Le fournisseur de recharge rapide Electra veut s'implanter dans les centres urbains - comme ici à la Bucheggplatz de Zurich. Photo : Electra
Der Schnelllade-Anbieter Electra will in die urbanen Zentren – wie hier beim Zürcher Bucheggplatz. Foto: Electra
Le fournisseur de recharge rapide Electra veut s’implanter dans les centres urbains, comme ici à la Bucheggplatz de Zurich. Photo: Electra
Il produttore di stazioni di ricarica rapida Electra mira a espandersi nei centri urbani. Ecco una delle loro stazioni nella Bucheggplatz di Zurigo. Foto: Electra
"On y arrive même sans Wallbox à la maison"
«Man schafft es auch ohne Wallbox zuhause»
«Il n’est même pas nécessaire d’avoir une Wallbox à la maison»
«Nessun bisogno di un box di ricarica a casa»
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La Suisse doit se doter d'un réseau généralisé de stations de recharge rapide pour véhicules électriques. Le directeur d'Electra Suisse, Alessandro Inderbitzin, parle des plans ambitieux, de l'accent mis sur la durabilité et de l'avenir de l'e-mobilité.
Die Schweiz soll ein flächendeckendes Netz von Schnellladestationen für E-Fahrzeuge bekommen. Electra-Schweiz-Chef Alessandro Inderbitzin über die ehrgeizigen Pläne, den Fokus Nachhaltigkeit und die Zukunft der E-Mobilität.
La Suisse devra se doter d’un réseau généralisé de stations de recharge rapide pour ses véhicules électriques. Alessandro Inderbitzin, directeur d’Electra Suisse, évoque ses ambitions, la durabilité et l’avenir de l’e-mobilité.
La Svizzera disporrà presto di una fitta rete di stazioni di ricarica rapida per i veicoli elettrici. Il responsabile di Electra Svizzera Alessandro Inderbitzin ci parla di questo ambizioso progetto, dell’importanza della sostenibilità e del futuro della mobilità elettrica.
Qu'est-ce qu'Electra ?
Alessandro Inderbitzin: Electra est un spécialiste des stations publiques de recharge rapide pour véhicules électriques en Europe et est déjà actif dans neuf pays. Notre objectif est de proposer en Suisse une infrastructure de recharge couvrant l'ensemble du territoire.
Je suis sûr que beaucoup d'autres le souhaitent aussi.
C'est sans doute vrai - il y a suffisamment de concurrence. Mais notre objectif est différent : nous visons en premier lieu l'espace urbain. Et celui-ci devient de plus en plus intéressant : Une infrastructure publique de recharge rapide est surtout importante pour les plus de 60% de la population suisse qui ne sont pas propriétaires de leur logement et qui n'ont donc pas d'accès, ou seulement un accès limité, à une infrastructure de recharge privée. En outre, il est possible de pré-réserver nos bornes de recharge via une application. Ainsi, la recharge elle-même devient une activité secondaire pendant que l'on fait ses courses, que l'on se restaure ou que l'on va chez le coiffeur.
Quelle est la couverture actuelle des stations de recharge en Suisse ?
Les stations de recharge lente sont déjà largement répandues en Suisse. Aujourd'hui, il existe environ 1300 points de recharge DC d'une puissance de 100 kW ou plus dans tout le pays. Dans les agglomérations comme Zurich, Genève, Bâle, Saint-Gall et Lausanne, il existe toutefois encore un grand potentiel de développement des stations de recharge rapide. Jusqu'à présent, elles se concentrent sur les autoroutes.
Que signifie "charge rapide" chez Electra ?
Cela signifie que l'on peut recharger une batterie de 10 à 80 pour cent en 12 à 30 minutes, au prix d'environ 60 centimes par kilowattheure. La durée exacte dépend du véhicule.
La stagnation de cette année était attendue. Elle changera à nouveau au plus tard l'année prochaine, lorsque les prescriptions légales en matière de CO₂ seront beaucoup plus strictes. En 2024, l'incitation des vendeurs n'était pas assez forte. Cette année, ils préfèrent vendre des véhicules thermiques, qui demandent plus d'entretien que les véhicules électriques.
Actuellement, tout le monde parle d'hybride.
A long terme, la majorité des gens passeront à l'électromobilité, tandis que les "anciens" continueront à rouler à l'essence. Les véhicules hybrides sont une solution transitoire, car ils n'ont un meilleur bilan CO₂ que les voitures purement à essence que s'ils peuvent être rechargés à la maison. Si cela n'est pas possible, elles roulent généralement presque exclusivement à l'essence et "traînent" en plus une lourde batterie. Dans les pays où la mobilité électrique est déjà plus répandue, les véhicules hybrides disparaissent de plus en plus.
Actuellement, il n'y a que quelques stations de recharge Electra dans notre pays. A quelle vitesse veut-on étendre le réseau ?
Nous prévoyons d'installer 10 sites d'ici la fin de l'année, 50 d'ici la fin de l'année 2025 et au total au moins 100 sites de recharge d'ici la fin de l'année 2026, afin de proposer un réseau couvrant l'ensemble du territoire.
Dans quelle mesure la notion de durabilité vous préoccupe-t-elle ?
La durabilité est un aspect central de toutes nos décisions. Ainsi, l'électricité proposée dans toutes les stations provient exclusivement de sources d'énergie renouvelables. Nous suivons un code interne d'approvisionnement durable et soumettons nos principaux fournisseurs à un audit ESG. En outre, l'empreinte CO₂ d'Electra est réévaluée chaque année et un plan de décarbonisation est en cours d'élaboration pour 2030.
La plupart des voitures électriques sont en leasing. Au bout de trois ans, on en prend une nouvelle. Est-ce vraiment durable ?
Dans la phase initiale de la mobilité électrique, ce changement rapide de véhicule est tout à fait acceptable. Il est important pour la création d'un marché de l'occasion. Cela permet également à des clients plus sensibles au prix, qui ne sont pas forcément intéressés par une voiture neuve, d'accéder à la mobilité électrique.
Faut-il avoir un chargeur à la maison ou peut-on s'en passer ?
On y arrive aussi sans Wallbox à la maison - notamment grâce au réseau de recharge rapide toujours plus performant. L'autonomie n'est définitivement pas un argument. La plupart des gens n'exploitent guère l'autonomie. 80% des gens ne parcourent pas plus de 30 kilomètres par jour en moyenne. Et si l'on a la possibilité d'installer un chargeur, rien ne s'oppose plus à un véhicule électrique.
Plus d'informations sur ce lien.
Was ist Electra?
Alessandro Inderbitzin: Electra ist ein Spezialist für öffentliche Schnellladestationen für Elektrofahrzeuge in Europa und bereits in neun Ländern aktiv. Unser Ziel ist es, in der Schweiz eine flächendeckende Ladeinfrastruktur anzubieten.
Das wollen sicher viele andere auch.
Das ist wohl so – Konkurrenz gibt es genug. Aber unser Fokus ist ein anderer: Wir zielen primär auf den urbanen Raum. Und der wird immer interessanter: Eine öffentliche Schnellladeinfrastruktur ist vor allem für die über 60 Prozent der Schweizer Bevölkerung wichtig, die kein Wohneigentum besitzen und somit keinen oder nur eingeschränkten Zugang zu privater Ladeinfrastruktur haben. Ausserdem kann man unsere Ladesäulen via App vorreservieren. So wird das Laden selbst zur Nebenaktivität, während man einkauft, sich verpflegt oder zum Coiffeur geht.
Wie sieht die aktuelle Abdeckung mit Ladestationen in der Schweiz aus?
Langsame Ladestationen sind in der Schweiz bereits weit verbreitet. Heute gibt es landesweit rund 1300 DC-Ladepunkte mit einer Leistung von 100 kW oder mehr. In Ballungsräumen wie Zürich, Genf, Basel, St. Gallen und Lausanne besteht jedoch noch ein grosses Ausbaupotenzial für Schnellladestationen. Die konzentrieren sich bislang auf die Autobahnen.
Was bedeutet schnellladen bei Electra?
Das bedeutet, dass man eine Batterie zum Preis von rund 60 Rappen pro Kilowattstunde von 10 auf 80 Prozent in 12-30 Minuten aufgeladen hat. Die genaue Dauer ist abhängig vom Fahrzeug.
Die Stagnation dieses Jahr war zu erwarten. Das wird sich spätestens im nächsten Jahr wieder ändern, wenn die gesetzlichen CO₂-Vorgaben viel strenger werden. Der Anreiz der Verkäufer war 2024 nicht gross genug. Sie verkaufen dieses Jahr lieber Verbrenner, die wartungsintensiver sind als Elektrofahrzeuge.
Derzeit reden alle von Hybrid.
Langfristig wird die Mehrheit der Menschen auf Elektromobilität umsteigen, während die «Oldtimer» weiterhin mit Benzin fahren werden. Hybridfahrzeuge sind eine Übergangslösung, da sie nur dann eine bessere CO₂-Bilanz als reine Benzinautos haben, wenn sie zu Hause aufgeladen werden können. Ist das nicht möglich, fahren sie meist fast nur mit Benzin und «schleppen» dazu noch eine schwere Batterie mit sich herum. In Ländern, in denen die Elektromobilität bereits weiterverbreitet ist, verschwinden Hybridfahrzeuge zunehmend.
Aktuell gibt es hierzulande nur ein paar wenige Ladestationen von Electra. Wie schnell will man das Netz ausbauen?
Wir planen 10 Standorte bis Ende Jahr, 50 bis Ende 2025 und insgesamt mindestens 100 Ladestandorte bis Ende 2026 zu errichten und damit ein flächendeckendes Netz anzubieten.
Wie stark beschäftigt euch der Nachhaltigkeitsgedanke?
Nachhaltigkeit ist ein zentraler Aspekt bei allen unseren Entscheidungen. So wird an allen Stationen ausschliesslich Strom aus erneuerbaren Energien angeboten. Wir folgen einem internen Kodex für nachhaltige Beschaffung und unterziehen unsere wichtigsten Lieferanten einem ESG-Audit. Darüber hinaus wird der CO₂-Fussabdruck von Electra jährlich neu bewertet und ein Plan zur Dekarbonisierung bis 2030 ist in Arbeit.
Die meisten E-Autos werden geleast. Nach drei Jahren holt man sich ein neues. Ist das wirklich nachhaltig?
Gerade in der Anfangsphase der Elektromobilität geht dieser schnelle Fahrzeugwechsel völlig in Ordnung. Er ist wichtig, um einen Gebrauchtwagenmarkt aufzubauen. Dies ermöglicht auch preissensibleren Kunden, die nicht unbedingt an einem Neuwagen interessiert sind, den Zugang zur Elektromobilität.
Sollte man eigentlich zuhause einen Lader haben oder schafft man es gut ohne?
Man schafft es auch ohne Wallbox zuhause – auch dank dem immer besseren Schnelllade-Netz. Reichweite ist definitiv kein Argument. Die meisten Leute reizen die Reichweite ja kaum je aus. 80 Prozent der Leute fahren an einem durchschnittlichen Tag nicht mehr als 30 Kilometer. Und wenn man die Möglichkeit hat, einen Lader zu installieren, spricht eigentlich nichts mehr gegen ein Elektrofahrzeug.
Weitere Informationen unter diesem Link.
Alessandro Inderbitzin, qu’est-ce qu’Electra?
Electra est un spécialiste des stations publiques de recharge rapide pour véhicules électriques en Europe qui est déjà actif dans neuf pays. En Suisse, notre objectif est de proposer une infrastructure de recharge couvrant l’ensemble du territoire.
On imagine que vous n’êtes pas les seuls à vouloir en faire autant.
C’est vrai, la concurrence ne manque pas. Mais notre but est différent des autres: nous visons en premier lieu l’espace urbain, qui s’avère de plus en plus intéressant. Une infrastructure publique de recharge rapide est surtout importante pour les plus de 60% de la population helvétique qui ne sont pas propriétaires de leur logement et n’ont donc pas accès, ou seulement de manière limitée, à une infrastructure de recharge privée. Il est en outre possible de préréserver nos bornes de recharge via une application. Ainsi, la recharge elle-même devient une activité secondaire et se déroule, par exemple, pendant que l’on fait ses courses, que l’on se restaure ou que l’on va chez son coiffeur.
Quelle est la couverture actuelle des stations de recharge en Suisse?
Les stations de recharge lente sont déjà largement répandues en Suisse. Il y a aujourd’hui, dans l’ensemble du pays, environ 1300 points de recharge DC (NDLR: courant continu) d’une puissance de 100 kW ou plus. Dans les agglomérations comme Zurich, Genève, Bâle, Saint-Gall et Lausanne, il existe toutefois encore un grand potentiel de développement des stations de recharge rapide. Jusqu’à présent, elles se concentrent en effet sur les autoroutes.
Que signifie la recharge rapide chez Electra?
Que l’on peut recharger une batterie de 10 à 80% en 12 à 30 minutes, selon le type de véhicule, au prix d’environ 60 centimes par kilowattheure.
Tout cela paraît bien, mais l’euphorie en matière d’e-mobilité semble être retombée. Les ventes diminuent…
La stagnation enregistrée cette année était prévisible. Cela changera à nouveau, au plus tard l’année prochaine, lorsque les prescriptions légales en matière de CO2 seront beaucoup plus strictes. En 2024, la motivation des vendeurs n’était pas assez forte, et ils ont préféré vendre des véhicules thermiques, qui demandent plus d’entretien, que des véhicules électriques.
Actuellement, on parle beaucoup de la technologie hybride.
À long terme, la majorité des gens passeront à l’électromobilité, même si les «anciennes générations» continueront à rouler à l’essence. Les véhicules hybrides représentent une solution transitoire, car ils n’ont un meilleur bilan CO2 que les voitures à essence que s’ils peuvent être rechargés à la maison. Si ce n’est pas possible, ils roulent généralement presque exclusivement à l’essence et doivent en plus composer avec une lourde batterie. Dans les pays où l’électromobilité est déjà plus répandue, les véhicules hybrides disparaissent progressivement.
Actuellement, il n’y a que quelques stations de recharge Electra dans notre pays. À quelle vitesse voulez-vous étendre votre réseau?
Nous prévoyons d’installer 10 stations d’ici la fin de l’année, 50 d’ici fin 2025 et au moins 100 fin 2026, afin de proposer un réseau couvrant l’ensemble du territoire.
Dans quelle mesure la notion de durabilité vous préoccupe-t-elle?
La durabilité est au cœur de toutes nos décisions. L’électricité proposée dans toutes nos stations provient exclusivement de sources d’énergie renouvelables. Nous suivons un code interne d’approvisionnement durable et soumettons nos principaux fournisseurs à un audit ESG. En outre, l’empreinte carbone d’Electra est réévaluée chaque année et un plan de décarbonisation, qui devrait être prêt en 2030, est en cours d’élaboration.
La plupart des voitures électriques ont un leasing. Au bout de trois ans, on en change. Est-ce vraiment durable?
Dans la phase initiale de l’électromobilité, ce changement rapide de véhicule est tout à fait acceptable. C’est d’ailleurs important pour créer un marché de l’occasion. Cela permet aussi à des clients soucieux du prix, qui ne sont pas forcément intéressés par une voiture neuve, d’accéder à la mobilité électrique.
Doit-on avoir un chargeur à la maison ou peut-on s’en passer?
On peut le faire chez soi sans Wallbox, notamment grâce au réseau de recharge rapide de plus en plus performant. L’autonomie n’est résolument pas un argument en défaveur des voitures électriques, car la plupart des gens ne l’exploitent pratiquement jamais totalement. Près de
80% des personnes ne parcourent en moyenne pas plus de 30 kilomètres par jour. Donc si l’on a la possibilité d’installer un chargeur, plus rien ne s’oppose à l’acquisition d’un véhicule électrique.
Plus d’informations ici.
Cos'è Electra?
Alessandro Inderbitzin: Electra è un’impresa specializzata in stazioni di ricarica rapida per veicoli elettrici in Europa ed è già attiva in nove Paesi. Il nostro obiettivo è offrire anche in Svizzera una fitta rete di infrastrutture di ricarica.
Un obiettivo sicuramente condiviso con molti altri.
È vero. Concorrenza ce n’è tanta. Ma il nostro focus è diverso: noi puntiamo principalmente alle aree urbane. È un settore sempre più interessante: una rete pubblica di stazioni di ricarica rapida è importante soprattutto per quell’oltre 60 per cento della popolazione svizzera che non è proprietaria della propria abitazione e non può quindi accedere (o ha un accesso limitato) a un’infrastruttura di ricarica privata. È inoltre possibile riservare le nostre colonnine di ricarica tramite app. In questo modo la ricarica può diventare un’attività secondaria mentre andiamo a fare la spesa, al ristorante o dal parrucchiere.
Qual è la situazione attuale per quanto riguarda le stazioni di ricarica in Svizzera?
Le stazioni di ricarica lenta sono già ampiamente diffuse in Svizzera. Oggi in tutto il Paese sono disponibili circa 1300 punti di ricarica DC con una prestazione di 100 kW o più. Nelle regioni densamente popolate come Zurigo, Ginevra, San Gallo e Losanna c’è però ancora un grande potenziale di espansione per le stazioni di ricarica rapida. Finora queste ultime sono concentrate lungo le autostrade.
Cosa significa ricarica rapida per Electra?
Significa ricaricare la batteria ad un prezzo di circa 60 centesimi al chilowattora dal 10 all’80 per cento in 12-30 minuti. La durata precisa dipende dal veicolo.
Sembra fantastico ma l’euforia per tutto ciò che riguarda la mobilità elettrica sembra scemata. Le vendite ristagnano.
Il ristagno di questi anni era prevedibile. L’anno prossimo la situazione cambierà nuovamente con l’inasprimento delle direttive legali per la riduzione delle emissioni di CO2. L’incentivo alla vendita nel 2024 non era sufficiente e quest’anno il settore preferiva incoraggiare la vendita di auto con motori a combustione che necessitano di molta più manutenzione rispetto alle auto elettriche.
Attualmente parlano tutti di auto ibride.
A lungo termine, quasi tutti passeranno alla mobilità elettrica mentre le «oldtimer» continueranno a essere alimentate a benzina. Le auto ibride sono una soluzione transitoria poiché hanno un bilancio del CO2 migliore rispetto alle auto a benzina solo se possono essere ricaricate con una colonnina domestica. Se ciò non è possibile, viaggiano prevalentemente a benzina e devono «trascinare» con sé una batteria molto pesante. Nei Paesi in cui prende piede la mobilità elettrica, le auto ibride spariscono gradualmente.
Attualmente in Svizzera ci sono solo un paio di stazioni di ricarica di Electra. Quanto tempo ci vorrà per espandere la rete?
Pianifichiamo di avere 10 stazioni entro la fine dell’anno, 50 entro la fine del 2025 e di arrivare in totale ad almeno 100 stazioni di ricarica entro la fine del 2026 per offrire una rete capillare.
Quanto è importante per voi la sostenibilità?
La sostenibilità è un aspetto centrale in tutte le nostre decisioni. In tutte le nostre stazioni verrà utilizzata esclusivamente energia prodotta da fonti rinnovabili. Seguiamo un codice interno per gli acquisti sostenibili e sottoponiamo tutti i nostri maggiori fornitori a un audit ESG. Inoltre, l’impronta del CO2 di Electra viene rivalutata ogni anno e stiamo sviluppando un piano per la decarbonizzazione entro il 2030.
La maggior parte delle auto elettriche viene acquistata in leasing. Dopo tre anni ne prendiamo una nuova. È davvero sostenibile come sistema?
Proprio durante la fase iniziale della mobilità elettrica, questo rapido ricambio di veicoli è assolutamente normale. È una fase importante per sviluppare un mercato delle auto usate che permetta anche ai clienti più sensibili al prezzo, e che non sono necessariamente interessati a un’auto nuova, di accedere alla mobilità elettrica.
È necessario avere una colonnina a casa o ce la si può fare anche senza?
Non c’è bisogno di un box di ricarica a casa grazie anche alla rete di stazioni di ricarica rapida sempre più estesa. L’autonomia non è più un problema. La maggior parte delle persone non arriva nemmeno a sfruttarla pienamente. In media, l’80 per cento delle persone non percorre più di 30 chilometri al giorno. E se si ha la possibilità di installare una colonnina privata, non c’è più nessun motivo valido per non passare alla mobilità elettrica.
Ulteriori informazioni disponibili a questo link.