Journée de chantier à Gossau.

Comment expliquer le changement climatique aux enfants et aux jeunes ?

Wie erklärt man Kindern und Jugendlichen den Klimawandel?

Comment expliquer le changement climatique aux jeunes?

Come spiegare i cambiamenti climatici a bambini e ragazzi?

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Le programme de formation École du climat apporte la protection du climat et la durabilité dans les écoles suisses et motive les jeunes à s'engager activement pour l'environnement.Le programme de formation École du climat apporte la protection du climat et la durabilité dans les écoles suisses et motive les jeunes à s'engager activement pour l'environnement.

La crise climatique va inévitablement préoccuper à l'extrême les jeunes générations et celles à venir. L'éducation au développement durable (EDD) fait déjà partie du programme scolaire 21, ce qui signifie que les élèves seront tôt ou tard confrontés à ces questions. Mais cela suffit-il ? Les écoles qui souhaitent aller plus loin dans ce sens s'adressent à MyBluePlanet : un mouvement de protection du climat de Winterthour qui met en œuvre le programme d'éducation et de protection du climat "École du climat" dans de nombreuses écoles suisses.

Die Klimakrise wird jüngere und kommende Generationen zwangsläufig extrem beschäftigen. Bildung für nachhaltige Entwicklung (BNE) ist bereits Teil des Lehrplans 21, was bedeutet, dass Schülerinnen und Schüler früher oder später mit diesen Themen in Berührung kommen werden. Doch reicht das? Schulen, die in dieser Hinsicht mehr machen wollen, wenden sich an MyBluePlanet: eine Winterthurer Klimaschutzbewegung, die das Bildungs- und Klimaschutzprogramm «Klimaschule» in vielen Schweizer Schulen umsetzt.

La crise climatique préoccupera inévitablement beaucoup les jeunes générations et celles qui leur succéderont. L’éducation en vue d’’un développement durable (EDD) fait déjà partie d’éducation21, ce qui signifie que les élèves seront, à un moment ou à un autre, confrontés à ces questions. Mais est-ce vraiment suffisant? Les écoles qui souhaitent aller plus loin peuvent s’adresser à MyBluePlanet, un mouvement de protection du climat basé à Winterthour. Il met en œuvre le programme d’éducation et de protection du climat «École du climat» dans de nombreux établissements suisses.

La crisi climatica diventerà inevitabilmente un problema pressante per le giovani generazioni. L’educazione allo sviluppo sostenibile (ESD) è già parte del piano di studi 21. Ciò significa che presto o tardi gli studenti si troveranno confrontati con questi temi. Ma sarà sufficiente? Le scuole che vogliono puntare in modo più deciso in questa direzione si affidano a MyBluePlanet, un movimento per il clima con sede a Winterthur che attua il programma di formazione e protezione climatica «Climate School» in molte scuole svizzere.

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Le site École du climat de MyBluePlanet a, depuis 2013, motivé et inspiré plus de 10'000 élèves à œuvrer pour la protection du climat. Dans ce cadre, 25 installations solaires ont été construites dans les écoles et 12'000 mètres carrés de surface ont été créés pour promouvoir la biodiversité.

Ronja Karpf, responsable de la communication chez MyBluePlanet, explique avec quels principes l'école du climat travaille et ce que la tête, la main et le cœur ont à y voir.

Ronja Karpf, MyBluePlanet accompagne les écoles pendant quatre ans jusqu'à ce qu'elles obtiennent le label "École du climat". Qu'est-ce qui caractérise une école climatique ?

Pendant cette période, nous nous considérons comme des partenaires de projet pour les écoles, avec pour objectif qu'elles ancrent la protection du climat et la durabilité à long terme et de manière systématique dans leur quotidien. Pour ce faire, nous nous intéressons de plus près à trois domaines :
1. L'infrastructure : les écoles sont généralement de grands bâtiments avec des cours de récréation et des toits plats. Ceux-ci offrent souvent un grand potentiel pour un aménagement plus durable, comme la création d'un jardin ou la construction d'une installation solaire.
2. L'éducation : L'éducation au développement durable fait partie du programme scolaire 21, qui stipule que l'enseignement doit être mis en œuvre de manière interdisciplinaire et aussi proche que possible de la pratique. Là, nous considérons que notre mission est d'apporter des idées aux enseignants et de les soutenir dans la mise en œuvre.
3. L'institution : chaque école a des règlements et des lignes directrices. Ici, on pourrait par exemple décider que les voyages de maturité ne se font plus en avion, mais uniquement en train. Cela pourrait être inscrit dans le règlement afin que les promotions suivantes s'y tiennent également.

Vous travaillez majoritairement avec des jeunes. Comment transmettez-vous les contenus pour les motiver à protéger le climat ?

Notre approche éducative s'inspire de l'approche de Pestalozzi : tête, cœur, main. Cela signifie que pour vraiment comprendre quelque chose, nous devons l'appréhender avec notre raison, nos émotions et nos actions. Sans connaissance, il n'y a pas d'action. Mais en même temps, les élèves doivent aussi se sentir à leur place et responsables. Et troisièmement, nous créons également un terrain de jeu sur lequel elles peuvent agir. Nous pensons que c'est l'approche la plus efficace pour obtenir un changement durable chez les jeunes générations.

Pouvez-vous me donner un exemple de terrain de jeu ?

Nous organisons différentes journées d'action à l'échelle de l'école. Par exemple, les élèves construisent leur propre installation solaire pour l'école ou cultivent un jardin. Ils apprennent ainsi que la communauté est nécessaire aux grands changements, ils peuvent toucher du doigt la thématique des énergies renouvelables ou de l'écologie et découvrir en plus des domaines professionnels dans le domaine de la durabilité. Ce sont des moments marquants qui restent en mémoire. Outre le foyer parental, les écoles sont un modèle et transmettent des valeurs décisives. Mais beaucoup de choses que nous transmettons ne sont pas transmises à tous à la maison.

Qu'est-ce qui est moins transmis aux élèves à la maison ?

Beaucoup rapportent qu'ils recyclent chez eux et éteignent les lumières. Des petites choses qui ont leur importance. Mais beaucoup ignorent l'influence considérable que l'alimentation et la mobilité, par exemple, ont sur le climat.

Comment parvenez-vous à concilier la transmission de la crise climatique et la tentative de ne pas priver les élèves de tout espoir d'un bel avenir ?

Ils doivent se considérer comme une partie de la solution. Pour y parvenir, nous créons de nouveaux organes. Par exemple le conseil climatique. Il s'agit d'un comité d'élèves qui se réunit régulièrement et qui met en œuvre des idées. Ils sont habilités à choisir à quoi doit ressembler leur école et ce qu'il est possible de faire dans le domaine de la durabilité. Les faits sont importants, mais il est également essentiel de rester positif et motivant et de présenter des solutions. Mais il est également important de ne pas donner aux élèves le sentiment qu'ils doivent maintenant assumer seuls la crise climatique.

Comment y parvenir ?

En se considérant comme faisant partie d'une communauté. En tant qu'individu, il est important de savoir ce que l'on peut faire. Mais pour que nous puissions atteindre quelque chose dans ce problème global, il faut une communauté. Et c'est ce que nous formons dans notre programme. L'école est le nœud social, mais les parents, la commune, les enseignants et les contacts avec l'école, le commerce et les entreprises jouent également un rôle.

Die Klimaschule von MyBluePlanet hat seit 2013 über 10'000 Schüler und Schülerinnen motiviert und inspiriert, am Klimaschutz mitzuarbeiten. In diesem Zug wurden 25 Solaranlagen an den Schulen gebaut und 12'000 Quadratmeter Flächen zur Förderung der Biodiversität geschaffen.

Ronja Karpf, Kommunikationsverantwortliche bei MyBluePlanet, erklärt, mit welchen Grundsätzen die Klimaschule arbeitet und was Kopf, Hand und Herz damit zu tun haben.

Ronja Karpf, MyBluePlanet begleitet Schulen ganze vier Jahre lang, bis diese das Label «Klimaschule» erhalten. Was macht eine Klimaschule aus?

Während dieser Zeit verstehen wir uns als Projektpartner für die Schulen mit dem Ziel, dass sie Klimaschutz und Nachhaltigkeit langfristig und systematisch im Schulalltag verankern. Dabei schauen wir uns drei Bereiche genauer an:
1. Die Infrastruktur: Schulen sind meist grosse Gebäude mit Schulhöfen und Flachdach. Diese bieten oft viel Potenzial für eine nachhaltigere Gestaltung wie etwa das Anlegen eines Gartens oder der Bau einer Solaranlage.
2. Die Bildung: Bildung für Nachhaltige Entwicklung ist Teil des Lehrplans 21 und darin steht, dass die Vermittlung fächerübergreifend und möglichst praxisnah umgesetzt werden soll. Dort sehen wir unseren Auftrag darin, die Lehrpersonen mit Ideen zu entlasten und sie in der Umsetzung zu unterstützen.
3. Die Institution: Jede Schule hat Reglemente und Leitbilder. Hier könnte man beispielsweise festlegen, dass Maturareisen nicht mehr mit dem Flugzeug, sondern nur noch mit dem Zug gemacht werden. Dies könnte man reglementarisch festhalten, damit auch spätere Jahrgänge sich daran halten.

Sie arbeiten mehrheitlich mit Jugendlichen. Wie vermitteln Sie die Inhalte, um sie für den Klimaschutz zu motivieren?

Unser Bildungsansatz ist angelehnt an den Pestalozzi-Ansatz: Kopf, Herz, Hand. Das heisst: Um etwas wirklich zu verstehen, müssen wir es mit dem Verstand, mit unseren Emotionen und mit unserem Tun begreifen. Ohne Wissen gibt es keine Handlung. Aber gleichzeitig müssen die Schülerinnen sich auch zugehörig und verantwortlich fühlen. Und drittens schaffen wir auch eine Spielwiese, auf der sie handeln können. Wir glauben, das ist der effektivste Ansatz, um auch nachhaltig eine Veränderung bei den jungen Generationen zu erzielen.

Können Sie mir ein Beispiel für die Spielwiese nennen?

Wir veranstalten verschiedene gesamtschulische Aktionstage. Zum Beispiel bauen die Schülerinnen und Schüler eine eigene Solaranlage für die Schule oder legen einen Garten an. Dabei lernen sie, dass es für grosse Veränderungen die Gemeinschaft braucht, sie können die Thematik der erneuerbaren Energien oder der Ökologie mit eigenen Händen anfassen und dabei noch Berufsfelder im Bereich Nachhaltigkeit kennenlernen. Das sind prägende Momente, die in Erinnerung bleiben. Schulen sind neben dem Elternhaus ein Vorbild und geben entscheidende Werte mit. Vieles, was wir vermitteln, wird aber nicht allen zu Hause mitgegeben.

Was wird den Schülerinnen und Schülern zu Hause weniger mitgegeben?

Viele berichten, dass sie zu Hause recyceln und die Lichter löschen. Kleine Dinge, die wichtig sind. Aber viele wissen nicht, welch grossen Einfluss auf das Klima beispielsweise Ernährung und Mobilität haben.

Wie schaffen Sie den Spagat zwischen der Vermittlung der Klimakrise und dem Versuch, den Schülern und Schülerinnen nicht alle Hoffnung auf eine schöne Zukunft zu nehmen?

Sie sollen sich als Teil der Lösung verstehen. Damit wir das erreichen, schaffen wir neue Gremien. Zum Beispiel den Klimarat. Das ist ein Gremium von Schülern und Schülerinnen, das sich regelmässig trifft und Ideen umsetzt. Sie werden ermächtigt zu wählen, wie ihre Schule aussehen soll und was man im Bereich Nachhaltigkeit machen kann. Die Fakten sind wichtig, aber es ist auch wichtig, positiv und motivierend zu bleiben und Lösungen aufzuzeigen. Wichtig ist aber auch, den Schülerinnen und Schülern nicht das Gefühl zu geben, die Klimakrise jetzt alleine ausbaden zu müssen.

Wie gelingt das?

In dem sie sich als Teil einer Gemeinschaft begreifen. Als Individuum ist es wichtig zu wissen, was man machen kann. Aber damit wir etwas erreichen können in diesem globalen Problem, braucht es eine Gemeinschaft. Und diese bilden wir in unserem Programm auch. Die Schule ist der soziale Knotenpunkt, aber auch die Eltern, die Gemeinde, Lehrpersonen und Schulkontakte, Gewerbe, Unternehmen spielen eine Rolle.

Depuis 2013, l’«Ecole du climat» de MyBluePlanet a motivé et inspiré plus de 10’000 élèves à agir en faveur de la protection de la planète. Dans la foulée, 25 installations solaires ont été construites dans des établissements scolaires et 12’000 m² de surface ont été créés pour promouvoir la biodiversité.

Ronja Karpf, responsable de la communication chez MyBluePlanet, nous explique les principes qui sous-tendent l’«Ecole du climat» et revient sur sa dimension intellectuelle, émotionnelle et manuelle.

Ronja Karpf, MyBluePlanet accompagne les écoles pendant quatre ans, jusqu’à ce qu’elles acquièrent le label «École du climat». Comment l’obtient-on?

Durant cette période, nous endossons le rôle de partenaires de projet pour les écoles, avec pour objectif d’ancrer la protection du climat et la durabilité à long terme et de manière systématique dans le quotidien de l’établissement scolaire. Pour ce faire, nous examinons tout particulièrement trois domaines. Le premier est l’infrastructure, car les écoles sont généralement de grands bâtiments avec des cours et des toits plats. Ceux-ci offrent souvent un grand potentiel pour un aménagement plus durable, comme la création d’un jardin ou la construction d’une installation solaire. Le deuxième axe relève de l’éducation au développement durable et fait partie d’éducation21. Ce plan stipule que l’enseignement doit être pratiqué de manière interdisciplinaire et tourné vers le concret. Notre mission consiste à apporter des idées aux enseignants et à les soutenir dans la mise en œuvre. Le troisième volet a trait à l’institution. Comme toutes les écoles possèdent des règlements et des lignes directrices propres, chacune pourrait, par exemple, décider de ne plus faire de voyages d’études en avion, mais uniquement en train. Cela pourrait être inscrit dans le règlement, afin que les promotions suivantes s’y tiennent également.

Vous travaillez majoritairement avec des jeunes. Comment les motiver à protéger le climat?

Notre approche éducative s’inspire de celle développée par Pestalozzi: tête, cœur, main. Cela signifie que pour vraiment comprendre les choses, nous devons les appréhender avec notre raison, nos émotions et nos actions. Sans la connaissance, il est difficile de passer à l’acte. Mais, dans un même temps, les élèves doivent aussi se sentir à leur place et responsables. Enfin, nous créons aussi un terrain de jeu dans lequel ils ont un pouvoir d’action. Nous pensons qu’il s’agit de la démarche la plus efficace pour obtenir un changement durable auprès des jeunes générations.

Pouvez-vous nous donner un exemple de terrain de jeu?

Nous organisons différentes journées d’action dans les écoles. Les élèves sont, par exemple, invités à participer à la réalisation des installations solaires de leur établissement ou à cultiver un jardin. Ils apprennent ainsi que la dimension communautaire est nécessaire aux grands changements. Par le biais de leur investissement, ils comprennent ainsi mieux les thématiques des énergies renouvelables ou de l’écologie, et, en plus, découvrent les domaines professionnels issus du secteur de la durabilité. Ce sont des moments marquants, qui restent dans la mémoire. Les écoles ont un rôle de modèle à jouer et transmettent des valeurs décisives aux jeunes. Tous ne bénéficient pas de cela dans leur cercle familial.

À la maison, qu’est-ce qui est généralement moins bien transmis aux élèves?

S’ils sont nombreux à rapporter qu’ils réalisent de petits gestes simples mais importants chez eux, comme de recycler et d’éteindre les lumières, beaucoup ne connaissent en revanche pas l’influence majeure de l’alimentation et de la mobilité, par exemple, sur le climat.

Comment parvenez-vous à faire le grand écart entre le fait de devoir communiquer sur la crise climatique et l’importance de ne pas enlever aux élèves tout espoir d’un avenir radieux?

Ils doivent se considérer comme une partie de la solution. Pour y parvenir, nous créons de nouveaux organes, comme le conseil climatique. Il s’agit d’un comité d’élèves qui se réunit régulièrement et qui concrétise des idées. Il est habilité à choisir à quoi doit ressembler son école et ce qu’il est possible de faire dans le domaine de la durabilité. Il est important de ne pas oublier la gravité de la situation, mais également essentiel de rester positif et motivant, et donc de proposer des solutions. Il est aussi capital de ne pas donner aux élèves le sentiment qu’ils doivent maintenant assumer seuls la crise climatique.

Comment y arriver?

En ressentant une appartenance à une communauté. En tant qu’individu, il est important de savoir comment agir. Cela dit, pour trouver des solutions à cette problématique mondiale, une communauté est nécessaire. Et c’est aussi le but de notre programme. L’école est le nœud social, mais les parents, la commune, les enseignants, les commerces et les entreprises ont également un rôle central à jouer.

Dal 2013, la scuola climatica di MyBluePlanet ha motivato e ispirato più di 10 000 studenti a contribuire alla protezione del clima. Grazie al programma, sono stati installati 25 impianti solari in altrettante scuole e sono stati creati 12 000 metri quadri di terreno per la promozione della biodiversità.

Ronja Karpf, responsabile della comunicazione di MyBluePlanet, spiega su quali basi lavora la Climate School e cosa ha a che fare con testa, mani e cuore.

Ronja Karpf, MyBluePlanet accompagna numerose scuole già da tre anni ormai e fino all’ottenimento del label «Climate School». Cosa costituisce una Climate School?

Durante questo lasso di tempo, ci consideriamo un partner di progetto della scuola. L’obiettivo è inserire la sostenibilità e la protezione climatica all’interno del programma scolastico a lungo termine e in modo sistematico. Per farlo, ci concentriamo su tre settori:

  1. L’infrastruttura: le scuole sono principalmente grandi edifici con cortile e tetto piatto. Questi elementi offrono spesso un grande potenziale per la gestione sostenibile, ad esempio grazie alla creazione di giardini o all’installazione di pannelli solari.
  2. La formazione: l’educazione allo sviluppo sostenibile è parte del piano di studi 21 che stabilisce che la formazione dovrà essere interdisciplinare e il più possibile orientata alla pratica. Il nostro compito è sgravare gli insegnanti dallo sviluppo di nuove idee e sostenerli nella loro attuazione.
  3. L‘istituzione: ogni scuola ha il suo regolamento e le sue linee guida. In questo ambito si può ad esempio stabilire che i viaggi di maturità non possono più prevedere l’uso dell’aereo e debbano sfruttare solo il treno. Ciò può essere inserito nel regolamento in modo che anche i prossimi anni scolastici siano tenuti a rispettare queste regole.

Lavorate sempre di più con i giovani. Come comunicate i contenuti per motivarli a contribuire alla protezione del clima?

Il nostro approccio alla formazione è orientato al metodo Pestalozzi: testa, mani e cuore. Ossia: per capire veramente qualcosa, dobbiamo comprenderla con la ragione, con le emozioni e con le azioni pratiche. Senza conoscenza non c’è azione. Ma al contempo gli studenti devono sentirsi coinvolti e responsabili. E terzo, andiamo a creare un terreno di gioco dove i ragazzi possono toccare con mano i contenuti. Crediamo che questo sia l’approccio più efficace per portare un cambiamento sostenibile nelle prossime generazioni.

Potrebbe farmi un esempio di terreno di gioco?

Organizziamo diverse attività giornaliere per l’intera scuola. Ad esempio, gli studenti possono costruire un impianto solare per la scuola o creare un giardino. In questo modo imparano che per portare grandi cambiamenti serve la collaborazione di tutti, possono toccare con mano la tematica delle energie rinnovabili e dell’ecologia e imparare a conoscere le professioni nell’ambito della sostenibilità. Sono momenti importanti che restano impressi nella memoria. La scuola, insieme ai genitori, deve essere un modello che sottolinea i giusti valori. Tuttavia, molto di quello che insegniamo a scuola non viene insegnato a tutti a casa.

Cosa viene insegnato a casa?

Molte cose: a riciclare e a spegnere la luce. Piccole cose che sono però molto importanti. Non tutti sanno però quanto sia importante l’impatto sul clima ad esempio dell’alimentazione o della mobilità.

Come riuscite a bilanciarvi tra comunicare l’importanza della crisi climatica e cercare di non togliere tutte le speranze di un futuro luminoso alle giovani generazioni?

Devono vedersi come parte della soluzione. Per riuscirci, creiamo anche nuovi comitati come ad esempio i consigli del clima. Si tratta di un comitato di studenti che si incontrano regolarmente e scambiano idee. Vengono autorizzati a votare per decidere in che modo dovrebbe cambiare l’edificio scolastico e cosa può essere fatto per quanto riguarda la sostenibilità. I fatti sono importanti ma è importante anche restare positivi e motivati per continuare a cercare soluzioni. È essenziale inoltre non dare agli studenti la sensazione che debbano combattere da soli la crisi climatica.

Come ci riuscite?

Facendoli sentire parte di una comunità. Come individui è importante sapere che cosa possiamo fare. Ma per riuscire a portare a termine qualcosa confrontati con questo problema globale, ci vuole il lavoro di tutta la comunità. E anche questo fa parte del nostro programma. La scuola è un punto nevralgico della rete sociale ma anche i genitori, la comunità, gli insegnanti, i contatti scolastici, i professionisti e le imprese svolgono un ruolo essenziale.

Première publication: 
26.5.2023
  | Dernière mise à jour: 
30.5.2023
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