Mais, selon moi, si on lit attentivement le rapport, certaines sonnettes d’alarme se font entendre. La biodiversité désigne la diversité de la vie à trois niveaux: celui des espèces, celui de la variété génétique et celui de la pluralité des habitats. S’agissant des espèces, plus de 30% des animaux et végétaux sont menacés en forêt. Et, pour les insectes, ce chiffre atteint même 50%. Ces pourcentages sont malheureusement très élevés et signifient que nous devons faire très attention à la forêt.

Pourriez-vous nous en dire plus?

Une grande partie des forêts suisses se trouve dans les montagnes, ce qui les protège, dans une certaine mesure. Ensuite, il y a les forêts du Plateau, qui sont soumises à une forte pression: d’une part en raison de la production de bois, d’autre part par l’entremise des constructions. Heureusement, en Suisse, nous avons une très bonne loi sur les forêts, qui stipule que la surface forestière doit être préservée dans son ensemble. Mais, là aussi, il faut être prudent, car on parle ici de valeurs moyennes. Ainsi, si la forêt venait à augmenter dans les Alpes, ce qui serait super, mais qu’elle diminuait dans un même temps sur le Plateau, ce ne serait pas visible dans la moyenne générale. En revanche, il faudrait quand même s’en inquiéter. Un autre point important est la mise en réseau des forêts, afin que les animaux, et avec eux les graines des plantes, puissent se déplacer et échanger des gènes.

Le rapport indique également que le volume de bois mort a augmenté. Pourquoi est-il important pour les forêts?

Heureusement, il est communément admis qu’il joue un rôle central pour la forêt en tant qu’habitat. De nombreux organismes et petits êtres vivants se nourrissent de bois mort, ce qui est bénéfique pour le sol, puis pour le filtrage de l’eau, et ainsi de suite. Certaines personnes doivent encore s’habituer à voir du bois traîner dans les forêts, mais c’est une évolution vraiment positive pour leur biodiversité.

Le fait que la quantité de bois mort ait augmenté est donc réjouissant?

Là encore, nous sommes confrontés à des valeurs moyennes: le volume de bois mort a certes globalement augmenté, mais il y a de très grandes disparités régionales, avec des endroits où il a diminué.

Le rapport aborde bien évidemment aussi le thème du changement climatique…

Pro Natura a une position claire à ce sujet: en ce qui concerne la pression du changement climatique sur les forêts, nous devons d’abord essayer de limiter les émissions de gaz à effet de serre en adoptant un mode de vie qui préserve les ressources, ce qui endiguera le changement climatique. C’est la meilleure chose que nous puissions faire pour la forêt. D’autre part, nous nous engageons également à rajeunir la forêt de manière naturelle, afin qu’elle devienne plus résistante aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles. Concrètement, cela signifie, par exemple, qu’on laisse la forêt choisir l’endroit où les jeunes arbres poussent plutôt que de les planter.

Pour finir, une question pour tous ceux qui apprécient les forêts suisses: que peuvent-ils faire personnellement pour s’engager en sa faveur?

Ceux qui sont régulièrement en forêt et profitent de ses effets positifs avérés sur le corps et l’esprit l’apprécient et ont généralement envie de la protéger. Ils peuvent faire du bénévolat ou soutenir financièrement des projets de protection des forêts, comme l’«Action Pic & Cie», de Pro Natura. En outre, comme le bois est aujourd’hui une matière première très appréciée, il est important de s’assurer, lors de l’achat d’un produit, qu’il n’a pas été importé et qu’il provient d’une exploitation responsable.

Elena Strozzi, la Confederazione ha recentemente pubblicato il nuovo rapporto forestale in cui analizza lo stato di salute dei boschi svizzeri. Cominciamo con una domanda fondamentale: quanto è importante il bosco in Svizzera?

Circa un terzo della superficie del nostro Paese è ricoperta da boschi: si tratta di una percentuale importante. Il bosco ha una grande importanza per la biodiversità in Svizzera e sappiamo che lo stato di salute della biodiversità nelle foreste è relativamente buono rispetto ad altri spazi vitali naturali come le paludi o le acque. Ciò non significa però che non ci siano problemi.

E qual è il suo significato per la popolazione?

Il bosco è di vitale importanza per garantire un buon rapporto con la natura. Un rapporto che può anche essere molto emozionale. Il bello del bosco è che è aperto a tutti.

Quali sono secondo Lei i punti più importanti del nuovo rapporto forestale?

Il rapporto forestale è una buona base per l’analisi dello stato di salute dei boschi svizzeri ed è molto utile per indirizzare la futura politica in materia. Il rapporto raccoglie molte esperienze diverse: quasi cento persone hanno collaborato alla sua stesura. Il punto più importante per Pro Natura è sicuramente lo stato della biodiversità e naturalmente anche gli effetti dei cambiamenti climatici. Anche se lo spazio vitale bosco offre ancora una diversità di specie comparativamente buona, resta un ecosistema fragile e sotto pressione.

Qual è quindi la situazione della biodiversità nei boschi svizzeri?

Leggendo i comunicati stampa della Confederazione, potremmo avere l’impressione che in fin dei conti i boschi non se la cavino male per quanto riguarda la biodiversità. Analizzando il rapporto in modo più approfondito ho scoperto invece numerosi campanelli d’allarme. La biodiversità include la diversità delle specie su tre livelli distinti: quello delle specie stesse, la diversità genetica e la diversità degli spazi vitali. Per quanto riguarda le specie, oltre il 30 per cento delle specie animali e vegetali che si trovano nei boschi sono minacciate. Per gli insetti si arriva addirittura al 50 per cento. Sono purtroppo cifre davvero elevate e ciò significa che dobbiamo gestire i boschi con grande cautela.

Come si attua una gestione del genere?

La maggior parte dei boschi svizzeri si trova in montagna e questo contribuisce già a proteggerli. Poi ci sono le foreste dell’Altopiano che si trovano pesantemente sotto pressione: le cause sono da un lato la produzione di legno e dall’altra la costruzione di nuovi edifici. Per fortuna in Svizzera abbiamo un’eccellente legislazione in materia di boschi che stabilisce che la superficie forestale deve essere mantenuta. Anche in questo caso occorre prestare attenzione: la legge parla di valori medi. Se i boschi aumentano nelle Alpi va benissimo. Se al contempo diminuiscono però sull’Altopiano, anche se non intacca la media è comunque preoccupante. Un altro punto importante in questo ambito è il collegamento tra i vari boschi per far sì che animali e semi possano spostarsi e garantire lo scambio genetico.

Nel rapporto viene inoltre sottolineato che il volume di legno morto è aumentato. Perché è importante per i boschi?

Per fortuna quasi tutti ormai hanno capito che il legno morto è essenziale per i boschi come spazio vitale per numerose specie. Molti organismi e piccoli esseri viventi si nutrono di legno morto e questo a sua volta è positivo per il suolo che quindi filtra meglio l’acqua, eccetera. Molte persone devono ancora abituarsi a vedere legno morto lasciato per terra nei boschi ma per la biodiversità forestale è davvero uno sviluppo positivo.

È quindi positivo che il legno morto sia aumentato?

Per il legno morto abbiamo lo stesso problema con i valori medi: in totale, il volume di legno morto aumenta ma le differenze regionali sono decisamente marcate. Ci sono anche luoghi in cui il legno morto diminuisce.

Naturalmente il rapporto parla anche di cambiamenti climatici.

Pro Natura in questo ambito ha una posizione chiara: per quanto concerne la pressione dei cambiamenti climatici sui boschi, dobbiamo assolutamente cercare di limitare le emissioni di gas serra adottando uno stile di vita all’insegna della protezione delle risorse per mettere un freno ai cambiamenti climatici. È la cosa migliore che possiamo fare per i boschi. Pro Natura si impegna inoltre per ringiovanire i boschi in modo naturale per far sì che diventino più resistenti nei confronti dei cambiamenti climatici e delle catastrofi naturali. Concretamente significa ad esempio lasciare che sia il bosco stesso a decidere dove cresceranno le nuove piante invece di piantarle appositamente.

Per concludere, ancora una domanda per tutti coloro che amano i boschi svizzeri. Cosa possiamo fare personalmente per impegnarci a favore dei boschi?

Chi visita regolarmente il bosco per beneficiare dei suoi effetti positivi sul corpo e sulla mente sa già che occorre valorizzarli e proteggerli. Grazie al volontariato o a un sostegno finanziario per i progetti di protezione del bosco, come ad esempio «Aktion Specht & Co» di Pro Natura, è possibile contribuire alla protezione delle foreste svizzere. Inoltre, al giorno d’oggi il legno è una risorsa molto apprezzata. Se acquistate prodotti in legno è importante controllare che il legno non sia importato e che provenga da boschi gestiti in modo responsabile.

"Le rapport forestier est une bonne base pour l'analyse de l'état de la forêt suisse et très utile pour les futures revendications politiques", déclare Elena Strozzi de Pro Natura. Photo : Unsplash
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
Elena Strozzi est responsable de la politique forestière auprès de l'organisation suisse de protection de la nature. Photo : ZVG
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
Dans cette interview, elle explique pourquoi les forêts suisses sont sous pression. Photo : Unsplash
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
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Première publication: 
29.4.2025
  | Dernière mise à jour: 
12.5.2025

Elena Strozzi est responsable de la politique forestière chez Pro Natura, la principale organisation suisse de protection de la nature. Dans le cadre de son "Action Pics & Cie" nationale, Pro Natura s'engage en faveur de forêts diversifiées et riches en espèces sous la forme de projets très variés.

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