Le nylon est durable, robuste et peu coûteux à produire. Il n'est donc pas étonnant qu'il jouisse encore aujourd'hui d'une grande popularité - comme bas, vêtements de sport ou tapis.
Nylon ist langlebig, robust und günstig herzustellen. Kein Wunder, erfreut es sich noch heute grosser Beliebtheit – als Strumpf, Sportbekleidung oder Teppich.
Le nylon est robuste et peu coûteux à produire. Il n’est donc pas étonnant qu’il jouisse encore aujourd’hui d’une grande popularité – notamment dans la production de bas, de vêtements de sport ou de tapis. Photo: UNSPLASH
Porterons-nous bientôt du nylon fabriqué à partir de plantes ?
Tragen wir bald Nylon aus Pflanzen?
Des bas nylon à base de maïs ou de canne à sucre
Senza plastica
points
|
3
minutes de lecture
Le nylon issu du pétrole, polluant pour l'environnement, pourrait bientôt appartenir au passé. Le nylon à base végétale promet une alternative plus durable pour l'industrie textile. Mais à quel point cette matière innovante est-elle réellement durable ?
Umweltbelastendes Nylon aus Erdöl könnte bald der Vergangenheit angehören. Pflanzenbasiertes Nylon verspricht eine nachhaltigere Alternative für die Textilindustrie. Doch wie nachhaltig ist dieser innovative Stoff wirklich?
Quelle que soit l’utilisation que l’on fait de cette matière plastique, sa production est systématiquement néfaste pour l’environnement. Une alternative à base de plantes devrait permettre de révolutionner cette industrie, qui pèse tout de même 22 milliards de dollars.
Presto avremo nylon prodotto con mais e canna da zucchero.
Lorsque le nylon a été inventé en 1935, il a déclenché une véritable révolutionEnfin des bas qui n'étaient pas aussi fragiles que ceux en soie. Car le nylon est léger, lisse, brillant, flexible et robuste.
Aujourd'hui, le nylon est à la base d'une industrie de 22 milliards de dollars et est utilisé dans toutes sortes de produits : de l'intérieur des voitures aux vêtements de sport en passant par les cordes.
Le problème : le nylon est fabriqué à partir de pétrole et n'est donc rien d'autre que du plastique. Jusqu'à présent, il n'existait pas d'alternative durable au nylon. Cela devrait maintenant changer. Récemment, le "plant-based nylon-6" est entré dans sa première phase de production : la première alternative au nylon à base de plantes.
Le problème : voilà pourquoi le nylon est mauvais pour l'environnement
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles le nylon et les autres textiles à base de pétrole sont nocifs pour l'environnement. D'une part, la matière première n'est déjà pas durable : le pétrole est limité et son extraction s'accompagne de pratiques nuisibles à l'environnement.
A cela s'ajoute le fait que de nombreux produits chimiques sont utilisés pour la fabrication du nylon. La production libère du protoxyde d'azote : un gaz à effet de serre 300 fois plus puissant que le dioxyde de carbone et qui contribue donc au réchauffement de la planète.
Une fois le nylon vendu, il continue à nuire à l'environnement : en effet, le textile n'est pas biodégradable - et chaque lavage libère des microplastiques qui se retrouvent dans les cours d'eau et dans le corps humain via les circuits d'eau.
La solution : le nylon à base de plantes
Deux entreprises ont récemment présenté leur version d'un nylon à base de plantes.
Afin de créer une alternative plus respectueuse de l'environnement, deux entreprises textiles, Geno et Aquafil, se sont associées. Leur objectif n'est rien de moins que de bouleverser l'industrie du nylon traditionnel et de la remplacer par des alternatives durables. Leur "nylon-6 à base de plantes" est fabriqué à partir de canne à sucre.
L'entreprise textile japonaise Toray mise sur les matières premières que sont l'huile de ricin et le maïs. Les fibres de nylon ainsi produites devraient être utilisées dans les vêtements de sport et de plein air - et éventuellement aussi dans les sous-vêtements, car le matériau est fin. Le volume de production du nylon végétal japonais est encore assez faible en comparaison, mais il devrait augmenter progressivement.
Mais dans quelle mesure le nylon à base de plantes est-il vraiment durable ?
Les nouveaux textiles ne sont pas compostables, mais potentiellement recyclables. Selon les responsables, cela dépendra de l'évolution future. En outre, le nylon à base de plantes est fabriqué de la même manière que le nylon traditionnel, seule la matière première est différente.
Les experts ne sont pas non plus d'accord sur la question de savoir si le nylon d'origine végétale est vraiment plus durable. La plateforme de mode équitable Fashion Changers écrit par exemple : "C'est compliqué". Pour pouvoir se prononcer clairement, il faudrait que les fabricants fassent preuve de plus de transparence et répondent aux questions suivantes : d'où vient la canne à sucre utilisée pour la fabrication ? Comment est-elle cultivée ? Quelles sont les conditions de travail ? Est-ce que la production alimentaire prend le pas sur la production agricole ?
Il est clair que le remplacement de substances nocives pour l'environnement ne résoudra pas à lui seul les problèmes liés à la fast fashion et à la surconsommation. Cependant, il faut aussi constater : La demande d'alternatives durables dans le domaine de la mode est grande - et en fin de compte, une petite amélioration vaut mieux que rien.
Et maintenant, que se passe-t-il ? Quand le nylon à base de plantes arrivera-t-il chez nous ?
La première collaboration commerciale entre un producteur innovant de "plant-based nylon-6" et une entreprise de vêtements vient de se concrétiser : la marque canadienne Lululemon met sur le marché des deux t-shirts en nylon à base de plantes sur le marché. (qui sont d'ailleurs également disponibles en Suisse). Les personnes impliquées affirment que ce n'est qu'un début. D'ici 2030, Lululemon veut fabriquer tous ses produits à partir de tissus durables et donc utiliser exclusivement du nylon végétal ou recyclé. D'autres entreprises devraient bientôt suivre le mouvement.
Als Nylon 1935 erfunden wurde, löste es eine regelrechte Revolution aus: Endlich Strümpfe, die nicht so empfindlich waren wie jene aus Seide. Denn Nylon ist leicht und glatt und glänzend und flexibel und robust.
Heute ist Nylon die Basis einer 22-Milliarden-Dollar-Industrie und wird in allerlei Produkten eingesetzt: Von der Autoinnenausstattung über Seile bis zu Sportbekleidung.
Das Problem: Nylon wird aus Erdöl hergestellt und ist damit nichts anderes als Plastik. Bis anhin gab es keine nachhaltige Alternative für Nylon. Dies dürfte sich nun ändern. Vor kurzem ging «plant-based nylon-6» in eine erste Produktionsrunde: Die erste Nylonalternative auf Basis von Pflanzen.
Das Problem: Darum ist Nylon schlecht für die Umwelt
Es gibt mehrere Gründe, warum Nylon sowie andere Textile auf Erdöl-Basis umweltschädlich sind. Auf der einen Seite ist bereits der Rohstoff nicht nachhaltig: Erdöl ist begrenzt und seine Förderung geht mit umweltschädigenden Praktiken einher.
Hinzu kommt, dass bei der Herstellung von Nylon viele Chemikalien eingesetzt werden. In der Produktion wird Distickstoffoxid freigesetzt: Ein Treibhausgas, das 300 Mal stärker ist als Kohlendioxid und somit zur Erderwärmung beiträgt.
Ist das Nylon dann erst einmal verkauft, schadet es der Umwelt weiter: Denn das Textil ist nicht biologisch abbaubar – und mit jedem Waschgang wird Mikroplastik freigesetzt, welcher über Wasserkreisläufe in Gewässern und auch im menschlichen Körper landet.
Die Lösung: Nylon auf Pflanzenbasis
Gleich zwei Unternehmen haben in jüngster Zeit ihre Version eines plant-based Nylon vorgestellt.
Um eine umweltfreundlichere Alternative zu schaffen, haben sich die zwei Textilunternehmen Geno und Aquafil zusammengetan. Das Ziel ist kein Geringeres als die herkömmliche Nylonindustrie auf den Kopf zu stellen und mit nachhaltigen Alternativen zu ersetzen. Ihr «plant-based nylon-6» besteht aus Zuckerrohr.
Das japanische Textilunternehmen Toray setzt auf die Rohstoffe Rizinusöl und Mais. Die daraus produzierten Nylonfasern sollen in Sport- und Outdoorbekleidung zum Einsatz kommen – und möglicherweise auch in Unterwäsche, da das Material dünn ist. Das Produktionsvolumen des Pflanzen-Nylons aus Japan ist vergleichsweise noch recht klein, soll jedoch Schritt für Schritt wachsen.
Das Aber: Wie nachhaltig ist plant-based Nylon wirklich?
Kompostierbar sind die neuartigen Textilien nicht, potenziell aber recycelbar. Dies hängt nun von der weiteren Entwicklung ab, so die Verantwortlichen. Hergestellt wird plant-based Nylon zudem auf dieselbe Weise wie herkömmliches Nylon – lediglich der Rohstoff ist ein anderer.
Ob Nylon aus Pflanzen nun wirklich nachhaltiger ist, da sind sich auch die Expertinnen und Experten nicht einig. Die Fair-Fashion-Plattform Fashion Changers etwa schreibt: «Es ist kompliziert.» Um eine klare Aussage zu machen, bräuchte es seitens Hersteller noch mehr Transparenz und Antworten auf die Fragen: Woher kommt das Zuckerrohr, das für die Herstellung verwendet wird? Wie wird es angebaut? Wie sind die Arbeitsbedingungen? Wird dafür Fläche für Lebensmittelherstellung verdrängt?
Klar ist: Der Ersatz von umweltschädigenden Stoffen wird die Probleme, die durch Fast Fashion und übermässigen Konsum entstehen, nicht allein lösen. Jedoch muss auch festgehalten werden: Die Nachfrage nach nachhaltigen Alternativen im Fashion-Bereich ist gross – und letztlich ist eine kleine Verbesserung besser als nichts.
Und jetzt: Wann kommt plant-based Nylon zu uns?
Die erste kommerzielle Zusammenarbeit zwischen einem innovativen Hersteller von «plant-based nylon-6» und einem Bekleidungsunternehmen wurde soeben Wirklichkeit: Die kanadische Marke Lululemon bringt zwei Shirts aus pflanzenbasiertem Nylon auf den Markt (welche übrigens auch in der Schweiz erhältlich sind). Die Involvierten beteuern, dies sei erst der Anfang. Lululemon will bis 2030 sämtliche Produkte aus nachhaltigen Stoffen herstellen und somit ausschliesslich pflanzenbasiertes oder recyceltes Nylon verwenden. Weitere Unternehmen sollen bald nachziehen.
Lorsque le nylon a été inventé, en 1935, il a déclenché une véritable révolution. Des bas qui n’étaient pas aussi fragiles que ceux en soie voyaient enfin le jour. Car le nylon est léger, lisse, brillant, flexible et robuste.
Aujourd’hui, l’industrie du nylon génère 22 milliards de dollars. Il est utilisé dans toutes sortes de produits, de l’équipement intérieur des voitures aux vêtements de sport, en passant par les cordes.
Le problème, c’est que le nylon est fabriqué à partir de pétrole et n’est donc rien d’autre que du plastique. Jusqu’à présent, il n’existait pas d’alternative durable au nylon, mais cela devrait changer. Récemment, un «plant-based nylon-6», nylon à base de plantes, est entré en phase initiale de production.
Le problème: le nylon est mauvais pour l’environnement
Le nylon et les autres textiles à base de pétrole sont nocifs pour l’environnement à plus d’un titre. D’une part, la matière première n’est pas durable, car l’accès au pétrole est limité dans le temps et son extraction provoque beaucoup de nuisances.
D’autre part, de nombreux produits chimiques sont utilisés dans la fabrication du nylon. Sa production libère du protoxyde d’azote – un gaz à effet de serre 300 fois plus puissant que le dioxyde de carbone –, ce qui contribue donc au réchauffement de la planète.
Puis, une fois vendu, le nylon nuit encore davantage à l’environnement. Ce textile n’est en effet pas biodégradable – et chaque lavage libère des microplastiques qui se retrouvent dans les rivières et dans le corps humain à travers les cycles de l’eau.
La solution: le nylon à base de plantes
Deux projets de nylon à base de plantes ont récemment été présentés…
Geno et Aquafil, deux sociétés actives dans le domaine du textile, se sont associées dans le but de concevoir un nylon à base de plantes, alternative plus respectueuse de l’environnement. Leur objectif n’est rien de moins que de bouleverser l’industrie du nylon traditionnel grâce à des alternatives durables. Leur «plant-based nylon-6» est fabriqué à partir de canne à sucre.
L’entreprise textile japonaise Toray, elle, mise sur les matières premières que sont l’huile de ricin et le maïs. Les fibres de nylon ainsi produites devraient être utilisées dans les vêtements de sport et de plein air – et éventuellement aussi dans les sous-vêtements, car le matériau est fin. Le volume de production du nylon végétal japonais est encore relativement faible, mais il devrait croître progressivement.
La question: dans quelle mesure le nylon à base de plantes est-il vraiment durable?
Ces nouveaux textiles ne sont pas compostables, mais potentiellement recyclables. Selon les producteurs, cela dépendra essentiellement des évolutions futures. En outre, le nylon à base de plantes est fabriqué de la même manière que son homologue traditionnel – seule la matière première est différente.
De fait, les experts ne sont donc pas totalement d’accord sur le caractère durable du nylon d’origine végétale. La plateforme de mode équitable Fashion Changers écrit notamment que «c’est compliqué». Pour pouvoir se prononcer clairement, il faudrait que les fabricants soient encore plus transparents et répondent aux questions suivantes: d’où vient la canne à sucre utilisée? Comment est-elle cultivée? Quelles sont les conditions de travail? Est-ce que cela entraînera le déplacement de surfaces dédiées à la production alimentaire?
Il est en outre évident que le remplacement des substances nocives pour l’environnement ne résoudra pas les problèmes liés à la fast fashion et à la surconsommation. Cependant, il faut aussi admettre que la demande d’alternatives durables dans le domaine de la mode est grande – et, en fin de compte, une petite amélioration vaut mieux que rien.
L’avenir: quand le nylon à base de plantes arrivera-t-il chez nous?
La première collaboration commerciale entre un fabricant de «plant-based nylon-6» et une entreprise de vêtements vient de se concrétiser. La marque canadienne Lululemon vend désormais deux t-shirts réalisés à base de nylon végétal (qui sont d’ailleurs disponibles en Suisse). Les personnes impliquées dans ce projet affirment que ce n’est qu’un début. D’ici 2030, Lululemon souhaite fabriquer tous ses produits à partir de tissus durables, et donc utiliser exclusivement du nylon végétal ou recyclé. D’autres entreprises devraient prochainement suivre le mouvement.
Quando il nylon è stato scoperto nel 1935, ha scatenato una vera e propria rivoluzione: finalmente i collant non erano più così delicati come quelli in seta. Inoltre, il nylon è leggero e lucido, flessibile e robusto.
Oggi il nylon è la base di un‘industria da 22 miliardi di dollari e viene impiegato in un’enorme varietà di prodotti: dai rifinimenti interni delle auto, alle vele fino all’abbigliamento sportivo.
Il problema? Il nylon viene prodotto con il petrolio e non è quindi nient’altro che plastica. Finora non esistevano alternative sostenibili al nylon ma il tempo del cambiamento è vicino. Di recente, il «plant-based nylon-6» è entrato nella prima fase di produzione: si tratta della prima alternativa a base vegetale al classico nylon.
Il problema: ecco perché il nylon è dannoso per l‘ambiente
Ci sono numerosi motivi per cui il nylon e gli altri tessili a base di petrolio sono dannosi per l’ambiente. La materia prima stessa non è sostenibile: il petrolio è una risorsa limitata e la sua estrazione è legata a numerose pratiche nocive per l’ambiente.
Inoltre, per la produzione del nylon vengono utilizzate molte sostanze chimiche. Il processo di produzione libera ossido di diazoto: si tratta di un gas serra 300 volte più dannoso del biossido di carbonio per il surriscaldamento climatico.
Una volta venduto, il nylon continua a danneggiare l‘ambiente: questo materiale non è biodegradabile e a ogni lavaggio libera microplastiche che, con il ciclo dell’acqua, finiscono in laghi e fiumi e quindi anche nel corpo umano.
La soluzione: nylon a base vegetale
Di recente, sono ben due le imprese che hanno presentato la loro versione di nylon a base vegetale.
Per sviluppare un’alternativa sostenibile, le due imprese tessili Geno e Aquafil hanno deciso di unirsi. L'obiettivo è niente di meno che ribaltare l’industria classica del nylon per sostituirlo con un’alternativa vegetale. Il loro «plant-based nylon-6» è composto da canna da zucchero.
L’impresa tessile giapponese Toray punta invece su olio di ricino e mais come materie prime. La fibra di nylon così prodotta potrà essere utilizzata per creare abbigliamento outdoor e da sport e forse anche biancheria intima visto che il materiale è molto sottile. I volumi di produzione del nylon a base vegetale in Giappone sono ancora ridotti ma cresceranno passo dopo passo.
C’è un però: quanto è davvero sostenibile il nylon a base vegetale?
Il nuovo tessuto non è compostabile ma, potenzialmente, è riciclabile. Questo dipenderà dagli sviluppi futuri, spiegano i responsabili. Il nylon a base vegetale viene inoltre prodotto nello stesso modo del classico nylon. Cambiano solo le materie prime.
Nemmeno gli esperti sono concordi sulla questione se il nylon vegetale sia davvero più sostenibile. La piattaforma di moda sostenibile Fashion Changers scrive: «è complicato.» Per poter emettere una sentenza definitiva, occorre maggiore trasparenza e più risposte da parte dei produttori alle domande: da dove proviene la canna da zucchero utilizzata per la produzione? Come viene coltivata? Come sono le condizioni di lavoro? Per coltivare la canna da zucchero è stata ridotta la superficie dedicata agli alimenti?
Una cosa è chiara: sostituire i materiali dannosi utilizzati per alimentare la Fast Fashion e il consumo smodato non risolverà tutti i problemi. Bisogna però sottolineare che la domanda di alternative sostenibili nel settore della moda è elevata e, in fin dei conti, un piccolo miglioramento è meglio di niente.
E ora: quando arriverà sul mercato il nylon vegetale?
La prima collaborazione commerciale tra un produttore innovativo di «plant-based nylon-6» e un’impresa per la produzione di abiti è già realtà: il marchio canadese Lululemon presenta due t-shirt in nylon vegetale sul mercato (che tra l’altro sono disponibili anche in Svizzera). I partner dichiarano che è solo l‘inizio. Entro il 2030, Lululemon vuole produrre tutti i suoi capi con materiali sostenibili e quindi esclusivamente con nylon riciclato o a base vegetale. Altre imprese dovrebbero presto seguire l’esempio.
