Cette carte te montre les 32 meilleures boutiques de seconde main de Berne
Diese Karte zeigt dir die besten 32 Berner Secondhand-Shops
Cette carte localise 32 boutiques bernoises de seconde main
Una mappa con 32 negozi di vestiti di seconda mano a Berna
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Les vêtements d'occasion sont la voie la plus rapide vers une industrie de la mode durable - mais les magasins correspondants sont souvent des tuyaux secrets. La communauté de Fashion Revolution Suisse partage ici les principales boutiques de seconde main à Berne et dans les environs.
Secondhand-Kleidung ist der schnellste Weg zu einer nachhaltigen Modeindustrie – doch die entsprechenden Läden sind gerne mal Geheimtipps. Hier teilt die Community von Fashion Revolution Schweiz die wichtigsten Secondhand-Läden in und um Bern.
Les vêtements d’occasion représentent la filière la plus probante si on veut tendre vers une industrie de la mode durable, mais les magasins qui en proposent sont souvent méconnus. La communauté Fashion Revolution livre ci dessous quelques bonnes adresses à Berne et ses environs.
I vestiti di seconda mano rappresentano la strada più rapida verso un’industria della moda sostenibile. Ma i negozi che li vendono sono spesso piccoli e ben nascosti. In questo articolo, la community di Fashion Revolution Svizzera condivide i migliori negozi di seconda mano di Berna.
Quelle est l'arme la plus puissante sur la voie d'une industrie de la mode plus durable ? Si l'on en croit l'organisation d'aide d'urgence et de développement Oxfam, la réponse est claireLes vêtements d'occasion. Estimation de 92 millions de tonnes de déchets textiles produits chaque année par le secteur. La production de textiles a doublé depuis 2000 et les déchets textiles du secteur devraient encore augmenter de 60% entre 2015 et 2030.
"Fashion Revolution essaie de montrer comment la mode peut être un plaisir - sans exploitation de l'homme et de l'environnement", explique Ursina Haslebacher. Le mouvement est né après l'effondrement de l'usine de mode Rana Plaza au Bangladesh, qui a coûté la vie à plus de 1100 personnes. La coordinatrice de Fashion Revolution Bern et sa communauté ont rassemblé pour 20 minutes les endroits où l'on peut acheter facilement des vêtements d'occasion à Berne :
20 minutes : Tu es designer de produits, mais tu t'engages dans l'organisation de mode Fashion Revolution. Comment cela s'est-il passé ?
Ursina Haslebacher : Alors que j'étudiais à Lucerne, Pauline Treis est venue un midi de janvier 2019 pour une conférence. Elle avait apporté la Fashion Revolution en Suisse. C'était la première fois que j'entendais parler de ce mouvement - et je lui ai directement demandé : comment puis-je en faire partie ?
Qu'est-ce qui t'a convaincu de participer immédiatement à Fashion Revolution ?
Fashion Revolution est un mouvement de consommateurs. Nous portons tous des vêtements et sommes donc directement concernés par cette thématique. Pour moi, il s'agit d'une remise en question intersectorielle de ma propre consommation et de m'engager pour quelque chose que je soutiens à 100 %. En outre, j'ai toujours aimé m'occuper de textiles dans ma vie privée, et cela implique pour moi de regarder d'un œil critique derrière le produit. Peu de temps après, j'étais déjà engagée dans la première Fashion Revolution Week à Berne.
Fashion Revolution veut montrer comment on peut être à la mode sans être exploité. Quelles sont les voies possibles ?
La première question que l'on peut se poser est la suivante : en ai-je vraiment besoin ? Est-ce que j'ai déjà quelque chose de similaire ? Si j'en ai vraiment besoin, comment puis-je me le procurer sans l'acheter neuf ? Quels sont les labels durables qui le proposent ?
Il s'agit donc de remettre en question sa propre attitude.
Oui, ce n'est pas le shopping qui devrait être un hobby, mais la mode. On peut s'exprimer individuellement à travers la mode. On peut miser sur la mode équitable ou slow fashion plutôt que sur la fast fashion. L'échange ou la location de vêtements est également de plus en plus répandu. A Berne, il y a par exemple TEIL, qui se définit comme la plus grande armoire à vêtements de la ville. On peut y raccommoder des vêtements. De nombreuses personnes misent également sur l'achat d'occasion plutôt que de neuf - c'est-à-dire le second hand. Les possibilités sont multiples et il y a quelque chose pour chaque personne.
Tu travailles aussi en dehors de l'industrie de la mode. Te consacres-tu à des idées similaires ?
Oui, je travaille à plein temps dans le domaine de l'ingénierie. le développement de produits et la conception de produits pour Recircle. Nous produisons des emballages réutilisables pour la restauration à emporter. Je m'intéresse à ce qui se cache derrière les produits - cela ne se limite pas aux vêtements ou aux emballages, mais à tous les produits. Pour moi, la consommation consciente est au centre de tout.
Cela a-t-il toujours été important pour toi ?
Dans les grandes lignes, oui. Mais je ne l'ai vraiment compris qu'à l'université. Nous avons alors beaucoup travaillé avec des matériaux. Mon attitude a donc peu à peu changé, mais il y a eu un moment qui m'est resté en mémoire : nous avions pour mission de concevoir un siège en bois. J'ai regardé sur Architonic, une plateforme de design, et j'ai vu qu'il y avait déjà 30'000 sièges en bois. Je me suis demandé : quelle est la valeur ajoutée si j'en conçois un autre ? J'ai compris que je ne voulais pas travailler dans une entreprise qui produit des choses qui existent déjà des milliers de fois. Les produits doivent toujours être considérés d'un point de vue social : Quel est leur objectif ? Et quel message envoient-ils ?
La première Fashion Revolution Week à Berne a eu lieu en 2019. Quelles sont les activités aujourd'hui ?
A l'occasion de l'anniversaire de l'effondrement de l'usine Rana Plaza au Bangladesh, Fashion Revolution organise des actions dans le monde entier. A Berne, nous avons projeté en avril le film "Fashion Reimagined" au Lichtspiel, un cinéma et un musée. Il y est question d'une styliste qui tente de créer une collection entièrement durable. Nous avons contextualisé le film en collaboration avec l'ONG Public Eye et en organisant une table ronde avec des créateurs de mode locaux.
Et qu'est-ce qui est encore au programme cette année ?
En septembre, des journées Berne Journées du développement durable auront lieu à Berne. Pour la fête d'ouverture, le 7 septembre, la place de la gare sera interdite aux voitures. Nous y serons présents avec des créateurs de mode locaux de Berne. Il y a quelques années, nous avons lancé le Fair Fashion Guide pour Berne, que nous distribuerons ensuite. Nous avons prévu d'autres choses pour les deux semaines suivantes, mais elles ne sont pas encore prêtes.
Vous aussi, vous avez prévu quelque chose pour le Black Friday.
Dans toute la Suisse, nous fêtons comme contre-manifestation à la grande journée de consommation, le Colorfoul Friday. Les boutiques participantes s'opposent activement à cette journée. Certaines d'entre elles reversent par exemple une partie de leurs recettes à des organisations d'utilité publique.
Was ist die stärkste Waffe auf dem Weg zu einer nachhaltigeren Modeindustrie? Wenn es nach der Nothilfe- und Entwicklungsorganisation Oxfam geht, ist die Antwort eindeutig: Secondhand-Kleidung. Geschätzte 92 Millionen Tonnen Textilabfälle produziert die Branche jährlich. Dabei hat sich die Textilproduktion seit dem Jahr 2000 verdoppelt – und zwischen 2015 und 2030 sollen die Textilabfälle der Branche um weitere 60 Prozent steigen.
«Fashion Revolution versucht, Möglichkeiten aufzuzeigen, wie Mode Spass machen kann – ohne Ausbeutung von Mensch und Umwelt», sagt Ursina Haslebacher. Die Bewegung entstand nach dem Einsturz der Modefabrik Rana Plaza in Bangladesch, bei dem über 1100 Menschen ums Leben kamen. Die Koordinatorin von Fashion Revolution Bern und ihre Community haben für 20 Minuten zusammengetragen, wo man in Bern einfach Secondhand einkaufen kann:
20 Minuten: Du bist Produktdesignerin, engagierst dich aber für die Modeorganisation Fashion Revolution. Wie kam es dazu?
Ursina Haslebacher: Während ich in Luzern studiert habe, kam an einem Mittag im Januar 2019 Pauline Treis für einen Vortrag vorbei. Sie hatte Fashion Revolution in die Schweiz gebracht. Das war das erste Mal, dass ich von der Bewegung gehört habe – und ich habe sie direkt gefragt: Wie kann ich dabei sein?
Was hat dich überzeugt, sofort bei Fashion Revolution mitzumachen?
Fashion Revolution ist eine Konsumierenden-Bewegung. Wir alle tragen Kleider und sind daher auch direkt von der Thematik betroffen. Für mich geht es hier um das branchenübergreifende Hinterfragen des eigenen Konsums und darum, mich für etwas stark zu machen, wohinter ich zu 100 Prozent stehe. Ausserdem habe ich mich auch privat schon immer gerne mit Textilien befasst und dazu gehört für mich auch das kritische Hinter-das-Produkt-Schauen. Wenig später war ich schon an der ersten Fashion Revolution Week in Bern eingespannt.
Fashion Revolution möchte zeigen, wie man ohne Ausbeutung modisch sein kann. Welche Wege gibt es?
Die erste Frage, die man sich stellen kann, ist: Brauche ich das wirklich? Habe ich schon etwas Ähnliches? Falls ich es wirklich brauche, wie kann ich es bekommen, ohne es neu zu kaufen? Welche nachhaltigen Labels bieten das an?
Es geht also darum, die eigene Einstellung zu hinterfragen.
Ja, nicht das Shoppen sollte ein Hobby sein, sondern die Mode. Über Mode kann man sich individuell ausdrücken. Man kann auf Fair oder Slow Fashion statt auf Fast Fashion setzen. Auch Kleidertausch oder -miete ist immer weiter verbreitet. In Bern gibt es zum Beispiel TEIL, die sich als grössten Kleiderschrank der Stadt bezeichnen. Man kann Kleidung flicken. Viele Leute setzen auch darauf, gebraucht statt neu zu kaufen – also Secondhand. Die Möglichkeiten sind vielfältig und es ist für jede Person etwas dabei.
Du arbeitest auch ausserhalb der Modebranche. Widmest du dich dort ähnlichen Ideen?
Genau, hauptberuflich arbeite ich in der Produktentwicklung und dem Produktdesign für Recircle. Wir produzieren Mehrwegverpackungen für die Takeaway-Gastronomie. Ich interessiere mich dafür, was hinter Produkten steckt – das beschränkt sich nicht nur auf Kleidung oder Verpackung, sondern auf alle Produkte. Für mich steht der bewusste Konsum im Zentrum.
War dir das schon immer wichtig?
Im Ansatz schon. Aber so richtig verstanden habe ich es erst im Studium. Da haben wir viel mit Materialien gearbeitet. Meine Einstellung hat sich dadurch langsam verändert, aber es gab einen Moment, der mir im Gedächtnis geblieben ist: Wir hatten die Aufgabe, ein Sitzmöbel aus Holz zu entwerfen. Ich schaute auf Architonic, einer Plattform für Design, und sah, dass es dort bereits 30'000 Sitzmöbel aus Holz gab. Ich fragte mich: Was ist der Mehrwert, wenn ich ein weiteres entwerfe? Mir wurde klar, dass ich nicht in einem Unternehmen arbeiten möchte, das Dinge produziert, die es schon tausendfach gibt. Produkte müssen immer auch gesellschaftlich betrachtet werden: Welchen Zweck erfüllen sie? Und welche Message senden sie?
Die erste Fashion Revolution Week in Bern war 2019. Wie sehen die Aktivitäten heute aus?
Anlässlich des Jahrestages des Fabrikeinsturzes von Rana Plaza in Bangladesch organisiert Fashion Revolution weltweit Aktionen. In Bern haben wir diesen April im Lichtspiel, einem Kino und Museum, den Film «Fashion Reimagined» gezeigt. Darin geht es um eine Designerin, die eine komplett nachhaltige Kollektion zu entwerfen versucht. In Zusammenarbeit mit der NGO Public Eye und mit einer Podiumsdiskussion mit lokalen Modeschaffenden haben wir den Film kontextualisiert.
Und was steht dieses Jahr noch auf dem Programm?
Im September finden in Bern Nachhaltigkeitstage statt. Zum Eröffnungsfest am 7. September wird der Bahnhofplatz autofrei sein. Dort werden wir mit lokalen Berner Modeschaffenden präsent sein. Wir haben vor ein paar Jahren den Fair Fashion Guide für Bern lanciert, den werden wir dann verteilen. Für die zwei Wochen danach haben wir noch mehr geplant, was aber noch nicht spruchreif ist.
Ihr habt auch etwas für den Black Friday geplant.
In der ganzen Schweiz feiern wir als Gegenveranstaltung zum grossen Konsumtag den Colorfoul Friday. Die teilnehmenden Shops sprechen sich aktiv gegen diesen Tag aus. Einige spenden beispielsweise einen Teil ihrer Einnahmen an gemeinnützige Organisationen.
Comment rendre l’industrie de la mode plus durable? Si on en croit l’organisation d’aide d’urgence et de développement Oxfam, la réponse se trouve incontestablement dans les vêtements de seconde main. On estime en effet que le secteur de la mode produit chaque année 92 millions de tonnes de déchets textiles. On sait en outre que la production textile a doublé depuis l’an 2000 et que les déchets textiles du secteur devraient encore augmenter de 60% entre 2015 et 2030.
«Fashion Revolution essaie de montrer comment la mode peut être un plaisir, sans pour autant exploiter l’homme et l’environnement», explique Ursina Haslebacher, coordinatrice de Fashion Revolution Bern. Ce mouvement est né après l’effondrement de l’usine de mode Rana Plaza, au Bangladesh, qui a coûté la vie à plus de 1100 personnes. La jeune femme et sa communauté ont listé pour 20 minutes les adresses où l’on peut facilement acheter des vêtements d’occasion à Berne:
20 minutes: Ursina Haslebacher, vous êtes designer de produits, mais vous vous engagez aussi en faveur de l’organisation Fashion Revolution. Pourquoi ce choix?
Ursina Haslebacher: Alors que j’étudiais à Lucerne, Pauline Treis, qui a importé le concept Fashion Revolution en Suisse, est venue donner une conférence en janvier 2019, durant la pause de midi. C’était la première fois que j’entendais parler de ce mouvement et je lui ai directement demandé comment je pourrais m’impliquer.
Qu’est-ce qui vous a immédiatement poussé à vous investir en faveur de Fashion Revolution?
Fashion Revolution est un mouvement de consommateurs. Nous portons tous des vêtements et sommes donc directement concernés par cette thématique. Pour moi, il s’agit là d’une remise en question globale de ma propre consommation, ainsi que d’un engagement pour une cause que je soutiens à 100%. En outre, dans ma vie privée, j’ai toujours été attirée par les textiles, ce qui, à mes yeux, implique de «regarder derrière le produit». Peu de temps après avoir montré mon intérêt pour ce mouvement, je me suis impliquée dans la première Fashion Revolution Week de Berne.
Fashion Revolution veut montrer comment on peut être à la mode sans pour autant exploiter des gens ou l’environnement. Quelles sont les pistes à suivre?
Les premières questions qu’on peut se poser sont: est-ce que j’ai vraiment besoin de cet habit? N’ai-je pas déjà quelque chose de similaire? Si j’en ai vraiment la nécessité, comment puis-je me le procurer sans devoir l’acheter neuf? Quels sont les labels durables qui le proposent?
Il s’agit donc d’une remise en question de son propre comportement.
Oui, ce n’est pas le shopping qui devrait être un hobby, mais la mode. On peut s’exprimer individuellement à travers la mode. On peut miser sur la mode équitable ou slow fashion plutôt que sur la fast fashion. L’échange ou la location de vêtements est également de plus en plus répandu. À Berne, il y a par exemple TEIL, qui se définit comme la plus grande armoire à vêtements de la ville. On peut aussi raccommoder ses vêtements. De nombreuses personnes misent également sur l’achat d’occasion, le second hand, plutôt que sur le neuf. Les possibilités sont multiples et il y a une solution pour tous.
Vous évoluez aussi en dehors du secteur de la mode. Vous appliquez la même logique?
Tout à fait. Je travaille à plein temps dans le développement et le design de produits pour Recircle. Nous produisons des emballages réutilisables pour la restauration à emporter. Mais je m’intéresse à ce qui se cache derrière les produits, et pas uniquement en matière de vêtements ou d’emballages. La consommation consciente est au cœur de mes préoccupations.
Cela a-t-il toujours été important pour vous?
Oui, mais j’en ai vraiment pris conscience pendant mes études. Nous avons beaucoup travaillé avec des matériaux. Ma perception à ce sujet a donc lentement évolué. Il y a pourtant eu un moment qui restera gravé dans ma mémoire… Alors que nous avions pour mission de concevoir un siège en bois, je suis allée regarder sur Architonic, une plateforme de design, et j’ai découvert qu’il y avait déjà 30'000 sièges en bois. Je me suis demandé quelle serait la valeur ajoutée si j’en concevais un de plus. À ce moment, j’ai compris que je ne voulais pas travailler pour une entreprise qui produit des choses qui existent déjà à des milliers d’exemplaires différents. Les produits doivent toujours être considérés d’un point de vue social: quel est leur objectif? Et quel message renvoient-ils?
La première Fashion Revolution Week de Berne a eu lieu en 2019. En quoi consistent vos activités aujourd’hui?
Afin de commémorer l’anniversaire de l’effondrement de l’usine Rana Plaza, au Bangladesh, Fashion Revolution organise des actions dans le monde entier. À Berne, en avril, nous avons projeté le film «Fashion Reimagined» au Lichtspiel, qui fait office de cinéma et de musée. Il y est question d’une styliste qui tente de créer une collection entièrement durable. Nous avons contextualisé le film en collaboration avec l’ONG Public Eye et en organisant une table ronde avec des créateurs de mode locaux.
Et qu’est-ce qui est encore au programme cette année?
En septembre, des journées du développement durable auront lieu à Berne. Pour l’inauguration, le 7 septembre, la place de la gare sera interdite aux voitures. Nous y serons présents avec des créateurs de mode bernois. Il y a quelques années, nous avions lancé le Fair Fashion Guide pour Berne, que nous distribuerons à cette occasion. Et nous avons encore d’autres projets pour les deux semaines suivantes, mais ils ne sont pas encore finalisés.
Vous avez aussi prévu quelque chose pour le Black Friday?
Dans toute la Suisse, nous célébrons le Colorfoul Friday, un contre-événement qui doit faire écho à cette grande journée de consommation. Les boutiques participantes s’expriment ouvertement contre cette journée. Certaines font, par exemple, don d’une partie de leurs recettes à des organisations d’utilité publique.
Qual è l’arma più potente lungo la strada verso un’industria della moda sostenibile? Secondo l’organizzazione per l’aiuto d’emergenza e lo sviluppo Oxfam, la risposta è una sola: i vestiti di seconda mano. Il settore della moda produce ogni anno circa 92 milioni di tonnellate di rifiuti tessili. La produzione è inoltre raddoppiata oggi rispetto al 2000 e tra il 2015 e il 2030 i rifiuti tessili generati dal settore aumenteranno di un ulteriore 60 per cento.
«Fashion Revolution mira a dimostrare che la moda può essere elegante e divertente senza necessariamente lucrare sullo sfruttamento di persone e ambiente», spiega Ursina Haslebacher. Il movimento è stato fondato dopo il crollo della fabbrica tessile di Rana Plaza in Bangladesh in cui hanno perso la vita più di 1100 persone. La coordinatrice di Fashion Revolution Bern e la sua community hanno riassunto per 20 minuti i luoghi migliori in cui acquistare abiti di seconda mano a Berna:
20 minuti: Sei designer di prodotti ma ti impegni al contempo per l’organizzazione di moda Fashion Revolution. Come sei arrivata nell’associazione?
Ursina Haslebacher: Mentre studiavo a Lucerna, durante un mezzogiorno in gennaio 2019 ho visto una conferenza tenuta da Pauline Treis. Aveva appena portato Fashion Revolution in Svizzera. Era la prima volta che sentivo parlare del movimento ma le ho chiesto immediatamente: come posso partecipare?
Cosa ti ha convinta a unirti immediatamente a Fashion Revolution?
Fashion Revolution è un movimento dei consumatori. Tutti noi indossiamo vestiti e siamo direttamente interessati dalla tematica. Per me si tratta della questione fondamentale del consumo personale che travalica i settori e di impegnarmi a fondo per qualcosa in cui credo al cento per cento. Inoltre, in privato mi sono sempre occupata volentieri di tessili e per me è sempre stato essenziale guadare oltre la facciata del prodotto. Ho anche partecipato alla prima Fashion Revolution Week a Berna.
Fashion Revolution vuole mostrare che si può essere alla moda anche senza sfruttamento. Come ci si può riuscire?
Le prime domande che dobbiamo porci sono: ne ho davvero bisogno? Ho già qualcosa di simile? E se ne ho davvero bisogno, come posso procurarmelo senza acquistarlo nuovo? Quali marche sostenibili lo offrono?
Si tratta quindi di mettere in discussione il proprio comportamento.
Sì, l’hobby dovrebbe essere la moda, non lo shopping. La moda ci permette di esprimere la nostra individualità. Possiamo puntare sulla moda fair e slow invece che sulla Fast Fashion. Anche lo scambio e il noleggio di vestiti sono sempre più diffusi. A Berna c’è ad esempio TEIL che si definisce il più grande guardaroba della città. È possibile anche rammendare i vestiti. Molte persone puntano a comprare vestiti usati invece che nuovi, di seconda mano quindi. Le possibilità sono tante e ce ne sono per tutti i gusti.
Tu lavori anche al di fuori del settore della moda. Anche negli altri settori segui principi simili?
Proprio così, il mio lavoro principale è lo sviluppo e il design di prodotti per Recircle. Produciamo imballaggi riutilizzabili per i piatti takeaway. Mi interesso a ciò che si nasconde dietro i prodotti: non solo i vestiti o gli imballaggi ma tutti i tipi di prodotti. Per me il consumo consapevole è il centro di tutto.
È sempre stato importante per te?
In generale sì. Ma ho cominciato a comprenderlo davvero durante gli studi. Lavoravamo con moltissimi materiali. Il mio atteggiamento è cambiato gradualmente ma c’è un momento che mi è rimasto impresso nella memoria: avevamo il compito di disegnare un mobile per sedersi in legno. Ho guardato su Architonic, una piattaforma per il design, e ho visto che c’erano già 30 000 modelli in legno disponibili. Mi sono chiesta: qual è il valore aggiunto se ne creo un altro ancora? Ho capito che non avrei mai voluto lavorare per un’impresa che produce qualcosa di cui esistono già migliaia di varianti. I prodotti devono essere sempre ponderati dal punto di vista sociale: qual è lo scopo di questo prodotto? Qual è il messaggio?
La prima Fashion Revolution Week si è tenuta a Berna nel 2019. Quali attività proponete oggi?
In occasione dell’anniversario del crollo della fabbrica di Rana Plaza in Bangladesh, Fashion Revolution organizza eventi in tutto il mondo. In aprile a Berna abbiamo presentato il film «Fashion Reimagined» al Lichtspiel, un cinema-museo. Parla di una designer che cerca di lanciare una collezione completamente sostenibile. Abbiamo quindi contestualizzato il film in collaborazione con la ONG Public Eye e con una discussione con creatori di moda locali.
E cosa c’è in programma per il resto dell’anno?
In settembre si terranno le giornate della sostenibilità a Berna. Per la festa d’apertura programmata il 7 settembre, la piazza della stazione verrà chiusa alle auto. Saremo presenti al fianco di numerosi creatori di moda locali. Un paio d’anni fa abbiamo lanciato la Fair Fashion Guide per Berna e vogliamo diffonderla. Per le successive due settimane abbiamo già qualcosa in programma ma non posso ancora parlarvene.
Avete pianificato qualcosa anche per il Black Friday.
Per contrastare questa giornata dedicata al consumo, in tutta la Svizzera organizziamo il Colorfoul Friday. I negozi che partecipano sono attivamente contrari al Black Friday. Alcuni ad esempio donano una parte del loro guadagno a organizzazioni di pubblica utilità.