La camionnette à emprunter : le chef de Sharely Ivo Kuhn devant l'un des objets de location les plus appréciés. Photo : Sharely

"Nous sommes le Airbnb des objets"

«Wir sind das Airbnb für Gegenstände»

«Nous sommes le Airbnb des objets»

«Siamo l’Airbnb degli oggetti»

points
|
3
minutes de lecture

Accumuler toujours plus de biens est le contraire de la durabilité : Ivo Kuhn propage l'économie de partage avec sa plateforme et espère l'aide du voisinage.

Monsieur Kuhn, qu'avez-vous emprunté en dernier ?

Ivo Kuhn : Un porte-bébé pour un week-end de randonnée avec notre petit garçon. Nous voulions tester s'il se sentait à l'aise avec et nous assurer que nous l'utilisions vraiment avant d'en acheter un nous-mêmes. Le week-end a été un grand succès et nous avons acheté le nôtre peu de temps après. Elle est maintenant à nouveau disponible à la location sur Sharely.

Sharely est déjà assez connu. L'économie du partage s'est-elle établie en Suisse ?

La réponse, qui nous réjouit, est : De plus en plus ! Il y a de nombreuses entreprises d'économie de partage passionnantes en Suisse et nous sommes fiers de travailler avec elles pour provoquer le changement d'état d'esprit "utiliser plutôt que posséder". Pour certaines catégories, notamment les objets encombrants et chers, c'est déjà arrivé. Mais c'est encore ancré en chacun de nous que nous achetons rapidement quelque chose alors que nous n'en avons besoin qu'une seule fois. Mais nous constatons de plus en plus que les gens consomment de manière plus consciente et réalisent qu'ils ont besoin d'un trou dans le mur pour accrocher un tableau - et ne veulent pas posséder la perceuse.

Combien d'utilisateurs Sharely compte-t-il actuellement ?

Nous nous réjouissons déjà des 65 000 utilisateurs enregistrés sur Sharely. Nous constatons une nette tendance dans les zones urbaines et les agglomérations. Pour le moment, les Zurichois ont clairement une longueur d'avance.

Qui se cache derrière Sharely ?

Sharely est exploité de manière indépendante et a pu être relancé ces dernières années grâce à des fonds d'investisseurs privés. Tant que nous mettons l'accent sur l'utilisabilité, nous nous considérons encore volontiers comme une start-up en passe de passer à l'échelle. Nous offrons d'ailleurs volontiers à toutes les entreprises la possibilité de faire partie de l'économie de partage, ce dont profitent déjà des marques populaires comme Kärcher, Micro ou Patagonia.

Donnez-vous une recommandation de prix ou l'offre se règle-t-elle complètement d'elle-même ?

Nous recommandons aux loueurs de fixer un prix de location de deux à quatre pour cent du prix d'achat par jour lors du téléchargement de nouveaux articles. La fixation des prix de location est cependant quelque chose de nouveau pour nous tous et nous apprenons constamment. Actuellement, nous développons une recommandation de prix qui tient compte de l'offre et de la demande.

Chez Sharely, on peut louer toutes sortes d'objets du quotidien. Quels sont les best-sellers de la location ? Et que reste-t-il à découvrir au monde ?

Parmi les articles de location, il y a clairement des favoris de saison. Pendant les vacances d'hiver, c'est le coffre à bagages pour la voiture. Au printemps, le nettoyeur à haute pression et le scarificateur peuvent être utilisés, en été, on fait la fête avec des bancs de fête et des installations sonores, en automne et en hiver, les consoles de jeux et les caméras thermiques sont très appréciées. Mais au sein de l'équipe, nous espérons surtout que le super aimant, le château gonflable disco ou une salle de cinéma entière pourront être utilisés plus souvent à l'avenir.

La mobilité est un grand thème. Depuis peu, on peut par exemple aussi réserver la Microlino (voir l'interview de l'inventeur Wim Ouboter dans la WSZ) via votre plateforme. Sharely est-il la nouvelle Mobility ?

Nous souhaitons tous voir moins de voitures sur les routes. Jusqu'à ce qu'il existe des alternatives efficaces, cela signifie aussi : partager les ressources existantes et les utiliser à bon escient. La demande de véhicules de toutes sortes est énorme. Au T1 2023, "camionnette" était le deuxième terme de recherche le plus fréquent sur Sharely. Avec l'offre diversifiée de nos loueurs et la location à la journée, nous couvrons un autre cas d'utilisation que Mobility et travaillons ainsi au même objectif.

Quelles sont les limites de Sharely ?

Nous en revenons ainsi au passage de l'achat à la location qui devrait avoir lieu dans la société. Avec Sharely, nous pouvons certes offrir un accès simple à l'économie de partage, mais en fin de compte, chacun d'entre nous doit se demander, lors de son prochain achat, si la location ne serait pas plus judicieuse et plus durable.

Il est désormais possible de se faire livrer les articles par la poste. Est-ce un progrès en matière de durabilité ?

Nous avons mis en place cette nouvelle fonction en coopération avec la Poste, car nous avons constaté un besoin clair chez les locataires. En effet, malgré la multitude d'objets disponibles dans toute la Suisse, un objet bien précis n'est peut-être pas disponible à proximité. Avec l'envoi par la poste, nous pouvons proposer une option de location intéressante - et éviter ainsi un achat inutile.

Pourquoi n'y a-t-il pas d'application Sharely ?

La relance en 2021 et tous les développements depuis lors sont placés sous le signe de la convivialité. Des options de recherche, des possibilités de filtrage, des notifications par SMS et par e-mail, un nouveau tableau de bord pour les bailleurs avec les revenus locatifs et bien d'autres choses encore - nous sommes en constante évolution. Afin de faciliter l'accès aux nouveaux utilisateurs, il n'y a actuellement pas d'application à télécharger. Mais nous n'excluons pas une application pour notre avenir en tant que "Airbnb pour objets".

Comment décririez-vous votre vision de l'avenir ?

Nous voulons créer un monde dans lequel il n'est presque pas nécessaire de posséder quoi que ce soit - mais où l'on peut tout vivre. Notre vision ne deviendra toutefois réalité que si le plus grand nombre de personnes possible y participe. Nous sommes convaincus que l'on pourrait trouver pratiquement tous les objets dans sa propre rue ou son quartier. Plus il y aura de gens pour essayer Sharely et y participer, plus vite nous serons tous #ownlessdomore.

Herr Kuhn, was haben Sie sich zuletzt ausgeborgt?

Ivo Kuhn: Eine Kindertrage für ein Wanderwochenende mit unserem kleinen Sohn. Wir wollten testen, ob er sich damit wohlfühlt und sicherstellen, dass wir sie wirklich benutzen, bevor wir uns selber eine anschaffen. Das Wochenende war ein voller Erfolg und wir haben uns kurz darauf eine eigene gekauft. Die gibts jetzt auch wieder auf Sharely zu mieten.

Sharely ist schon recht bekannt. Hat sich die Sharing Economy in der Schweiz etabliert?

Die Antwort, die uns freut, ist: Immer mehr! Es gibt viele spannende Sharing-Economy-Unternehmen in der Schweiz und wir sind stolz, gemeinsam mit ihnen den Mindset-Shift «nutzen statt besitzen» zu bewirken. Bei bestimmten Kategorien, vor allem sperrigen und teuren Gegenständen, ist das schon angekommen. Aber es steckt noch in uns allen, dass wir schnell mal etwas kaufen, obwohl wir es nur einmal brauchen. Wir sehen aber immer mehr, dass Menschen bewusster konsumieren und merken, dass sie ein Loch in der Wand brauchen, um ein Bild aufzuhängen – und nicht die Bohrmaschine besitzen wollen.

Wie viele Nutzerinnen und Nutzer hat Sharely aktuell?

Wir freuen uns bereits über 65'000 registrierte User auf Sharely. Wir sehen einen klaren Trend in Stadt- und Agglomerationsgebieten. Im Moment haben die Zürcherinnen und Zürcher klar die Nase vorn.

Wer steht hinter Sharely?

Sharely wird unabhängig betrieben und konnte in den letzten Jahren dank privater Investorengelder einen Relaunch umsetzen. Solange wir den Fokus auf die Usability setzen, sehen wir uns gerne noch als Start-Up im Vormarsch zum Scale-Up. Die Möglichkeit, Teil der Sharing Economy zu werden, bieten wir übrigens gerne allen Unternehmen an, was beliebte Brands wie Kärcher, Micro oder Patagonia bereits nutzen.

Geben Sie eigentlich eine Preisempfehlung ab oder regelt sich das Angebot komplett selbst?

Wir empfehlen den Vermieterinnen und Vermietern beim Upload von neuen Artikeln einen Mietpreis von zwei bis vier Prozent des Kaufpreises pro Tag. Die Preisgestaltung beim Mieten ist aber für uns alle etwas Neues und wir lernen ständig dazu. Aktuell entwickeln wir eine Preisempfehlung, die Angebot und Nachfrage berücksichtigt.

Bei Sharely kann man alle möglichen Alltagsgegenstände ausleihen. Was sind die Vermietungsschlager? Und was muss die Welt noch entdecken?

Bei den Mietartikeln gibt es klare Saisonfavoriten. In den Winterferien ist es die Gepäckbox fürs Auto. Im Frühling dürfen Hochdruckreiniger und Vertikutierer ran, im Sommer wird mit Festbänken und Soundanlagen gefeiert, im Herbst und Winter sind Spielkonsolen und Wärmebildkameras beliebt. Wir im Team hoffen aber vor allem, dass der Supermagnet, die Disco-Hüpfburg oder ein ganzer Kinosaal in Zukunft öfter zum Einsatz kommen dürfen.

Mobilität ist ein grosses Thema. Neu kann man z.B. auch den Microlino (siehe WSZ-Interview mit Erfinder Wim Ouboter) über Ihre Plattform buchen. Ist Sharely das neue Mobility?

Wir alle wünschen uns weniger Autos auf den Strassen. Bis es effiziente Alternativen gibt, heisst es auch: bestehende Ressourcen teilen und sinnvoll nutzen. Die Nachfrage nach Fahrzeugen aller Art ist enorm gross. In Q1 2023 war «Lieferwagen» der zweithäufigste Suchbegriff auf Sharely. Mit dem vielseitigen Angebot unserer Vermieter:innen und der Miete auf Tagesbasis decken wir einen anderen Use-Case als Mobility ab und arbeiten so am gleichen Ziel.

Wo liegen die Grenzen von Sharely?

Damit wären wir wieder beim Mindshift vom Kaufen hin zum Mieten der in der Gesellschaft stattfinden sollte. Wir können mit Sharely zwar einen unkomplizierten Zugang zur Sharing Economy bieten, im Endeffekt muss aber jeder von uns beim nächsten Kauf selber überlegen, ob hier eine Miete nicht doch sinnvoller und nachhaltiger wäre.

Neu kann man sich die Artikel von der Post zustellen lassen. Ist das nun ein Fortschritt bezüglich Nachhaltigkeit?

Diese neue Funktion haben wir in Kooperation mit der Post umgesetzt, weil wir ein klares Bedürfnis bei Mieterinnen und Mietern gesehen haben. Denn trotz der Vielzahl an Gegenständen in der ganzen Schweiz ist ein ganz bestimmter vielleicht gerade nicht in der Nähe verfügbar. Mit dem Postversand können wir eine attraktive Mietoption bieten – und damit am Ende einen unnötigen Kauf verhindern.

Wieso gibt es keine Sharely App?

Der Relaunch in 2021 und alle Entwicklungen seitdem stehen im Zeichen der Usability. Suchoptionen, Filtermöglichkeiten, Benachrichtigungen per SMS und E-Mail, ein neues Dashboard für Vermieterinnen und Vermieter mit Mieteinnahmen und vielem mehr – wir entwickeln ständig weiter. Um den Einstieg für neue Nutzerinnen und Nutzer möglichst einfach zu halten, gibt es aktuell keine App, die man noch downloaden müsste. Für unsere Zukunft als «Airbnb für Gegenstände» schliessen wir eine App aber nicht aus.

Wie würden Sie Ihre Vision für die Zukunft umreissen?

Wir wollen eine Welt schaffen, in der man fast nichts besitzen muss – aber alles erleben kann. Unsere Vision wird aber erst dann Realität, wenn möglichst viele Leute mitmachen. Wir sind davon überzeugt, dass man praktisch alle Gegenstände in seiner eigenen Strasse oder seinem Quartier finden könnte. Je mehr Menschen Sharely ausprobieren und mitmachen, desto schneller gilt für uns alle #ownlessdomore.

Monsieur Kuhn, quelle est la dernière chose que vous ayez empruntée?

Un porte-bébé pour un week-end de randonnée avec notre petit garçon. Nous voulions tester s’il se sentait à l’aise à l’intérieur et nous assurer que nous l’utiliserions vraiment avant d’en acheter un. Cela a été le cas, et nous en avons acquis un peu de temps après. Il est désormais aussi disponible à la location sur Sharely.

Sharely a déjà sa petite notoriété. Peut-on dire que l’économie de partage s’est établie dans notre pays?

C’est de plus en plus le cas, ce qui est réjouissant! Il y a beaucoup d’entreprises d’économie de partage intéressantes en Suisse et nous sommes fiers d’en faire partie. Il s’agit de provoquer un changement d’état d’esprit, à savoir «utiliser plutôt que de posséder». Pour certaines catégories, notamment les objets encombrants et chers, nous y sommes déjà. Il est en revanche encore ancré en chacun d’entre nous qu’il est nécessaire d’acheter des articles à la va-vite, alors qu’ils ne nous seront utiles qu’une seule fois. Heureusement, nous constatons de plus en plus souvent que les gens consomment de manière plus réfléchie et ne veulent, par exemple, pas nécessairement posséder une perceuse pour faire de temps en temps un trou dans le mur où ils souhaitent accrocher un tableau.

Combien Sharely compte actuellement d’utilisateurs?

Nous sommes heureux et fiers d’avoir 65’000 utilisateurs enregistrés sur Sharely. Nous constatons une vraie tendance dans les zones urbaines et les agglomérations. Actuellement, les Zurichois ont clairement une longueur d’avance.

Qui se trouve derrière cette plateforme?

Sharely est exploité de manière indépendante et a pu être relancée ces dernières années grâce à des fonds d’investisseurs privés. Tant que nous mettrons l’accent sur la facilité d’utilisation, nous nous considérerons encore volontiers comme une start-up, en passe de devenir une scale-up. Nous offrons d’ailleurs, à toutes les entreprises, la possibilité de faire partie de l’économie de partage, ce que font déjà des marques populaires comme Kärcher, Micro ou Patagonia.

Donnez-vous des recommandations quant aux prix ou l’offre se régule-t-elle d’elle-même?

Lors du téléchargement de nouveaux articles, nous recommandons aux loueurs d’annoncer un prix de location, par jour, qui oscille entre 2 et 4% du prix d’achat. La fixation des prix de location est toutefois nouvelle pour nous, et nous apprenons en permanence. Actuellement, nous développons une recommandation de prix qui tient compte de l’offre et de la demande.

Chez Sharely, on peut louer toutes sortes d’objets du quotidien. Quels sont ceux qui rencontrent le plus vif succès?

La demande en matière d’articles de location change clairement au fil des saisons. Pendant les vacances d’hiver, le coffre à bagages pour la voiture possède les faveurs des loueurs. Au printemps, c’est le nettoyeur à haute pression et la tondeuse qui sont les plus demandés, en été, les bancs de fête et les installations sonores, alors qu’en automne et en hiver, les consoles de jeux et les caméras thermiques sont très appréciées. Mais, au sein de l’équipe, nous espérons surtout que le château gonflable disco ou la salle de cinéma pourront être davantage utilisés à l’avenir.

La mobilité est un grand thème. Depuis peu, on peut, par exemple aussi, réserver la Microlino (voir l’interview de son inventeur, Wim Ouboter, dans cette rubrique) via votre plateforme. Sharely est-il la nouvelle Mobility?

Nous souhaitons tous voir moins de voitures sur les routes. Jusqu’à ce que l’on trouve des alternatives efficaces, cela signifie aussi qu’il faut partager les ressources existantes et les utiliser à bon escient. La demande de véhicules de toutes sortes est énorme. Pour preuve: au premier trimestre 2023, le mot «camionnette» était le deuxième terme de recherche le plus fréquent sur Sharely. Avec l’offre diversifiée de nos loueurs et la location à la journée, nous couvrons un autre champ d’utilisation que Mobility, mais travaillons au même objectif.

Quelles sont les limites de Sharely?

Nous en revenons toujours au passage de l’achat à la location, qui représente un vrai changement sociétal. Avec Sharely, nous pouvons offrir un accès simple à l’économie de partage, mais, en fin de compte, il convient à chacun d’entre nous de se demander, lors de son prochain achat, si une location ne serait pas plus judicieuse et plus durable.

Vous proposez désormais la possibilité de se faire livrer les articles par la poste. Est-ce un progrès en matière de durabilité?

Nous avons mis en place cette nouvelle fonction en coopération avec La Poste, car nous avons clairement identifié un besoin chez les locataires. En effet, malgré la multitude d’objets disponibles dans toute la Suisse, il se peut qu’un article très précis ne soit pas trouvable à proximité. Avec l’envoi par la poste, nous pouvons proposer une option de location intéressante – et éviter ainsi un achat inutile.

Pourquoi n’existe-t-il pas d’application Sharely?

La relance de Sharely réalisée en 2021 et tous les développements depuis lors sont placés sous le signe de la facilité d’utilisation. Options de recherche, possibilités de filtrage, alertes par SMS et e-mail, nouveau tableau de bord pour les propriétaires avec les revenus locatifs, et bien plus encore. Nous sommes en constante évolution. Dans l’optique de faciliter l’accès aux nouveaux utilisateurs, nous ne proposons actuellement pas d’application à télécharger. Mais, en tant que «Airbnb des objets», nous n’excluons pas le développement d’une application à l’avenir.

Comment résumeriez-vous votre vision de l’avenir?

Nous voulons créer un monde dans lequel nous ne devons presque rien posséder, mais où nous pouvons tout vivre. Notre vision ne deviendra toutefois réalité que si le plus grand nombre possible de personnes participe. Nous sommes convaincus que l’on peut trouver pratiquement tous les objets dans sa propre rue ou son quartier. Plus il y aura de gens sur Sharely, plus vite nous serons tous #ownlessdomore.

Signor Kuhn, cos’ha preso in prestito di recente?

Ivo Kuhn: Un marsupio per neonati per un weekend in gita con il nostro figlio piccolo. Volevamo testare se lui si sentisse a suo agio e al sicuro e se davvero l’avremmo utilizzato prima di comprarne uno per noi. Il weekend è stato un successo e poco dopo ne abbiamo acquistato uno. Che ora abbiamo messo a noleggio su Sharely.

Sharely è diventato molto famoso. La Sharing Economy si è affermata in Svizzera?

La risposta, che ci fa molto piacere, è sì, sempre di più! Ci sono moltissime interessanti imprese di Sharing Economy in Svizzera e siamo fieri di lavorare con loro per promuovere un cambiamento della mentalità verso il «noleggiare invece di comprare». Per alcune categorie, soprattutto gli oggetti ingombranti e costosi, la svolta è già avvenuta. Ma è ancora molto radicato in noi il concetto che è più veloce comprare direttamente qualcosa anche se poi lo utilizziamo solo una volta. È sempre più evidente però che le persone consumano in modo più consapevole e si accorgono che vogliono solo un buco nel muro per appendere un quadro senza dover per forza acquistare un trapano.

Quanti utilizzatori conta Sharely attualmente?

Contiamo già ben 65 000 utilizzatori registrati su Sharely. Notiamo un chiaro trend nelle città e negli agglomerati. Al momento gli zurighesi sono in testa alla classifica.

Qual è il concetto dietro Sharely?

Sharely viene gestita autonomamente e lo scorso anno, grazie ad alcuni investitori privati, ha potuto attuare un relaunch. Fintato che il focus sarà sulla usability, siamo ben disposti a vedere la nostra start-up sulla via di uno scale-up. Offriamo volentieri a tutte le imprese la possibilità di diventare parte della Sharing Economy. Alcune famose marche come Kärcher, Micro o Patagonia lo sono già.

Fornite un’indicazione di prezzo o l’offerta si regola autonomamente?

Durante l’upload, consigliamo a chi mette a noleggio un oggetto un prezzo giornaliero che corrisponde al 2-4 per cento del prezzo d’acquisto. La struttura dei prezzi per il noleggio è tuttavia qualcosa di nuovo per tutti noi e impariamo sempre qualcosa di nuovo. Attualmente stiamo sviluppando raccomandazioni di prezzo che considerino sia l’offerta che la domanda.

Tramite Sharely è possibile noleggiare qualsiasi tipo di oggetto. Quali sono i più gettonati? Quali sono invece ancora tutti da scoprire?

Per quanto riguarda gli articoli più noleggiati, le preferenze cambiano con le stagioni. Durante le vacanze invernali, tanti cercano box da tetto per le auto. In primavera passano in testa idropulitrici e tagliaerba. In estate si festeggia con panchine pieghevoli e impianti stereo mentre in autunno e in inverno preferiamo console di videogiochi e telecamere a infrarossi. Nel nostro team, speriamo però sempre che il supermagnete, la discoteca gonfiabile e un’intera sala cinematografica vengano noleggiati più spesso in futuro.

La mobilità è un tema importante. Ora sulla vostra piattaforma è possibile ad esempio noleggiare anche un Microlino (cfr. intervista #NOISIAMOILFUTURO con lo sviluppatore Wim Ouboter). Sharely è il nuovo Mobility?

Vorremmo tutti vedere meno auto sulle strade. Fino a che non ci saranno alternative efficienti, dovremo condividere e sfruttare le risorse disponibili in modo sensato. La domanda di veicoli di tutti i tipi è enorme. Nel primo quadrimestre del 2023, «furgone» è stata la seconda parola più ricercata su Sharely. Con l’offerta variegata di noleggio e la possibilità di noleggiare a giornata, copriamo una Use-Case differente rispetto a Mobility ma lavoriamo per lo stesso obiettivo.

Quali sono i limiti di Sharely?

Dobbiamo tornare a parlare del cambio di mentalità dall’acquisto verso il noleggio che deve avvenire nella società. Con Sharely possiamo offrire un accesso semplice alla Sharing Economy ma alla fin fine siamo noi come persone a dover ragionare se ha più senso acquistare un oggetto oppure se un noleggio è l’opzione più sensata e sostenibile.

La novità è la possibilità di farsi spedire un articolo a casa tramite la Posta. È un passo avanti per quanto riguarda la sostenibilità?
Abbiamo deciso di offrire questa nuova funzione in collaborazione con la Posta perché abbiamo riconosciuto una necessità da parte di chi cerca un oggetto a noleggio. Nonostante l’ampia gamma di oggetti offerti in tutta la Svizzera, è possibile che uno in particolare non sia disponibile nelle vicinanze. Grazie alla spedizione per posta, possiamo offrire un’interessante opzione di noleggio ed evitare di conseguenza acquisti non necessari.      

Perché non c’è un’app di Sharely?

Il Relaunch del 2021 e tutti gli sviluppi successivi sono andati a favore di usability, opzioni di ricerca, possibilità di filtrare i risultati, avvisi tramite SMS ed e-mail, una nuova dashboard per locatori e chi prende a noleggio e molto altro. Aggiungiamo costantemente nuovi sviluppi. Per mantenere il più semplice possibile l’accesso alla piattaforma per i nuovi utilizzatori, non offriamo attualmente un’app che andrebbe scaricata. Per il nostro futuro come «AirBnB degli oggetti» non escludiamo però di svilupparne una in futuro.

Come traccia la Sua visione per il futuro?

Vogliamo creare un mondo in cui le persone non siano costrette a possedere nulla ma possano comunque vivere qualsiasi esperienza. La nostra visione diventerà realtà solo se il numero maggiore possibile di persone deciderà di partecipare. Siamo convinti che sia possibile trovare praticamente qualsiasi oggetto nella propria strada o nel proprio quartiere. Più persone provano e partecipano a Sharely, più velocemente varrà per tutti noi #ownlessdomore.

Une simple plate-forme où l'on trouve presque tout - même des petites pelles et des remorques de motos. Photo : Sharely
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
Il est également possible de louer la Microlino sur Sharely - mais, contrairement à Mobility, à la journée. Photo : Sharely
Les voyages : Les longs voyages en avion sont de véritables tueurs de climat. C'est pourquoi il vaut mieux miser sur des vacances dans son propre pays. S'il faut quand même partir plus loin, il faut absolument payer le petit supplément pour la compensation du CO₂.
Pas de partenaire pour cette catégorie d'article.
Première publication: 
31.10.2023
  | Dernière mise à jour: 
14.11.2023
Participer au sondage
Nous enregistrons votre réponse

Vous avez déjà participé

Voir mes points

Sélectionnez une réponse

Super ! Vous gagnez:

0
points
Échanger mes points

Quel dommage !

0
Réessayez tout de suite.
Échanger mes points
Oups ! Un problème est survenu lors de la soumission du formulaire.
Nous enregistrons votre réponse

Vous avez déjà participé

Voir mes points

Sélectionnez une réponse

Super ! Vous gagnez:

points
Échanger mes points
Oups ! Un problème est survenu lors de la soumission du formulaire.
Nous enregistrons votre réponse

Vous avez déjà participé

Voir mes points

Super ! Vous gagnez:

0
points
Échanger mes points
Oups ! Un problème est survenu lors de la soumission du formulaire.

Partagez cet article

Plus d'articles