Renovate Switzerland 2022 a attiré l'attention par divers blocages de routes. Photo : Renovate Switzerland
Mit diversen Strassenblockaden machte Renovate Switzerland 2022 auf sich aufmerksam. Foto: Renovate Switzerland
En 2022, ce sont surtout les barrages routiers de Renovate Switzerland qui ont fait les gros titres des médias. Photo: Renovate Switzerland
Ce que les activistes de Renovate Switzerland prévoient pour 2023
Das planen die Aktivisten von Renovate Switzerland für 2023
Les activistes climatiques prévoient des blocages de routes et des occupations d’écoles pour 2023
Renovate Switzerland: il piano 2023 degli attivisti
points
|
3
minutes de lecture
En 2022, les activistes de Renovate Switzerland ont fait la une des journaux en bloquant des rues. Ils demandent à la Confédération une "mobilisation générale pour la rénovation des bâtiments". Quelle sera la suite des protestations en 2023 ?
2022 machten die Aktivisten von Renovate Switzerland mit Strassenblockaden Schlagzeilen. Sie fordern vom Bund eine «Generalmobilmachung zur Gebäudesanierung». Wie gehen die Proteste 2023 weiter?
En 2022, ce sont surtout les barrages routiers de Renovate Switzerland qui ont fait les gros titres des médias. Ce groupe d’activistes climatiques demande à la Confédération une «mobilisation générale pour la rénovation des bâtiments». Leurs revendications se poursuivront cette année.
Nel 2022, gli attivisti di «Renovate Switzerland» hanno conquistato le prime pagine dei giornali grazie ai blocchi stradali. Chiedevano alla Confederazione una «mobilitazione generale per il risanamento degli edifici». Come continueranno le proteste nel 2023?
En 2022, le mouvement climatique s'est fait remarquer par des actions plus provocantes que les années précédentes. les militants de Renovate Switzerland ont bloqué des routes et des autoroutes. ont bloqué sept grands axes routiers à Lausanne, Berne et Zurich en collant leurs mains sur l'asphalte. Les activistes climatiques britanniques de Extinction Rebellion ont entre-temps annoncé qu'ils renonçaient pour l'instant à de tels blocages de routes. Cela a-t-il des répercussions sur les activistes en Suisse ?
"Nous poursuivrons les blocages de rue jusqu'à ce que les politiques mettent en œuvre la revendication de la campagne", déclare Cécile Bessire de Renovate Switzerland, interrogée par 20 minutes. La revendication : la Confédération doit débloquer quatre milliards de francs pour que 100 000 personnes puissent se reconvertir dans les métiers du bâtiment et rénover des bâtiments. Les activistes appellent cela une "mobilisation générale pour la rénovation des bâtiments". En Suisse, les bâtiments sont responsables de 40 pour cent de la consommation d'énergie et environ un tiers des émissions de CO₂.
Financé par les héritiers du pétrole et de Disney
Les blocages de Renovate Switzerland rappellent ceux de l'Allemagne de l'Est. de la dernière génération en Allemagne ou Just Stop Oil en Grande-Bretagne. Ces derniers ont également collé leurs mains sur l'asphalte des routes très fréquentées. De plus, ils ont fait la une des journaux, de la soupe sur le verre de sécurité d'un tableau de Van Gogh. de la peinture.
Les similitudes ne sont pas un hasard : Renovate Switzerland, la Dernière Génération et Just Stop Oil font tous partie du réseau A22, soutenu entre autres par le Climate Emergency Fund est financé par ce dernier. Le budget du fonds provient notamment de dons de la milliardaire du pétrole Aileen Getty, du réalisateur hollywoodien Adam McKay et de l'héritière de Disney Abigail Disney.
De nouvelles formes de protestation en 2023 ?
Faut-il s'attendre à ce que Renovate Switzerland propose bientôt d'autres formes de protestation que les blocages ? "D'autres moyens non-violents ne sont pas exclus", révèle Cécile Bessert. Il faut davantage d'actions perturbatrices non violentes pour augmenter la pression sur la politique face à la crise climatique. Alors qu'Extinction Rebellion veut se concentrer sur une grande manifestation devant le Parlement britannique, Cécile Bessert est claire : "En 2019, nous avons 100'000 personnes à Berne pour plus de protection climatique ont manifesté. Cela n'a pas débouché sur des mesures concrètes".
Bien que l'on ait parlé d'un glissement vers le vert lors des élections qui ont suivi la plus grande manifestation de l'histoire suisse, la grève du climat comptabilise elle aussi les mesures climatiques adoptées depuis lors comme une désillusion. "Les manifestations restent importantes", déclare l'activiste Cyrill Hermann à 20 minutes. "Tout le monde ne peut pas se permettre de rencontrer la police. Pour les personnes sans passeport suisse ou pour les personnes de sexe féminin, la participation à des actions de désobéissance civile est plus dangereuse".
Premières occupations d'écoles prévues
A l'occasion de la grève mondiale pour le climat du 3 mars, des personnes descendront donc dans les rues de toutes les grandes villes suisses. En outre, les activistes discutent également d'actions à Muttenz, où un terminal de gaz liquéfié doit être construit en 2023. "C'est là, ainsi qu'à la centrale à gaz de Birr, que la politique climatique suisse échoue le plus", commente Hermann.
Mais même pour la grève du climat, il est clair que les manifestations seules ne suffisent pas. "2022 a de nouveau été une année perdue pour le climat", affirme Hermann. Début février, le mouvement occupera pour la première fois des écoles à Bâle et à Zurich. L'une des raisons : L'enseignement actuel serait déconnecté de la réalité. Cyrill Hermann : "Nous nous demandons pourquoi nous devons apprendre par cœur des faits scientifiques que notre gouvernement lui-même ignore".
2022 fiel die Klimabewegung durch Aktionen auf, die stärker provozierten als alle in den Jahren zuvor: Innert gerade einmal zwei Oktoberwochen blockierten Aktivistinnen und Aktivisten von Renovate Switzerland sieben Hauptverkehrsachsen in Lausanne, Bern und Zürich, indem sie ihre Hände auf den Asphalt klebten. Die britischen Klimaaktivistinnen und -aktivisten von Extinction Rebellion kündigten inzwischen an, vorerst auf solche Strassenblockaden zu verzichten. Hat das Auswirkungen auf die Aktivistinnen und Aktivisten in der Schweiz?
«Wir werden die Strassenblockaden so lange fortsetzen, bis die Politik die Forderung der Kampagne umsetzt», sagt Cécile Bessire von Renovate Switzerland auf Anfrage von 20 Minuten. Die Forderung: Der Bund soll vier Milliarden Franken bereitstellen, damit 100’000 Personen auf Berufe aus dem Baugewerbe umgeschult werden und Gebäude sanieren können. Die Aktivistinnen und Aktivisten nennen das eine «Generalmobilmachung zur Gebäudesanierung». Gebäude sind in der Schweiz für 40 Prozent des Energieverbrauchs und rund ein Drittel der CO₂-Emissionen verantwortlich.
Von Öl- und Disney-Erben finanziert
Die Blockaden von Renovate Switzerland erinnern dabei an jene der Letzten Generation in Deutschland oder Just Stop Oil in Grossbritannien. Auch diese klebten ihre Hände auf den Asphalt viel befahrener Strassen. Zusätzlich machten sie zum Beispiel damit Schlagzeilen, Suppe auf das Sicherheitsglas eines Van-Gogh-Gemäldes zu schütten.
Die Ähnlichkeiten sind kein Zufall: Renovate Switzerland, die Letzte Generation und Just Stop Oil gehören alle dem Network A22 an, das unter anderem vom Climate Emergency Fund finanziert wird. Das Budget des Fonds stammt unter anderem aus Spenden der Öl-Milliardärin Aileen Getty, dem Hollywood-Regisseur Adam McKay und der Disney-Erbin Abigail Disney.
Neue Protestformen in 2023?
Sind auch von Renovate Switzerland neben den Blockaden bald andere Protestformen zu erwarten? «Andere gewaltfreie Mittel sind nicht ausgeschlossen», verrät Cécile Bessert. Es brauche mehr gewaltfreie Störaktionen, um angesichts der Klimakrise den Druck auf die Politik zu erhöhen. Während sich Extinction Rebellion auf eine Grossdemonstration vor dem britischen Parlament fokussieren will, sagt Bessert klar: «2019 haben 100’000 Menschen in Bern für mehr Klimaschutz demonstriert. Das hat keine konkreten Massnahmen gebracht.»
Obwohl bei den Wahlen nach der grössten Demonstration der Schweizer Geschichte von einem Grünrutsch die Rede war: Auch der Klimastreik verbucht die seither beschlossenen Klimamassnahmen als Ernüchterung. «Demonstrationen bleiben wichtig», sagt Aktivist Cyrill Hermann zu 20 Minuten. «Nicht jede Person kann sich eine Begegnung mit der Polizei leisten. Für Menschen ohne Schweizer Pass oder für weiblich gelesene Personen ist die Teilnahme an Aktionen zivilen Ungehorsams gefährlicher.»
Erstmals Schulbesetzungen geplant
Anlässlich des globalen Klimastreiks am 3. März werden daher in allen grossen Schweizer Städten Menschen auf die Strasse gehen. Zusätzlich diskutieren die Aktivistinnen und Aktivisten auch Aktionen in Muttenz, wo 2023 ein Flüssiggasterminal gebaut werden soll. «Dort und beim Gaskraftwerk in Birr versagt die Schweizer Klimapolitik gerade am meisten», kommentiert Hermann.
Doch auch für den Klimastreik ist klar: Demonstrationen allein genügen nicht. «2022 war für das Klima wieder ein verlorenes Jahr», so Hermann. Anfang Februar wird die Bewegung zum ersten Mal Schulen in Basel und Zürich besetzen. Einer der Gründe: Der aktuelle Unterricht sei realitätsfern. Cyrill Hermann: «Wir fragen uns, wieso wir wissenschaftliche Fakten auswendig lernen müssen, die unsere Regierung selbst ignoriert.»
En 2022, le mouvement climatique Renovate Switzerland s’est fait remarquer par des actions plus provocantes que jamais: durant le mois d’octobre, en l’espace de seulement deux semaines, ces activistes ont bloqué sept axes routiers principaux à Lausanne, Berne et Zurich en collant leurs mains sur l’asphalte. Dans un même temps, les activistes climatiques britanniques d’Extinction Rebellion ont prévenu qu’ils renonçaient pour l’heure à de telles actions. Cette annonce aura-t-elle des conséquences pour les activistes en Suisse?
«Nous continuerons à bloquer les routes jusqu’à ce que les politiques mettent en œuvre la revendication de la campagne», a répondu Cécile Bessire de Renovate Switzerland, interrogée par 20 Minutes. De quelle revendication parle-t-on? La Confédération doit débloquer quatre milliards de francs pour permettre à 100’000 personnes de se reconvertir dans les métiers du bâtiment et de leur rénovation. Les militants nomment cela «mobilisation générale pour la rénovation des bâtiments». En Suisse, le parc immobilier est responsable de 40% de la consommation d’énergie et d’environ un tiers des émissions de CO2.
Financé par les héritiers du pétrole et de Disney
Les blocages de Renovate Switzerland rappellent ceux de Letzte Generation, en Allemagne, ou ceux de Just Stop Oil, en Grande-Bretagne. Ces derniers avaient également collé leurs mains sur l’asphalte des routes très fréquentées. Ils ont en outre fait la une des journaux en renversant de la soupe sur la vitre de sécurité d’un tableau de Van Gogh.
Ces similitudes ne sont pas le fruit du hasard: Renovate Switzerland, Letzte Generation et Just Stop Oil font tous partie du réseau A22 financé, notamment, par le Climate Emergency Fund. Le budget de ce fonds provient, entre autres, de dons de la milliardaire du pétrole Aileen Getty, du réalisateur hollywoodien Adam McKay, et d’Abigail Disney, l’héritière de Disney.
De nouvelles formes de protestation en 2023?
Faut-il s’attendre à ce que Renovate Switzerland passe bientôt des formes différentes de protestation que les blocages? «D’autres moyens non-violents ne sont pas exclus», révèle Cécile Bessert. Il faut davantage d’actions perturbatrices pacifiques afin d’augmenter la pression sur les politiques face à la crise climatique. Alors qu’Extinction Rebellion veut se focaliser sur une grande manifestation devant le Parlement britannique, Cécile Bessert ne croit plus trop à ce type de rassemblements: «En 2019, 100’000 personnes ont manifesté à Berne pour davantage de protection du climat et cela n’a débouché sur aucune mesure concrète.»
Bien que l’on ait parlé d’un glissement vers le «vert» lors des élections qui ont suivi la plus grande manifestation de l’histoire suisse, la désillusion face aux mesures climatiques adoptées depuis a été grande pour les grévistes du climat. «Les manifestations restent néanmoins importantes», déclare l’activiste Cyrill Hermann à 20 Minutes. Tout le monde ne peut pas se permettre de se confronter à la police. Pour les personnes qui ne sont pas détentrices d’un passeport suisse ou pour les femmes, la participation à des actions de désobéissance civile est plus risquée.»
Occupation des écoles prévue pour la première fois
À l’occasion de la grève mondiale pour le climat du 3 mars, des personnes descendront dans les rues de toutes les grandes villes suisses. Les militants discutent en outre d’actions à Muttenz (BS), où un terminal de gaz liquéfié doit être construit en 2023. «C’est là, ainsi qu’à la centrale à gaz de Birr (AG), que la politique climatique suisse subit les plus gros échecs», commente Cyrill Hermann.
Mais, même pour les grévistes du climat, il est clair que les manifestations seules ne suffisent pas. «2022 a de nouveau été une année perdue pour le climat», affirme Cyrill Hermann. Début février, le mouvement occupera pour la première fois des écoles à Bâle et à Zurich. L’une des raisons: l’enseignement actuel serait déconnecté de la réalité. Cyrill Hermann conclut: «Nous nous demandons pourquoi nous devons apprendre par cœur des faits scientifiques que même notre gouvernement ignore.»
Nel 2022, il movimento climatico ha colpito con azioni che mai prima d’ora erano state così provocatrici: nel breve lasso di tempo di due settimane in ottobre, gli attivisti di Renovate Switzerland hanno bloccato sette grandi assi del traffico a Losanna, Berna e Zurigo incollandosi le mani sull’asfalto. Gli attivisti climatici britannici di Extinction Rebellion hanno annunciato in questi giorni che in futuro rinunceranno ai blocchi stradali. Questo avrà un effetto anche sugli attivisti in Svizzera?
«Continueremo con i blocchi stradali finché la politica non inizierà a promuovere la campagna», spiega Cécile Bessire di Renovate Switzerland per rispondere alla domanda di 20 minuti. La richiesta: la Confederazione deve mettere a disposizione quattro miliardi di franchi per la riconversione di 100 000 specialisti nel settore del rinnovamento termico degli edifici. Gli attivisti la chiamano una «mobilitazione generale per il risanamento degli edifici». In Svizzera, gli edifici sono responsabili del 40 per cento del consumo di energia e di circa un terzo delle emissioni di CO₂.
Finanziati dalle ereditiere del petrolio e della Disney
I blocchi di Renovate Switzerland ricordano quelli di Letzten Generation in Germania o di Just Stop Oil in Gran Bretagna. Anche in questi casi, gli attivisti hanno incollato le mani sull’asfalto di strade molto trafficate. Inoltre, hanno conquistato le prime pagine dei giornali ad esempio lanciando una lattina di zuppa contro il vetro protettivo davanti a un dipinto di Van Gogh.
Le somiglianze non sono un caso: Renovate Switzerland, Letzte Generation e Just Stop Oil appartengono tutte alla rete A22 che è finanziata, tra gli altri, anche dal Climate Emergency Fund. Il budget del fondo proviene ad esempio dalle donazioni della miliardaria del petrolio Aileen Getty, dal regista di Hollywood Adam McKay e dall’ereditiera della Disney Abigail Disney.
Nuove forme di protesta nel 2023?
Oltre ai blocchi stradali, dobbiamo aspettarci altre forme di protesta da parte di Renovate Switzerland? «Altri mezzi non violenti non sono da escludere», spiega Cécile Bessert. Occorrono altre azioni di disturbo non violente per aumentare la pressione sulla politica e indurla ad affrontare la crisi climatica. Extinction Rebellion ha deciso che si concentrerà su manifestazioni davanti al Parlamento britannico ma Bessert non è d’accordo: «nel 2019 abbiamo dimostrato con oltre 100 000 persone a Berna per una migliore protezione del clima. Non ha portato all’attuazione di nessuna misura concreta.»
Anche se con le votazioni dopo la più grande manifestazione climatica della storia della Svizzera si è parlato di valanga verde, lo sciopero per il clima ritiene che le misure climatiche introdotte siano una vera delusione. «Le manifestazioni restano comunque importanti», spiega l’attivista Cyrill Hermann a 20 minuti. «Non tutti possono però permettersi un faccia a faccia con la polizia. Per le persone senza passaporto svizzero o che si identificano come donne, la partecipazione ad azioni di disobbedienza civile è più pericolosa.
Per la prima volta, prevista l’occupazione di scuole
In occasione dello sciopero globale per il clima del 3 marzo, in tutte le grandi città svizzere le persone scenderanno in strada a manifestare. Inoltre, gli attivisti discutono una manifestazione a Muttenz, dove nel 2023 è prevista la costruzione di un impianto di rigassificazione. «Muttenz e Birr, dove sorge la centrale a gas, sono i più grandi fallimenti della politica climatica svizzera», commenta Hermann.
Tuttavia, anche per lo sciopero per il clima una cosa è chiara: le manifestazioni da sole non sono sufficienti. «Il 2022 è stato un altro anno perso per il clima», spiega Hermann. Ad inizio febbraio, il movimento occuperà per la prima volta alcune scuole a Basilea e Zurigo. Uno dei motivi: le lezioni attuali sono distaccate dalla realtà. Cyrill Hermann: «Ci chiediamo perché dobbiamo imparare a memoria fatti scientifici che il nostro stesso governo ignora.»
