Aux États-Unis, des entreprises cultivent des tonnes de champignons pour les transformer non seulement en textiles et en matériaux d'emballage, mais aussi en aliments tels que des substituts de bacon. Photo : Unsplash
In den USA züchten Firmen tonnenweise Pilze, um sie nicht nur zu Textilien und Verpackungsmaterial zu verarbeiten, sondern auch zu Lebensmitteln wie Speckersatz. Foto: Unsplash
Aux États-Unis, des entreprises cultivent des tonnes de champignons pour les transformer non seulement en textiles et en matériaux d’emballage, mais aussi en aliments, tels que des substituts de bacon. Photo: Unsplash
Negli Stati Uniti numerose imprese coltivano tonnellate di funghi per trasformarli non solo in tessili e materiali da imballaggio ma anche in alimenti come alternative alla pancetta. Foto: Unsplash
Voici les aliments les plus prometteurs de l'avenir
Das sind die vielversprechendsten Nahrungsmittel der Zukunft
Ces aliments semblent être les plus prometteurs
Ecco gli alimenti futuri più promettenti
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Notre alimentation a une grande influence sur l'environnement. Dans le monde entier, des scientifiques et des start-ups travaillent à la mise au point de nouveaux aliments pour rendre notre alimentation plus durable.
Unsere Ernährung hat einen grossen Einfluss auf die Umwelt. Weltweit arbeiten Wissenschaftler und Start-ups daran, neue Lebensmittel zu entwickeln, um unsere Ernährung nachhaltiger zu gestalten.
Notre alimentation a une grande influence sur l’environnement. Dans le monde entier, des scientifiques et des start-ups travaillent à la mise au point de nouveaux aliments qui permettraient de la rendre plus durable.
La nostra alimentazione ha un impatto importante sull‘ambiente. A livello mondiale, ricercatori e start-up lavorano per sviluppare nuovi alimenti che permettano di gestire l’alimentazione in modo sostenibile.
La manière dont nous nous nourrissons a une grande influence sur l'environnement : les Nations unies estiment qu'une agriculture durable consommerait jusqu'à 56% d'énergie en moins et émettrait jusqu'à 64% de gaz à effet de serre en moins que l'agriculture conventionnelle. C'est pourquoi les scientifiques du monde entier travaillent sur les possibilités de transformer notre industrie alimentaire.
Le défi des produits animaux
"L'élevage est probablement la plus destructrice de toutes les industries", a écrit le journaliste George Monbiot dans le "New York Times". Il serait l'une des principales causes de l'extinction des espèces, de la consommation de terres et d'eau et de l'effondrement du climat. Des chercheurs de Harvard arrivent également à la conclusion suivante : les émissions provenant de l'élevage devraient être réduites de plus de moitié d'ici 2036 pour pouvoir respecter l'accord de Paris sur le climat.
En Suisse, une grande partie des protéines est absorbée par la viande. Bien que, selon une étude de Coop, de plus en plus de gens renoncent de temps en temps à la viande dans notre pays pour des raisons écologiques, le citoyen moyen consomme continue à consommer environ 50 kilos de viande par an. Pour rendre l'alimentation plus durable, il faut trouver des sources alternatives de protéines.
La fermentation, une méthode d'avenir
La fermentation est utilisée depuis des siècles pour fabriquer du pain, du fromage, des yaourts et des boissons alcoolisées - et cette méthode éprouvée est en train d'être développée par les nutritionnistes afin de trouver des sources alternatives de protéines et de graisses. Les produits Quorn, connus depuis des années, utilisent la fermentation.
Des méthodes nouvellement développées permettent entre autres d'obtenir des produits animaux sans dépendre d'une ferme. Dans le cas de la fermentation de précision, par exemple, les scientifiques isolent certains composants de produits animaux et multiplient leurs cellules dans des cuves de type brasserie. On obtient ainsi des œufs, du lait et de la viande sans animaux, biologiquement similaires aux produits animaux.
Alternative à la viande au goût de viande
Grâce à cette méthode, les scientifiques du Good Food Institute ont réussi à reproduire la graisse qui donne à la viande le goût de la viande. Les alternatives végétales à la viande devraient ainsi se rapprocher de plus en plus de la viande en termes de goût et de texture - et contourner ainsi deux facteurs importants qui empêchent aujourd'hui encore les gens d'en acheter. En outre, les alternatives à la viande devraient ainsi devenir moins chères.
L'environnement s'en réjouirait : une étude publiée dans Nature étude conclut que la déforestation mondiale pourrait être réduite de moitié d'ici 2050 si un cinquième de la consommation de viande était remplacé par de telles protéines alternatives.
Un bananier d'ornement qui pourrait conquérir le monde
L'avenir de l'alimentation est également en cours de réflexion en dehors des laboratoires. Une plante à peine connue en dehors de l'Éthiopie pourrait, selon une étude pourrait bientôt nourrir jusqu'à 100 millions de personnes : le bananier d'ornement Ensete. Jusqu'à présent, près de la moitié des calories consommées par l'humanité proviennent de trois espèces : le riz, le blé et le maïs. L'ensete pourrait jouer un rôle important dans ce domaine.
Un champignon pour remplacer le lard
Les champignons ne sont ni des plantes ni des animaux, mais un royaume à part entière. Ils réservent également quelques surprises en matière de durabilité. Avec leur goût umami, ils se rapprochent davantage du goût de la viande que de nombreux autres produits de substitution. Aux États-Unis, des entreprises cultivent donc des tonnes de champignons pour les transformer non seulement en textiles et en matériaux d'emballage, mais aussi en aliments tels que des substituts de bacon. Ce dernier se vend désormais mieux que de nombreux produits originaux.
Même les champignons tels que le champignon soufré, connu sous le nom de "Chicken of the Woods". et dont le goût ressemble à celui du poulet, sont promis à un bel avenir. La start-up bavaroise Walding Foods s'est fixé pour objectif de faire connaître ce champignon en grand. Walding Foods est la première équipe au monde à avoir breveté un procédé de culture.
Wie wir uns ernähren, hat grossen Einfluss auf die Umwelt: Die Vereinten Nationen schätzen, dass eine nachhaltige Landwirtschaft bis zu 56 Prozent weniger Energie verbrauchen und bis zu 64 Prozent weniger Treibhausgase ausstossen würde als die konventionelle Landwirtschaft. Rund um den Globus arbeiten Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler deshalb an Möglichkeiten, unsere Ernährungsindustrie umzugestalten.
Tierische Produkte als Herausforderung
«Die Tierzucht ist wahrscheinlich die zerstörerischste aller Industrien», schrieb der Journalist George Monbiot in der «New York Times». Sie sei eine der Hauptursachen für Artensterben, Land- und Wasserverbrauch und den Zusammenbruch des Klimas. Auch Forscher in Harvard kommen zum Schluss: Die Emissionen aus der Tierhaltung müssten bis 2036 um mehr als die Hälfte sinken, um das Pariser Klimaabkommen einhalten zu können.
In der Schweiz wird ein grosser Teil der Proteine über Fleisch aufgenommen. Obwohl gemäss einer Studie von Coop immer mehr Menschen hierzulande aus ökologischen Gründen ab und zu auf Fleisch verzichten, konsumiert der Durchschnittsbürger immer noch rund 50 Kilogramm Fleisch pro Jahr. Um die Ernährung nachhaltiger zu gestalten, müssen alternative Proteinquellen gefunden werden.
Fermentation als Methode der Zukunft
Fermentation wird seit Jahrhunderten zur Herstellung von Brot, Käse, Joghurt und alkoholischen Getränken verwendet – und diese bewährte Methode wird von Ernährungswissenschaftlern weiterentwickelt, um alternative Protein- und Fettquellen zu erschliessen. Die seit Jahren bekannten Quorn-Produkte nutzen die Fermentation.
Neu entwickelte Methoden ermöglichen es unter anderem, tierische Produkte zu gewinnen, ohne auf einen Bauernhof angewiesen zu sein. Bei der Präzisionsfermentation beispielsweise isolieren Wissenschaftler bestimmte Bestandteile tierischer Produkte und vermehren deren Zellen in brauereiähnlichen Tanks. So entstehen tierfreie Eier, Milch und Fleisch, die den tierischen Produkten biologisch ähnlich sind.
Fleischalternative mit Fleischgeschmack
Wissenschaftlern des Good Food Institute ist es dank dieser Methode gelungen, das Fett, das Fleisch wie Fleisch schmecken lässt, nachzubilden. Dadurch sollen die pflanzlichen Fleischalternativen in Geschmack und Textur immer näher an Fleisch heranrücken – und damit zwei wichtige Faktoren umgehen, die Menschen heute noch vom Kauf abhalten. Ausserdem sollen die Fleischalternativen dadurch auch preiswerter werden.
Die Umwelt würde sich freuen: Eine in «Nature» veröffentlichte Studie kommt zu dem Schluss, dass die globale Waldrodung bis 2050 halbiert werden könnte, wenn ein Fünftel des Fleischkonsums durch solche alternativen Proteine ersetzt werden würde.
Zierbanane, die die Welt erobern könnte
Auch ausserhalb der Labore wird an der Zukunft der Ernährung getüftelt. Eine Pflanze, die ausserhalb Äthiopiens kaum bekannt ist, könnte laut einer Studie bald bis zu 100 Millionen Menschen ernähren: die Zierbanane Ensete. Fast die Hälfte aller Kalorien, die die Menschheit zu sich nimmt, stammt bisher von drei Arten: Reis, Weizen und Mais. Die Ensete könnte hier eine wichtige Rolle einnehmen.
Pilz als Speckersatz
Pilze sind weder Pflanzen noch Tiere, sondern ein eigenes Reich. Auch in Sachen Nachhaltigkeit halten sie einige Überraschungen bereit. Mit ihrem Umami-Geschmack kommen sie dem Fleischgeschmack näher als viele andere Ersatzprodukte. In den USA züchten Firmen deshalb tonnenweise Pilze, um sie nicht nur zu Textilien und Verpackungsmaterial zu verarbeiten, sondern auch zu Lebensmitteln wie Speckersatz. Dieser verkauft sich inzwischen besser als viele Originalprodukte.
Auch Pilzen wie dem Schwefelporling, der als «Chicken of the Woods» bekannt ist und ähnlich wie Poulet schmeckt, wird eine grosse Zukunft vorausgesagt. Das bayerische Start-up Walding Foods hat sich zum Ziel gesetzt, diesen Pilz gross herauszubringen. Walding Foods hat als erstes Team weltweit ein Zuchtverfahren patentieren lassen.
La manière dont nous nous nourrissons a une grande influence sur l’environnement. Les Nations unies estiment ainsi qu’une agriculture durable consommerait jusqu’à 56% d’énergie en moins et émettrait jusqu’à 64% de gaz à effet de serre en moins que l’agriculture conventionnelle. Partout dans le monde, des scientifiques et des pionniers travaillent donc sur les moyens de faire évoluer l’industrie alimentaire. Exemples.
Les produits animaliers comme défi
«L’élevage est probablement l’industrie la plus destructrice de toutes», a écrit le journaliste George Monbiot dans le New York Times. Selon lui, il est l’une des principales causes de l’extinction des espèces, de la consommation de terres et d’eau, ainsi que de l’effondrement du climat. Des chercheurs de Harvard concluent d’ailleurs que les émissions issues de l’élevage devraient diminuer de plus de la moitié d’ici 2036 pour pouvoir respecter l’accord de Paris sur le climat.
En Suisse, une grande partie des protéines absorbées provient de la viande. Bien que, d’après une étude de Coop, de plus en plus de personnes renoncent de temps en temps à manger de la viande dans notre pays pour des raisons écologiques, le citoyen moyen consomme encore près de 50 kilos de viande par an. Pour rendre l’alimentation plus durable, il faut donc impérativement trouver des sources alternatives de protéines.
La fermentation, une méthode d’avenir
La fermentation est utilisée depuis des siècles pour fabriquer du pain, du fromage, des yaourts et des boissons alcoolisées. Cette méthode éprouvée de longue date est en train d’être développée par les nutritionnistes, afin de trouver des sources alternatives de protéines et de graisses. Les produits Quorn, bien connus, utilisent la fermentation.
Des méthodes nouvellement développées permettent en outre d’obtenir des produits animaliers sans dépendre d’une ferme. Dans le cas de la fermentation de précision, par exemple, les scientifiques isolent certains composants de produits provenant des animaux et multiplient leurs cellules dans des cuves semblables à celles d’une brasserie. On obtient ainsi des œufs, du lait et de la viande sans avoir recours aux animaux, mais biologiquement similaires.
Une alternative à la viande avec un goût de viande
Grâce à une méthode de fermentation, les scientifiques du Good Food Institute ont réussi à reproduire la graisse qui donne à la viande son goût caractéristique. Les alternatives végétales à la viande devraient donc s’en rapprocher de plus en plus en termes de goût et de texture – cela devrait ainsi gommer deux paramètres importants qui font que, aujourd’hui encore, les gens rechignent à en acheter. En outre, les alternatives à la viande devraient devenir moins chères.
L’environnement en serait le grand bénéficiaire: une étude publiée dans «Nature» conclut que la déforestation mondiale pourrait être réduite de moitié d’ici 2050 si un cinquième de la consommation de viande était remplacé par de telles protéines alternatives.
Une banane décorative qui pourrait conquérir le monde
Même à l’extérieur des laboratoires, l’avenir de l’alimentation fait l’objet de recherches. Selon une étude, une plante peu connue en dehors de l’Éthiopie pourrait bientôt nourrir jusqu’à 100 millions de personnes: la banane ornementale Ensete. Jusqu’à présent, près de la moitié des calories consommées par l’humanité provient de trois céréales: le riz, le blé et le maïs. L’ensète pourrait jouer un rôle nouveau et important dans ce domaine.
Un champignon pour remplacer le lard
Les champignons ne sont ni des plantes ni des animaux, mais composent un royaume à part entière. Ils réservent également quelques surprises en matière de durabilité. Avec leur goût umami, ils se rapprochent davantage de la saveur de la viande que de nombreux autres produits de substitution. Aux États-Unis, des entreprises cultivent donc des tonnes de champignons pour les transformer non seulement en textiles et en matériaux d’emballage, mais aussi en aliments, tels que des substituts de bacon – qui se vendent désormais mieux que beaucoup de produits originaux.
On prédit aussi un grand avenir aux champignons comme le Polypore soufré, également connu sous le nom de «poulet des bois» et dont le goût ressemble à celui du poulet. La start-up bavaroise Walding Foods, la première équipe au monde à avoir breveté un procédé de culture, s’est fixé pour objectif de faire sortir ce champignon du bois pour l’amener dans nos assiettes!
Il modo in cui ci nutriamo ha un impatto importante sull’ambiente: le Nazioni Unite stimano che un’agricoltura sostenibile dovrebbe consumare il 56 per cento in meno di energia ed emettere fino al 64 per cento in meno di gas serra rispetto all’agricoltura convenzionale. In tutto il mondo, ricercatori e pionieri lavorano per sviluppare nuove possibilità che ci permettano di riorganizzare l’industria alimentare.
La vera sfida sono i prodotti di origine animale
«L’allevamento è probabilmente la più distruttiva delle industrie», scrive il giornalista George Monbiot del New York Times. È una delle cause principali dell’estinzione delle specie, del consumo di suolo e di acqua e del collasso del clima. Anche i ricercatori di Harvard sono giunti alla conclusione che le emissioni dell’allevamento dovrebbero essere ridotte di più della metà entro il 2036 per riuscire a rispettare l’Accordo di Parigi sul clima.
In Svizzera, la maggior parte delle proteine di cui ci nutriamo deriva dalla carne. Anche se, secondo uno studio di Coop, sempre più persone rinunciano di tanto in tanto al consumo di carne per motivi ecologici, il cittadino svizzero medio consuma ancora circa 50 chilogrammi di carne all’anno. Per organizzare l’alimentazione in modo più sostenibile occorre trovare fonti alternative di proteine.
La fermentazione è il metodo del futuro
La fermentazione è un processo utilizzato da secoli per la produzione di pane, formaggio, yogurt e bevande alcoliche. Ora questo ben conosciuto processo è stato ulteriormente sviluppato dai ricercatori alimentari per produrre fonti alternative di proteine e grassi. I prodotti Quorn, in circolazione ormai da parecchi anni, sfruttano proprio la fermentazione.
I nuovi metodi sviluppati permettono ad esempio di produrre alimenti di origine animale senza bisogno di fattorie. Tramite un processo di fermentazione di precisione, i ricercatori isolano determinate componenti dei prodotti animali e ne moltiplicano le cellule in contenitori simili a quelli che si possono vedere in un birrificio. In questo modo vengono prodotte uova, carne e latte senza sfruttamento animale ma biologicamente uguali ai prodotti di origine animale.
Alternative alla carne che sanno di carne
Grazie a questo metodo, i ricercatori del Good Food Institute sono riusciti a ricreare il grasso che dà alla carne il suo sapore distintivo. In questo modo le alternative alla carne diventeranno sempre più simili alla carne vera per quanto riguarda gusto e consistenza eliminando così due importanti ostacoli che frenano l’acquisto di questi prodotti da parte di numerosi consumatori. Le alternative alla carne diventeranno inoltre anche più convenienti.
L’ambiente non potrà che giovarne: uno studio pubblicato sul sito di Nature giunge alla conclusione che la deforestazione globale potrebbe essere dimezzata entro il 2050 se anche solo un quinto della carne consumata venisse sostituita da proteine alternative.
Il falso banano potrebbe conquistare il mondo
Non è solo all’interno dei laboratori che si lavora al futuro dell’alimentazione. Una pianta quasi sconosciuta fuori dall’Etiopia potrebbe, secondo uno studio, contribuire a nutrire fino a 100 milioni di persone: il falso banano o enset. Quasi la metà di tutte le calorie che assumiamo attualmente deriva da tre alimenti: riso, grano e mais. L’enset potrebbe avere un ruolo chiave in questo contesto.
Funghi come alternativa alla pancetta
I funghi non sono né animali né vegetali. Appartengono a un regno separato. Anche per quanto riguarda la sostenibilità hanno in serbo parecchie sorprese. Grazie al loro sapore umami si avvicinano molto di più al gusto della carne rispetto ad altri prodotti sostitutivi. Negli Stati Uniti, alcune imprese coltivano tonnellate di funghi per trasformarli non solo in tessili e materiali da imballaggio ma anche in alimenti come alternative alla pancetta. E si vende anche meglio di numerosi prodotti originali.
Anche i funghi come il Laetiporus sulphureus, conosciuto come «chicken of the woods» a causa del sapore simile al pollo, potrebbero avere un ruolo importante in futuro. La start-up bavarese Walding Foods ha come obiettivo quello di farlo conoscere al grande pubblico. Walding Foods è il primo team al mondo a brevettare un nuovo metodo di coltivazione per questo fungo.