Depuis mars 2024, Dominik Zosso a installé 21 colonies d'abeilles dans des ruches sur trois sites du canton de Fribourg. Les abeilles sont élémentaires pour la biodiversité. Photo : Sebastian Sele

L'intelligence artificielle facilite les soins aux abeilles pour les apiculteurs

Künstliche Intelligenz erleichtert Imkern die Bienenpflege

Pratiquer l’apiculture grâce à l’intelligence artificielle

Apicoltori e intelligenza artificiale

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L'entreprise suisse BeeSmart développe un babyphone pour abeilles qui devrait aider les apiculteurs à prendre soin de leurs abeilles. L'entreprise souhaite en outre informer la population sur l'importance des abeilles grâce à une application.

Le jeune apiculteur Dominik Zosso sort son smartphone. Il tapote sur un rayon de miel qui apparaît sur l'écran. Toutes les informations sur ses abeilles y sont consultables dans une application. Cet homme de 38 ans fait partie d'une nouvelle génération d'apiculteurs qui abordent l'apiculture différemment : proche de la nature et numérique.

Les abeilles pour la biodiversité

L'intérêt pour les abeilles a été éveillé à Zosso par une rencontre avec un représentant de Free the Bees. L'association veut, en plus de l'apiculture de miel courante développer une population d'abeilles vivant en liberté. "L'abeille mellifère est le troisième animal de rente le plus important après le bœuf et le porc", peut-on lire dans les statuts de l'association. "L'extinction de l'abeille aurait des conséquences des conséquences importantes pour l'homme et la nature."

C'est également l'avis des Nations unies : "Près de 90 pour cent des espèces de plantes à fleurs sauvages dans le monde dépendent entièrement ou au moins partiellement de la pollinisation animale", écrivent-elles à l'occasion de la Journée mondiale des abeilles. "Il en va de même pour plus de 75 pour cent des denrées alimentaires cultivées dans le monde et 35 pour cent des surfaces agricoles utilisées dans le monde". Le taux de mortalité des abeilles serait désormais 100 à 1000 fois supérieur à la normale.

21 colonies d'abeilles

Zosso est passé à l'action : dans une forêt de Berne appartenant à sa famille, il a créé un habitat naturel pour les abeilles. Un an plus tard, les premières abeilles s'y sont installées - et deux ans plus tard, elles étaient mortes. "Je ne savais pas à quoi cela était dû", explique l'apiculteur. "Et j'ai commencé à m'intéresser de plus près à ce sujet". Sa conclusion : il veut conserver l'approche proche de la nature de Free the Bees, mais ne veut pas renoncer complètement aux traitements.

Depuis mars 2024, Zosso a installé 21 colonies d'abeilles dans des ruches sur trois sites du canton de Fribourg. "La plupart des agriculteurs se sont réjouis lorsque je leur ai demandé si je pouvais utiliser leurs terres", explique-t-il. Les abeilles font partie de la nature et favorisent la biodiversité. En guise de remerciement, Zosso leur a offert cet été quelques pots de son premier miel.

Organisé via une application suisse

L'application qu'utilise Zosso pour l'apiculture est d'origine suisse. BeeSmart ne veut pas seulement aider les apiculteurs dans leur travail, mais aussi favoriser les échanges entre eux et la population : "Nous voulons informer et sensibiliser la population suisse à l'importance des abeilles". Sur une carte, chacun peut voir quels apiculteurs sont enregistrés dans la région. Les essaims peuvent également être signalés via l'application.

Zosso utilise BeeSmart principalement pour la gestion de ses 21 colonies d'abeilles. "L'application est géniale", dit-il. En quelques clics, il sait quelle tâche doit être effectuée sur quelle colonie.

BeePhone au lieu du babyphone

Chaque semaine, Zosso rend visite à ses abeilles pour un contrôle rapide. Chaque mois, il doit consacrer une demi-journée à l'inspection individuelle de chaque rayon. L'apiculture est complexe : différents parasites peuvent venir à bout des insectes, les abeilles passent par différentes phases chaque année. "Même les apiculteurs qui ont des dizaines d'années d'expérience continuent d'apprendre", explique Zosso. D'une certaine manière, l'apiculture, c'est comme élever des enfants.

C'est aussi ce qu'a pensé BeeSmart. Les développeurs de l'application ont mis au point un appareil qu'ils ont appelé "BeePhone". Le petit boîtier jaune est placé dans la ruche et fournit à l'apiculteur des données en direct. "Pendant la saison d'essaimage, les ruches doivent être ouvertes fréquemment afin de détecter l'essaimage à temps", explique BeeSmart. Chaque ouverture d'une ruche représente une charge pour la colonie d'abeilles.

Infos sur l'essaim par message push

Grâce à l'intelligence artificielle, le BeePhone analyse les données de la ruche. Dès que les données indiquent que les abeilles sont sur le point d'essaimer, l'apiculteur reçoit un message push. "Ainsi, les apiculteurs ne manquent plus aucun essaim et s'épargnent des trajets inutiles vers le rucher", explique-t-on chez BeeSmart. En plus des données sur l'essaim, le BeePhone fournit des informations sur la température intérieure et l'humidité relative de l'air. Actuellement, les 100 premiers appareils sont en phase de test. Leur développement est soutenu entre autres par Swisscom et la Fondation Suisse pour le Climat.

"Avec les abeilles, tu dois toujours travailler de manière détendue et calme", répond Dominik Zosso à la question de savoir ce qui lui plaît particulièrement dans l'apiculture. "Sinon, elles le remarquent tout de suite". Des applications comme BeeSmart l'aident à garder le calme nécessaire.

Der Jungimker Dominik Zosso zückt sein Smartphone. Er tippt auf eine Wabe, die auf dem Display erscheint. Alle Informationen über seine Bienen sind dort in einer App abrufbar. Der 38-Jährige gehört zu einer neuen Generation von Imkern, die die Bienenhaltung anders angehen: naturnah und digital.

Bienen für die Biodiversität

Das Interesse an Bienen wurde in Zosso durch eine Begegnung mit einem Vertreter von Free the Bees geweckt. Der Verein will neben der gängigen Honigimkerei eine frei lebende Bienenpopulation aufbauen. «Die Honigbiene ist nach Rind und Schwein das drittwichtigste Nutztier», heisst es in den Statuten. «Das Aussterben der Biene hätte für Mensch und Natur gewichtige Konsequenzen.»

Das sehen auch die Vereinten Nationen so: «Fast 90 Prozent der weltweit wild wachsenden Blütenpflanzenarten sind ganz oder zumindest teilweise auf die Bestäubung durch Tiere angewiesen», schreiben sie zum Weltbienentag. «Ebenso wie mehr als 75 Prozent der weltweit angebauten Nahrungsmittel und 35 Prozent der weltweit landwirtschaftlich genutzten Flächen.» Das Bienensterben sei inzwischen 100- bis 1000-mal höher als normal.

21 Bienenvölker

Zosso wurde aktiv: In einem Waldstück in Bern, das seiner Familie gehört, schuf er einen naturnahen Lebensraum für Bienen. Ein Jahr später zogen die ersten Bienen ein – und zwei Jahre später waren sie tot. «Ich wusste nicht, woran das lag», sagt der Imker. «Und begann, mich intensiver mit dem Thema zu beschäftigen.» Sein Fazit: Er will den naturnahen Ansatz von Free the Bees beibehalten, aber nicht ganz auf Behandlungen verzichten.

Seit März 2024 hat Zosso 21 Bienenvölker in Kästen an drei Standorten im Kanton Freiburg aufgestellt. «Die meisten Bauern haben sich gefreut, als ich sie gefragt habe, ob ich ihr Land nutzen darf», sagt er. Bienen gehören zur Natur und fördern die Biodiversität. Als Dankeschön hat Zosso ihnen diesen Sommer ein paar Gläser seines ersten Honigs geschenkt.

Organisiert über Schweizer App

Die App, die Zosso beim Imkern nutzt, stammt aus der Schweiz. BeeSmart will nicht nur die Imker bei ihrer Arbeit unterstützen, sondern auch den Austausch zwischen ihnen und der Bevölkerung fördern: «Wir möchten die Schweizer Bevölkerung über die Wichtigkeit der Bienen aufklären und sensibilisieren.» Auf einer Karte kann jeder sehen, welche Imker in der Region registriert sind. Auch Schwärme können über die App gemeldet werden.

Zosso nutzt BeeSmart hauptsächlich für das Management seiner 21 Bienenvölker. «Die App ist hammer», sagt er. Mit wenigen Klicks behält er den Überblick, bei welchem Volk welche Aufgabe ansteht.

BeePhone statt Babyfon

Jede Woche besucht Zosso seine Bienen für eine Kurzkontrolle. Jeden Monat muss er sich einen halben Tag Zeit nehmen, um jede Wabe einzeln zu inspizieren. Die Imkerei ist komplex: Verschiedene Schädlinge können den Insekten zu schaffen machen, die Bienen durchleben jedes Jahr verschiedene Phasen. «Selbst Imker mit jahrzehntelanger Erfahrung lernen noch dazu», sagt Zosso. Imkern ist in gewisser Weise wie Kinder grossziehen.

Das hat sich auch BeeSmart gedacht. Die Entwickler der App haben ein Gerät entwickelt, das sie «BeePhone» nennen. Das gelbe Kästchen wird im Bienenstock platziert und liefert dem Imker Live-Daten. «Während der Schwarmsaison müssen Bienenstöcke häufig geöffnet werden, um das Schwärmen rechtzeitig zu erkennen», erklärt BeeSmart. Jedes Öffnen eines Bienenstocks stellt eine Belastung für das Bienenvolk dar.

Schwarminfos per Push-Nachricht

Mit Hilfe künstlicher Intelligenz analysiert das BeePhone die Daten aus dem Bienenstock. Sobald die Daten anzeigen, dass die Bienen bald schwärmen, erhält der Imker eine Push-Nachricht. «So verpassen Imker keinen Schwarm mehr und sparen sich unnötige Fahrten zum Bienenstand», heisst es bei BeeSmart. Zusätzlich zu den Schwarmdaten liefert das BeePhone Informationen über die Innentemperatur und die relative Luftfeuchtigkeit. Derzeit sind die ersten 100 Geräte im Testeinsatz. Ihre Weiterentwicklung wird unter anderem von Swisscom und der Klimastiftung Schweiz unterstützt.

«Bei den Bienen musst du immer entspannt und ruhig arbeiten», antwortet Dominik Zosso auf die Frage, was ihm am Imkern besonders gefällt. «Sonst merken sie es sofort.» Apps wie BeeSmart helfen ihm, die nötige Ruhe zu bewahren.

Le jeune apiculteur Dominik Zosso sort son smartphone. Il tapote alors sur le bouton en forme d’alvéole qui apparaît sur son écran. Grâce à son application, toutes les informations sur ses abeilles y sont consultables. Cet homme de 38 ans fait partie d’une nouvelle génération d’apiculteurs qui abordent cet élevage un peu différemment: à la proximité de la nature s’ajoute l’aide numérique.

Des abeilles en faveur de la biodiversité

L’intérêt pour les abeilles développé par Dominik Zosso a été éveillé lors d’une rencontre avec un représentant de Free the Bees. En plus des activités mellifères classiques, cette association souhaite réintroduire une population d’abeilles qui vivrait en toute liberté. «L’abeille mellifère est le troisième animal de rente le plus important, derrière le bœuf et le porc, peut-on lire dans les statuts de l’association. Son extinction aurait des conséquences importantes pour l’homme et la nature.»

Un avis partagé par les Nations Unies: «Près de 90% des espèces de plantes à fleurs qui poussent à l’état sauvage dans le monde dépendent entièrement ou au moins partiellement de la pollinisation animale, écrit l’organisation internationale à l’occasion de la Journée mondiale de l’abeille. Il en va de même pour plus de 75% des denrées alimentaires cultivées dans le monde et 35% des surfaces agricoles utilisées dans le monde.» Problème: le taux de mortalité des abeilles serait désormais 100 à 1000 fois supérieur à la normale.

Vingt et une colonies d’abeilles

Dominik Zosso est donc passé à l’action. Dans une forêt de Berne appartenant à sa famille, il a créé un habitat naturel favorable aux abeilles. Un an plus tard, les premières abeilles s’y sont installées – mais deux ans plus tard, elles étaient mortes! «Je ne savais pas à quoi cela était dû, explique l’apiculteur. J’ai alors commencé à m’intéresser de plus près à ce sujet.» Sa conclusion: conserver l’approche proche de la nature de Free the Bees, sans pour autant renoncer complètement aux traitements.

Depuis mars 2024, Dominik Zosso a installé 21 colonies d’abeilles dans des ruches situées sur trois sites du canton de Fribourg. «La plupart des agriculteurs se sont réjouis lorsque je leur ai demandé si je pouvais utiliser leurs terres», explique-t-il. Les abeilles font partie de la nature et favorisent la biodiversité. En guise de remerciement, Dominik Zosso leur a offert, cet été, quelques pots de sa première production.

Organisé via une application suisse

L’application que Dominik Zosso utilise pour l’apiculture a été conçue en Suisse. BeeSmart ne veut pas seulement aider les apiculteurs dans leur travail, mais aussi favoriser les échanges entre eux et la population. L’entreprise désire «informer et sensibiliser la population suisse à l’importance des abeilles». Sur une carte, chacun peut voir quels apiculteurs sont enregistrés dans sa région. Les essaims peuvent également être signalés via l’application.

Dominik Zosso utilise principalement BeeSmart pour la gestion de ses 21 colonies d’abeilles. «L’application est géniale», dit-il. En quelques clics, il a une vue d’ensemble des tâches à accomplir dans chaque colonie.

BeePhone, une sorte de babyphone

Chaque semaine, Dominik Zosso rend visite à ses abeilles pour un rapide contrôle. Et tous les mois, il consacre une demi-journée à l’inspection individuelle de chacun des rayons. L’apiculture est un élevage complexe, car différents parasites peuvent venir à bout des insectes. En plus, chaque année, les abeilles passent par différentes phases. «Même les apiculteurs qui ont des dizaines d’années d’expérience continuent à apprendre», explique Dominik Zosso. L’apiculture, c’est, d’une certaine manière, comme d’élever des enfants.

BeeSmart le pense aussi. Les développeurs de l’application ont mis au point un appareil qu’ils ont appelé «BeePhone». Ce petit boîtier jaune est placé dans la ruche et fournit à l’apiculteur des données en direct. «Pendant la saison d’essaimage, les ruches doivent être ouvertes fréquemment, afin que l’essaimage soit détecté à temps», explique BeeSmart. Chaque ouverture de ruche représente toutefois une épreuve pour la colonie d’abeilles.

Infos sur l’essaim par message push

Grâce à l’intelligence artificielle, BeePhone analyse les données de la ruche. Dès que ces dernières indiquent que les abeilles sont sur le point d’essaimer, l’apiculteur reçoit un message push. «De fait, les apiculteurs ne manquent plus aucun essaim et s’épargnent des déplacements inutiles vers le rucher», explique-t-on chez BeeSmart. En plus des données sur l’essaim, BeePhone fournit des informations sur la température intérieure et l’humidité de l’air. Les 100 premiers appareils sont actuellement en phase de test. Leur développement est notamment soutenu par Swisscom et la Fondation Suisse pour le Climat.

«Avec les abeilles, tu dois toujours travailler de manière détendue et calme, autrement elles le remarquent tout de suite», répond Dominik Zosso quand on lui demande ce qui lui plaît particulièrement dans l’apiculture. Des applications comme BeeSmart l’aident à garder la tranquillité nécessaire.

Il giovane apicoltore Dominik Zosso sfodera il suo smartphone. Clicca su uno degli alveari che compaiono sul display. Tutte le informazioni sulle sue api sono disponibili all’interno dell’app. Il 38enne appartiene a una nuova generazione di apicoltori che gestiscono le loro api in modo innovativo: un approccio naturale e al contempo digitale.

Api per la biodiversità

L’interesse per le api si è risvegliato in Zosso grazie a un incontro con un rappresentante di Free the Bees. L’associazione mira a promuovere le popolazioni di api libere oltre alla classica apicoltura mirata alla produzione di miele. «Dopo manzi e maiali, le api mellifere sono gli animali da reddito più importanti», viene spiegato negli statuti. «L’estinzione delle api avrebbe conseguenze catastrofiche per l’uomo e la natura.»

Anche le Nazioni Unite sono dello stesso parere: «quasi il 90 per cento delle specie vegetali selvatiche che producono fiori a livello mondiale è totalmente o parzialmente dipendente dall’impollinazione da parte degli animali», scrivono in occasione della giornata mondiale delle api. «Dalle api dipendono anche più del 75 per cento delle coltivazioni di alimenti a livello mondiale e il 35 per cento delle superfici agricole nel mondo.» Il tasso di mortalità delle api è però attualmente da 100 a 1000 volte superiore rispetto al normale.

Ventuno sciami di api

Zosso si è immediatamente attivato: in un’area di bosco nel Canton Berna appartenente alla sua famiglia ha creato uno spazio abitativo naturale per le api. Un anno più tardi sono arrivate le prime api e due anni dopo erano tutte morte. «Non sapevo cos’era successo», spiega l‘apicoltore «e ho cominciato a chinarmi seriamente sul tema.» La sua conclusione: ha deciso di mantenere l‘approccio naturale per la gestione delle api promosso da Free the Bees senza però rinunciare completamente alla gestione.

Da marzo 2024 Zosso ha sistemato ventuno colonie di api nelle loro apposite cassette in tre differenti siti nel Canton Friburgo. «La maggior parte degli agricoltori era entusiasta quando ho chiesto se potessi sfruttare una parte del loro terreno», spiega. Le api sono parte integrante della natura e promuovono la biodiversità. Per ringraziarli, quest’estate Zosso ha regalato loro un paio di vasetti del suo primo miele.

Gestione tramite un’app svizzera

L‘app che Zosso utilizza per il suo lavoro di apicoltore è sviluppata da un’impresa svizzera. BeeSmart mira non solo a sostenere gli apicoltori nel loro lavoro ma anche a promuovere lo scambio tra apicoltori e popolazione: «vogliamo spiegare alla popolazione quanto siano importanti le api e sensibilizzarla in merito.» Sulla mappa è possibile visualizzare gli apicoltori registrati nelle varie regioni e anche gli sciami di api possono essere registrati sull‘app.

Zosso utilizza BeeSmart principalmente per la gestione dei suoi 21 sciami di api. «L’app è fantastica», spiega. In pochi click ottiene una panoramica dei compiti da svolgere nei singoli alveari.

BeePhone invece di babyphone

Ogni settimana, Zosso si reca dalle sue api per un breve controllo. Ogni mese deve prendersi una mezza giornata per ispezionare i singoli alveari. L’apicoltura è complessa: differenti organismi nocivi possono uccidere gli insetti e le api vivono ogni anno differenti fasi. «Anche gli apicoltori con decenni di esperienza imparano sempre qualcosa di nuovo», spiega Zosso. Prendersi cura delle api per alcuni aspetti è come crescere un bambino.

Così la pensa anche BeeSmart. Gli sviluppatori dell‘app hanno sviluppato uno strumento chiamato «BeePhone». Questa scatolina gialla viene piazzata all’interno degli apiari e fornisce all’apicoltore dati in tempo reale. «Durante la stagione della sciamatura gli apiari devono essere aperti più sovente per riconoscere per tempo gli sciami», spiega BeeSmart. Ogni apertura degli apiari ha un impatto importante sulla popolazione di api.

Informazioni sugli sciami tramite notifiche push

Con l’aiuto dell‘intelligenza artificiale, Il BeePhone analizza i dati dell’alveare. Non appena i dati mostrano che le api stanno per sciamare, l’apicoltore riceve una notifica push. «In questo modo gli apicoltori non si perdono nessuna sciamatura e si risparmiano viaggi inutili agli apiari», spiega BeeSmart. Oltre ai dati sugli sciami, il BeePhone fornisce informazioni sulla temperatura interna e la relativa umidità dell’aria. Attualmente i primi cento dispositivi sono in fase di test. Il loro sviluppo è sostenuto tra gli altri anche da Swisscom e dalla Fondazione Svizzera per il clima.

«Per lavorare con le api bisogna essere rilassati e silenziosi», risponde Dominik Zosso alla domanda su cosa gli piace di più del suo lavoro come apicoltore. «Altrimenti se ne accorgono subito.» Le app come BeeSmart lo aiutano a mantenere la necessaria serenità.

L'application que Zosso utilise pour l'apiculture vient de Suisse. BeeSmart veut non seulement aider les apiculteurs dans leur travail, mais aussi favoriser les échanges avec la population.
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
Chaque semaine, Zosso rend visite à ses abeilles pour un contrôle rapide. Chaque mois, il doit consacrer une demi-journée à l'inspection individuelle de chaque rayon.
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
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Première publication: 
11.10.2024
  | Dernière mise à jour: 
17.10.2024
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