Innover la mobilité 2024

Zurich sera-t-elle bientôt sans voitures ?

Ist Zürich bald autofrei?

Zurich bientôt sans voitures?

Zurigo sarà presto libera da auto?

3
points
|
3
minutes de lecture

Zurich prévoit un tournant en matière de transports : moins de voitures, plus de durabilité. Thomas Hug, planificateur des transports, explique comment la ville souhaite transformer son infrastructure de transport et ce que cela signifie pour l'avenir.

Le nombre de véhicules immatriculés en Suisse a fortement augmenté ces dernières années. En 2023, il était de 6,4 millions - une augmentation de 41 pour cent depuis l'an 2000. Malgré cette augmentation, la mobilité durable est de plus en plus mise en avant à Zurich. En particulier dans le centre-ville, le trafic doit devenir plus vert et plus efficace.

La voiture perd de plus en plus son rôle de symbole de statut social, en particulier chez les jeunes générations. Cette évolution se traduit par de nouveaux comportements en matière de mobilité : Le covoiturage, les vélos, les scooters électriques et les transports publics ont le vent en poupe. Zurich a le potentiel pour devenir une ville modèle en matière de mobilité durable. Mais comment réussir cette transformation ?

Thomas Hug, planificateur des transports et cofondateur du bureau de planification et de conseil urbanista.ch, spécialisé dans la mobilité durable, donne un aperçu de l'avenir vert des transports.

Thomas, tu t'engages beaucoup pour la mobilité durable. Est-ce que tu conduis encore toi-même une voiture ou comment te déplaces-tu habituellement ?
Thomas Hug : En effet, il m'arrive de conduire. Pour moi, la mobilité durable ne signifie pas qu'il faut renoncer complètement à la voiture. Au contraire, elle ne devrait être utilisée que lorsqu'il n'y a pas d'alternatives disponibles.

Que signifie pour toi un avenir vert en matière de transports ?
Pour moi, l'avenir des transports passe avant tout par la liberté de choix. De nombreuses personnes sont tributaires de la voiture alors qu'elles préféreraient se déplacer autrement. Nous encourageons cette liberté de choix avec des infrastructures cyclables sûres et des transports publics attrayants.

Quels sont les projets ou mesures concrets que Zurich prévoit de mettre en œuvre pour faire avancer le tournant en matière de transports ?
La ville de Zurich est un modèle depuis des décennies. Récemment, un ancien employé de la ville m'a raconté qu'ils étaient déjà allés chercher l'inspiration à Barcelone dans les années 80. Il en a résulté des places comme la Hallwyl- ou la Röntgenplatz, qui étaient alors très fréquentées par les voitures et qui sont aujourd'hui en partie interdites aux voitures. Aujourd'hui, la ville s'inspire des "superblocs" de Barcelone - des quartiers utilisés en premier lieu comme espace de vie et non pour les voitures.

Que faut-il pour mettre en œuvre les projets prévus ?
D'une part, il faut de la persévérance politique. On constate souvent que dans de tels projets, les voix qui souhaitent des rues plus agréables à vivre prennent le dessus après quelques mois. D'autre part, il faut aussi un engagement de la société civile qui utilise ensuite les nouvelles surfaces routières gagnées.

Les voitures électriques sont souvent décrites comme l'avenir de la mobilité. Sont-elles vraiment tellement meilleures que les voitures à combustion, ou y a-t-il des défis à prendre en compte ?
Les voitures électriques peuvent être l'avenir de la voiture, mais elles ne sont pas l'avenir de la mobilité. La mobilité doit être pensée de manière plus large - c'est là que la voiture électrique apporte certains problèmes que connaissent également les voitures à combustion : Danger pour les usagers de la route les plus faibles, bruit, inefficacité de la surface.

Malgré tout, on peut dire que ceux qui ont encore besoin d'une voiture personnelle aujourd'hui ont intérêt à acheter une voiture électrique. L'infrastructure de recharge est désormais bien développée, la technologie des batteries est de plus en plus durable et, dans de nombreux cas, la voiture électrique est moins chère si l'on considère l'ensemble de son cycle de vie.

Les villes sans voitures sont-elles la solution à tous les problèmes de circulation et d'environnement ?
En fait, la mobilité dans les villes serait déjà très durable aujourd'hui. Chaque personne qui ne prend pas la voiture réduit en fin de compte les embouteillages pour tous les autres. S'il n'y avait pas l'avion : La population des villes prend justement beaucoup plus souvent l'avion que le reste de la population. Tout l'avantage climatique de la mobilité urbaine est ainsi perdu. Tant qu'il n'y aura pas de changement de mentalité en ce qui concerne l'aviation, même les meilleurs endroits sans voiture n'auront qu'un effet limité sur le climat. Les villes ont donc particulièrement besoin d'un changement de cap en matière de transport à longue distance.

Quelle ville ou quel projet dans le monde t'inspire particulièrement, et pourquoi ?
Si je devais choisir une ville qui me fascine particulièrement, ce serait sans doute Paris. On peut y observer les changements presque semaine après semaine. D'une part, les rues centrales sont transformées en axes cyclables sûrs, d'autre part, diverses rues autour des écoles sont aménagées en zones piétonnes agréables. Mais le changement est également visible à Barcelone ou à Londres. Les villes qui ne suivent pas ce mouvement risquent de perdre le contact.

Si tu avais la possibilité de mettre en œuvre immédiatement un grand changement dans l'infrastructure de transport de Zurich, lequel serait-ce ?
Cela peut paraître peu visionnaire, mais c'est un simple quick win : je transformerais toutes les bandes cyclables jaunes en véritables pistes cyclables séparées par des constructions. Zurich a toujours du mal à construire des pistes cyclables sûres. Si davantage de personnes se sentent en sécurité pour faire du vélo en ville, cela désengorgera tous les autres moyens de transport. En ce qui concerne le vélo, la ville de Zurich a encore un grand potentiel qu'elle n'exploite pas aujourd'hui - mettre moins de peinture et construire plus correctement serait un début qui améliorerait le sentiment de sécurité !

Die Zahl der angemeldeten Fahrzeuge in der Schweiz hat in den letzten Jahren stark zugenommen. 2023 waren es 6,4 Millionen – ein Anstieg um 41 Prozent seit dem Jahr 2000. Trotz dieser Zunahme rückt in Zürich die nachhaltige Mobilität immer stärker in den Fokus. Besonders in der Innenstadt soll der Verkehr grüner und effizienter werden.

Das Auto verliert zunehmend seine Rolle als Statussymbol, insbesondere bei jüngeren Generationen. Diese Entwicklung zeigt sich in einem neuen Mobilitätsverhalten: Carsharing, Velos, E-Scooter und der öffentliche Verkehr sind auf dem Vormarsch. Zürich hat das Potenzial, zur Vorzeigestadt für nachhaltige Mobilität zu werden. Doch wie kann diese Transformation gelingen?

Thomas Hug, Verkehrsplaner und Mitgründer des Planungs- und Beratungsbüros urbanista.ch, das sich auf nachhaltige Mobilität spezialisiert, gewährt Einblicke in Richtung grüne Verkehrszukunft.

Thomas, du setzt dich stark für nachhaltige Mobilität ein. Fährst du selbst noch Auto, oder wie bist du normalerweise unterwegs?
Thomas Hug: Tatsächlich, ich fahre immer mal wieder Auto. Nachhaltige Mobilität heisst für mich nicht, dass komplett auf das Auto verzichtet werden muss. Stattdessen sollte es nur verwendet werden, wenn keine Alternativen zur Verfügung stehen.

Was bedeutet für dich eine grüne Verkehrszukunft?
Unter der Verkehrswende verstehe ich primär auch die Wahlfreiheit. Viele Menschen sind aufs Auto angewiesen, obwohl sie lieber anders unterwegs wären. Mit sicherer Veloinfrastruktur und attraktivem öffentlichen Verkehr fördern wir diese Wahlfreiheit.

Welche konkreten Projekte oder Massnahmen plant Zürich, um die Verkehrswende voranzutreiben?
Die Stadt Zürich ist schon seit Jahrzehnten ein Vorbild. Kürzlich erzählte mir ein ehemaliger Stadtangestellter, dass sie bereits in den 80er-Jahren in Barcelona Inspiration suchten. Darauf entstanden Plätze wie der Hallwyl- oder Röntgenplatz, die damals noch stark vom Autoverkehr befahren wurden und heute teilweise autofrei sind. Heute orientiert sich die Stadt an den «Superblocks» in Barcelona – Quartiere, die primär als Lebensraum und nicht für Autos genutzt werden.

Was braucht es, um die geplanten Projekte umzusetzen?
Einerseits braucht es den politischen Durchhaltewillen. Oft zeigt sich, dass bei solchen Projekten nach einigen Monaten die Stimmen überhandnehmen, die sich lebenswertere Strassen wünschen. Andererseits braucht es aber auch das zivilgesellschaftliche Engagement, die die neugewonnen Strassenflächen dann nutzen.

Elektroautos werden oft als die Zukunft der Mobilität bezeichnet. Sind sie wirklich so viel besser als Verbrenner, oder gibt es auch hier zu beachtende Herausforderungen?
Elektroautos können die Zukunft des Autos sein, aber sie sind nicht die Zukunft der Mobilität. Mobilität muss breiter gedacht werden – da bringt das Elektroauto einige Probleme mit sich, die auch die Verbrenner haben: Gefahr für schwächere Verkehrsteilnehmende, Lärm, Flächenineffizienz.

Trotzdem lässt sich sagen, wer heute noch auf ein eigenes Auto angewiesen ist, kauft sich besser ein Elektroauto. Die Ladeinfrastruktur ist inzwischen gut ausgebaut, die Batterietechnologie wird immer nachhaltiger und in vielen Fällen ist das Elektroauto über den ganzen Lebenszyklus betrachtet günstiger.

Sind autofreie Städte die Lösung aller Verkehrs- und Umweltprobleme?
Eigentlich wäre die Mobilität in Städten bereits heute sehr nachhaltig. Jede Person, die nicht in das Auto steigt, reduziert letzten Endes den Stau für alle anderen. Wäre da nicht das Fliegen: Gerade die Bevölkerung in den Städten fliegt viel öfters als der Rest der Bevölkerung. So geht der ganze Klimavorteil der städtischen Mobilität wieder verloren. Solange beim Fliegen nicht ein Umdenken stattfindet, helfen auch die besten autofreien Orte dem Klima nur begrenzt. Gerade in den Städten braucht es also besonders auch noch eine Fernverkehrswende.

Welche Stadt oder welches Projekt weltweit inspiriert dich besonders, und warum?
Wenn ich eine Stadt auswählen müsste, die mich besonders fasziniert, wäre es wohl Paris. Man kann die Veränderung da fast Woche für Woche beobachten. Einerseits werden zentrale Strassen in sichere Veloachsen umgebaut, andererseits diverse Strassen um Schulen zu angenehmen Fussgängerzonen gestaltet. Aber auch in Barcelona oder London ist die Veränderung deutlich sichtbar. Städte, die mit dieser Bewegung nicht mitgehen, drohen da den Anschluss zu verlieren.

Wenn du die Möglichkeit hättest, eine grosse Veränderung in Zürichs Verkehrsinfrastruktur sofort umzusetzen, welche wäre das?
Das mag vielleicht wenig visionär klingen, ist aber ein einfacher Quick Win: Ich würde alle gelben Velostreifen in richtige, baulich abgetrennte Velowege umbauen. Zürich tut sich immer noch schwer damit, sichere Velowege zu bauen. Wenn sich mehr Menschen sicher fühlen, um Velo zu fahren in der Stadt, dann entlastet das alle anderen Verkehrsmittel. Beim Velo hat die Stadt Zürich noch grosses Potenzial, das sie heute nicht ausschöpft – weniger Farbe zu pinseln und mehr richtig zu bauen wäre dabei ein Anfang, der das Sicherheitsgefühl verbessert!

Le nombre de véhicules immatriculés en Suisse a fortement augmenté ces dernières années. En 2023, il y en avait 6,4 millions, soit une augmentation de 41% depuis 2000. Malgré cette augmentation, la mobilité durable fait l’objet d’une attention croissante à Zurich. Le trafic doit devenir plus vert et plus efficace, en particulier dans le centre-ville.

La voiture perd de plus en plus son rôle de symbole de statut social, en particulier chez les jeunes. Cette évolution se traduit par de nouveaux comportements en matière de mobilité: le covoiturage, ainsi que l’utilisation des vélos, des trottinettes électriques et des transports publics ont le vent en poupe. Zurich a le potentiel pour devenir une ville modèle en matière de mobilité durable. Mais comment réussir cette transformation?

Thomas Hug, planificateur des transports et cofondateur du cabinet de planification et de conseil urbanista.ch, spécialisé en mobilité durable, livre son point de vue sur l’avenir des transports écologiques.

Thomas, tu t’engages activement en faveur de la mobilité durable. Conduis-tu encore une voiture? Ou comment te déplaces-tu au quotidien?
Thomas Hug: Oui, il m’arrive encore de conduire une voiture. Pour moi, la mobilité durable ne signifie pas qu’il faut complètement y renoncer. Mais la voiture ne devrait être utilisée que lorsqu’il n’existe pas d’autre alternative.

Que signifie pour toi un avenir vert en matière de transports?
Pour moi, l'avenir des transports passe avant tout par la liberté de choix. De nombreuses personnes sont tributaires de la voiture alors qu’elles préféreraient se déplacer autrement. Nous encourageons cette liberté de choix avec des infrastructures cyclables sûres et des transports publics attrayants.

Quels projets ou mesures sont concrètement prévus à Zurich pour réussir ce tournant en matière de transports?
La ville de Zurich est un modèle depuis des décennies. Récemment, un ancien employé de la ville m’a raconté que les autorités compétentes étaient déjà allées chercher de l’inspiration à Barcelone dans les années 1980. C’est ainsi que sont nées des places comme la Hallwylplatz ou la Röntgenplatz, qui étaient alors très fréquentées par les voitures et qui sont désormais partiellement interdites à la circulation automobile. Aujourd’hui, la ville s’inspire des «superblocks» de Barcelone: des quartiers utilisés en premier lieu comme espace de vie et non pour les voitures.

Que faut-il pour mettre en œuvre les projets prévus?
D’une part, il faut de la persévérance politique. On constate souvent que, dans le cadre de tels projets, les voix qui souhaitent des rues plus agréables à vivre prennent le dessus au bout de quelques mois. D’autre part, il faut aussi un engagement de la société civile qui utilise ensuite les surfaces des rues nouvellement gagnées.

Les voitures électriques sont souvent décrites comme l’avenir de la mobilité. Sont-elles vraiment meilleures que les voitures à combustion, ou y a-t-il aussi des défis à relever de ce côté-là?
Les voitures électriques peuvent être l’avenir de la voiture, mais elles ne sont pas l’avenir de la mobilité. La mobilité doit être pensée de manière plus large, et à cet égard, la voiture électrique génère certains problèmes que connaissent également les voitures à combustion: danger pour les usagers de la route vulnérables, bruit, inefficacité de la surface à disposition.

Néanmoins, on peut dire que les personnes ayant encore besoin d’avoir leur propre voiture aujourd’hui ont tout intérêt à en acheter une électrique. L’infrastructure de recharge est désormais bien développée, la technologie des batteries est de plus en plus durable et, dans de nombreux cas, la voiture électrique est moins chère sur l’ensemble de son cycle de vie.

Les villes sans voitures sont-elles la solution à tous les problèmes de circulation et d’environnement?
En fait, la mobilité urbaine pourrait déjà être très durable aujourd’hui, car toute personne qui ne prend pas sa voiture réduit les embouteillages pour tous les autres. Mais il reste encore l’avion: les citadins prennent justement beaucoup plus souvent l’avion que le reste de la population. Ainsi, tout l’avantage climatique de la mobilité urbaine est perdu. Tant qu’il n’y aura pas de changement de mentalité en ce qui concerne les trajets en avion, même les meilleures zones sans voitures n’auront qu’un impact limité sur le climat. C’est donc surtout dans les villes qu’il faut un changement de mentalité en ce qui concerne les transports sur de longues distances.

Quelle ville ou quel projet dans le monde t’inspire particulièrement, et pourquoi?
Si je devais choisir une ville qui me fascine particulièrement, ce serait probablement Paris. On peut y observer les changements d’une semaine à l’autre. D’une part, les rues centrales sont transformées en axes cyclables sûrs. D’autre part, diverses rues autour des écoles sont aménagées en zones piétonnes agréables. Mais le changement est également visible à Barcelone ou à Londres. Les villes qui ne suivent pas ce mouvement risquent de manquer le tournant.

Si tu avais la possibilité de mettre en œuvre immédiatement un changement majeur dans l’infrastructure de transport de Zurich, ce serait lequel?
Cela peut paraître peu visionnaire, mais c’est une solution simple à réaliser: je transformerais toutes les bandes cyclables jaunes en véritables pistes cyclables séparées des routes. Zurich peine encore à construire des pistes cyclables sûres. Si davantage de personnes se sentent en sécurité pour se déplacer à vélo en ville, cela désengorgera tous les autres moyens de transport. En ce qui concerne le vélo, la ville de Zurich a encore un grand potentiel qu’elle n’exploite pas aujourd’hui: utiliser moins de peinture et mieux construire serait un début qui améliorerait le sentiment de sécurité!

Negli ultimi anni il numero di veicoli immatricolati in Svizzera ha registrato un aumento notevole. Nel 2023, la cifra si è attestata a 6,4 milioni, segnando un aumento del 41% dal 2000. A dispetto di tale incremento, la mobilità sostenibile sta acquisendo un’importanza sempre maggiore per Zurigo. Il traffico, soprattutto nel centro città, è destinato a diventare più ecologico ed efficiente.

L’auto sta progressivamente perdendo il suo ruolo di status symbol, in particolar modo tra le generazioni più giovani e questa evoluzione si riflette in nuovi comportamenti di mobilità. Si registra un aumento dell’uso di car sharing, biciclette, e-scooter e trasporti pubblici. Zurigo ha il potenziale per diventare una città modello in termini di mobilità sostenibile. Ma come può concretizzarsi questa trasformazione?

Thomas Hug, pianificatore del traffico e co-fondatore della società di pianificazione e consulenza urbanista.ch, specializzata in mobilità sostenibile, offre una panoramica sul futuro dei trasporti ecologici.

Thomas, tu sei un convinto sostenitore della mobilità sostenibile. Viaggi ancora in auto o come ti muovi di solito?
Thomas Hug: In realtà, di tanto in tanto guido. Per come la intendo io, mobilità sostenibile non deve significare per forza una rinuncia totale all’auto. Diciamo che dovrebbe essere utilizzata solo in assenza di alternative.

Che significato ha per te un futuro verde dei trasporti?
Per me rivoluzione dei trasporti vuol dire innanzitutto libertà di scelta. Molte persone sono dipendenti dall’auto, anche se preferirebbero spostarsi in modo differente. Noi promuoviamo questa libertà di scelta con infrastrutture ciclabili sicure e mezzi pubblici vantaggiosi.

Quali progetti o misure sta pianificando in concreto Zurigo per favorire questa svolta?
La città di Zurigo riveste un ruolo esemplare da decenni. Di recente, un ex dipendente comunale mi ha raccontato che già negli anni ’80 si cercavano fonti di ispirazione a Barcellona. Da questi spunti sono nate piazze come Hallwylplatz e Röntgenplatz, che all’epoca erano ancora molto frequentate dalle auto e che oggi sono parzialmente libere dal traffico a quattro ruote. Oggi la città si ispira ai «superblocchi» di Barcellona, quartieri che vengono utilizzati principalmente come spazi da vivere, dove le auto non sono le benvenute.

Che cosa serve per attuare i progetti in programma?
Da un lato, occorre la volontà di perseveranza da parte della politica. Spesso, dopo qualche mese, le voci che desiderano strade più vivibili riescono a farsi strada in progetti del genere. Dall’altro, è necessario anche che la società civile si impegni per utilizzare il nuovo spazio stradale acquisito.

Le auto elettriche vengono spesso definite il futuro della mobilità. Sono davvero nettamente migliori rispetto alle auto con motore a combustione o anche questi mezzi implicano delle sfide?
Le auto elettriche potranno essere il futuro dell’automobile, ma non quello della mobilità. La mobilità deve essere considerata in termini più ampi. L’auto elettrica comporta una serie di problemi che presentano anche i motori a combustione: pericolo per gli utenti della strada più deboli, rumore, inefficienza dello spazio.

Tuttavia, se oggigiorno si dipende ancora dall’auto, conviene acquistarne una elettrica. L’infrastruttura di ricarica è ormai ben sviluppata, la tecnologia delle batterie sta diventando sempre più sostenibile e, in molti casi, le auto elettriche risultano più economiche nel loro intero ciclo di vita.

Le città senza auto sono la soluzione a tutti i problemi di traffico e ambientali?
In realtà, già ora, la mobilità nelle città sarebbe molto sostenibile. Ogni persona che non prende l’auto riduce la congestione del traffico per tutti gli altri utenti. Se non fosse per l’aereo: soprattutto chi vive in città tende infatti a volare molto più di frequente rispetto al resto della popolazione, causando così la perdita del vantaggio climatico acquisito dalla mobilità urbana. Finché non avverrà un cambio di mentalità per quanto riguarda i viaggi in aereo, anche le località che si impegnano al massimo per ridurre la circolazione delle auto potranno aiutare il clima solo in misura limitata. Soprattutto nelle città è necessario attuare una svolta nel trasporto a lunga distanza.

Quale città o progetto nel mondo ti ispira in maniera particolare e perché?
Se dovessi scegliere una città che mi affascina parecchio, probabilmente sarebbe Parigi. Lì si possono davvero vedere i cambiamenti che avvengono settimana dopo settimana. Da un lato, le strade centrali sono convertite in piste ciclabili sicure, mentre dall’altro, diverse vie attorno alle scuole vengono adibite ad accoglienti zone pedonali. Ma anche a Barcellona e Londra questa metamorfosi è chiaramente visibile. Le città che non stanno al passo con la trasformazione rischiano di rimanere indietro.

Se avessi l’opportunità di attuare nell’immediato un cambiamento importante nell’infrastruttura di trasporto zurighese, quale sarebbe?
Può sembrare poco innovativo, ma si tratterebbe di una soluzione semplice e veloce: convertirei tutte le piste ciclabili gialle in vere e proprie vie per ciclisti strutturalmente separate. Zurigo fa ancora fatica a realizzare piste ciclabili sicure. Se sempre più persone si sentiranno tranquille e serene a girare in città con la bici, questo alleggerirà la pressione su tutti gli altri mezzi di trasporto. In termini di mobilità ciclistica, la città di Zurigo serba un grande potenziale attualmente non sfruttato: usare meno vernice e costruire in maniera più efficiente sarebbe un inizio che contribuirebbe a trasmettere maggior sicurezza!

Baloise
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
Congrès de la mobilité à Lucerne
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
urbanista.ch
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
Pas de partenaire pour cette catégorie d'article.
Première publication: 
20.9.2024
  | Dernière mise à jour: 
20.9.2024
Participer au sondage
Nous enregistrons votre réponse

Vous avez déjà participé

Voir mes points

Sélectionnez une réponse

Super ! Vous gagnez:

0
points
Échanger mes points

Quel dommage !

0
Réessayez tout de suite.
Échanger mes points
Oups ! Un problème est survenu lors de la soumission du formulaire.
Nous enregistrons votre réponse

Vous avez déjà participé

Voir mes points

Quel est ton moyen de transport privilégié?

Sélectionnez une réponse

Super ! Vous gagnez:

3
points
Échanger mes points
Oups ! Un problème est survenu lors de la soumission du formulaire.
Nous enregistrons votre réponse

Vous avez déjà participé

Voir mes points

Super ! Vous gagnez:

0
points
Échanger mes points
Oups ! Un problème est survenu lors de la soumission du formulaire.

Partagez cet article

Plus d'articles