Bottle Back est une initiative de viticulteurs et viticultrices du canton de Vaud visant à rendre les bouteilles de vin réutilisables. Sur cette photo, on peut voir la plupart d'entre eux : de g. à d. Ilona Thétaz, Catherine Cruchon-Griggs, Jean-Daniel Portat, Laura Paccot, Noémie Graff, Lionel Widmer et Vincent Chollet. Photo : Pontus Wallstén
Bottle Back ist eine Initiative von Winzerinnen und Winzern aus dem Kanton Waadt, die Weinflaschen mehrwegtauglich machen will. Auf diesem Bild sind die meisten von ihnen zu sehen: v. l. n. r. Ilona Thétaz, Catherine Cruchon-Griggs, Jean-Daniel Portat, Laura Paccot, Noémie Graff, Lionel Widmer und Vincent Chollet. Foto: Pontus Wallstén
«Bottle Back» est une initiative issue de viticulteurs et viticultrices du canton de Vaud qui vise à rendre les bouteilles de vin réutilisables. Sur cette photo, on peut voir la plupart d’entre eux (de gauche à droite): Ilona Thétaz, Catherine Cruchon-Griggs, Jean-Daniel Portat, Laura Paccot, Noémie Graff, Lionel Widmer et Vincent Chollet. Photo: Pontus Wallstén
È davvero un peccato che il processo di riciclaggio del vetro abbia un’impronta ecologica relativamente elevata. Sarebbe più sostenibile sfruttare bottiglie riutilizzabili. Foto: Unsplash
La Suisse est-elle prête pour les bouteilles de vin réutilisables ?
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Un progetto pilota dalla Svizzera occidentale per rendere più sostenibile il vino
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Dans la viticulture, 30 à 40 pour cent des émissions de CO2 sont imputables aux bouteilles de vin. Pour minimiser ces émissions, huit viticulteurs vaudois ont lancé un projet pilote.
Im Weinbau gehen 30 bis 40 Prozent des CO2-Ausstosses auf die Kappe der Weinflaschen. Um diese Emissionen zu minimieren, haben acht Waadtländer Winzerinnen und Winzer ein Pilotprojekt gestartet.
Dans le canton de Vaud, huit viticulteurs et viticultrices veulent bouleverser la filière viticole suisse. Leur objectif: réduire de manière significative l’empreinte écologique grâce à des bouteilles non jetables.
Protezione delle risorse in viticoltura? Otto viticoltori vodesi hanno avviato un progetto pilota per contrastare la causa principale delle emissioni: le bottiglie.
97 pour cent du verre usagé est recyclé dans notre pays. Pour ce qui est de ce chiffre, la Suisse est championne du monde du recyclage. C'est une bonne chose et un exemple à suivre, du moins à première vue. Au deuxième coup d'œil, on se rend compte que le recyclage du verre n'a malheureusement pas un très bon bilan écologique. Un fait que Catherine Cruchon-Griggs a pris en compte lors de l'analyse de l'empreinte écologique de son verre. calcul de l'empreinte de son domaine viticole "Domaine Henri Cruchon". lui a directement sauté aux yeux. Ce n'est que récemment qu'elle a repris l'entreprise familiale en troisième génération, avec deux de ses cousines et sa compagne.
Catherine Cruchon-Griggs, pourquoi avez-vous décidé de calculer l'empreinte écologique du "Domaine Henri Cruchon" ?
Notre domaine viticole est certifié bio et Demeter depuis la génération de notre père. Une viticulture durable nous tient à cœur. Nous voulions voir où nous pouvions nous améliorer et avons dû nous rendre à l'évidence : les bouteilles de vin représentent une grande partie de nos émissions. A savoir 30 à 40 pour cent.
C'est en effet un pourcentage élevé.
Nous avons décidé de chercher des alternatives. Et la meilleure option est de recourir à la bouteille réutilisable. Si nous lavions et réutilisions les bouteilles au lieu de les détruire et de les recycler, nous pourrions économiser 85 % des émissions liées aux bouteilles, car le lavage consomme beaucoup moins d'énergie.
Le système de bouteilles réutilisables existait déjà auparavant.
Il est vrai qu'autrefois, même les bouteilles de vin étaient utilisées plusieurs fois. Certaines choses étaient effectivement meilleures auparavant, du moins en ce qui concerne le bilan carbone. Il existe déjà des bouteilles de vin réutilisables d'un litre et de 0,5 litre, mais nous voulons rendre la bouteille classique de 0,75 litre réutilisable.
Mais est-ce réalisable ?
C'est ce que nous essayons de découvrir maintenant. Avec sept autres vignobles vaudois, nous avons lancé "Bottle Back". Nous sommes actuellement dans la phase pilote de deux ans pour voir comment nous pouvons introduire les bouteilles de vin réutilisables en Suisse. Mais nous sommes confiants : la Suisse se prête très bien à une initiative comme celle-ci.
97 Prozent des Altglases werden hierzulande recycelt. Was diese Zahl angeht, ist die Schweiz Recycling-Weltmeister. Eine gute und vorbildliche Sache, zumindest auf den ersten Blick. Auf den zweiten wird klar: Das Recyceln von Glas hat leider keine besonders gute Ökobilanz. Eine Tatsache, die Catherine Cruchon-Griggs bei der Berechnung des Fussabdrucks ihres Weinguts «Domaine Henri Cruchon» direkt ins Auge stach. Erst kürzlich hat sie den Familienbetrieb in dritter Generation übernommen, gemeinsam mit zwei ihrer Cousinen und ihrer Partnerin.
Catherine Cruchon-Griggs, warum haben Sie sich überhaupt dafür entschieden, den ökologischen Fussabdruck der «Domaine Henri Cruchon» zu berechnen?
Unser Weingut ist bereits seit unserer Vätergeneration bio- und Demeter-zertifiziert. Ein nachhaltiger Weinanbau liegt uns sehr am Herzen. Wir wollten sehen, wo wir uns verbessern können, und mussten erkennen, dass die Weinflaschen einen grossen Teil unserer Emissionen ausmachen. Nämlich 30 bis 40 Prozent.
Das ist tatsächlich ein hoher Anteil.
Wir haben beschlossen, nach Alternativen zu suchen. Und die beste Option ist, auf die Mehrwegflasche zurückzugreifen. Wenn wir die Flaschen waschen und wiederverwenden, statt sie zu zerstören und zu recyceln, könnten wir 85 Prozent der Flaschen-Emissionen einsparen, weil Waschen viel weniger Energie verbraucht.
Das Mehrwegflaschensystem gab es doch früher schon.
Es ist tatsächlich so, dass auch Weinflaschen früher mehrfach gebraucht wurden. Manche Dinge waren früher tatsächlich besser – zumindest, was die CO2-Bilanz angeht. Es existieren bereits 1-Liter- und 0,5-Liter-Mehrweg-Weinflaschen, aber wir wollen die klassische 0,75-Liter-Flasche mehrwegfähig machen.
Aber ist das überhaupt praktikabel?
Das versuchen wir jetzt herauszufinden. Gemeinsam mit sieben weiteren Weingütern aus Waadt haben wir «Bottle Back» ins Leben gerufen. Wir stecken gerade in der zweijährigen Pilotphase, um zu sehen, wie wir Mehrweg-Weinflaschen in der Schweiz einführen können. Aber wir sind zuversichtlich: Die Schweiz eignet sich sehr gut für eine Initiative wie diese.
Dans notre pays, 97% du verre usagé est recyclé. La Suisse est championne du monde du recyclage dans ce secteur. C’est une bonne chose, un exemple à suivre. Tout du moins à première vue. Car, à y regarder d’un peu plus près, on se rend compte que le recyclage du verre n’a malheureusement pas un bilan écologique particulièrement bon. Ce constat a littéralement sauté aux yeux de Catherine Cruchon-Griggs au moment de calculer l’empreinte de son vignoble, le «Domaine Henri Cruchon». Avec deux de ses cousines et sa partenaire, elle a en effet récemment repris l’entreprise familiale, dont elle représente la troisième génération.
Catherine Cruchon-Griggs, pourquoi avez-vous décidé de calculer l’empreinte écologique du «Domaine Henri Cruchon»?
Notre domaine viticole est déjà certifié bio et Demeter depuis la génération de notre père. Une viticulture durable nous tient à cœur. Nous voulions voir où nous pouvions nous améliorer et avons dû nous rendre à l’évidence: les bouteilles de vin représentent entre 30 et 40% de nos émissions.
C’est effectivement un pourcentage élevé…
C’est pourquoi nous avons décidé de chercher des alternatives. Et la meilleure option est de recourir à la bouteille réutilisable. Si nous lavions et réutilisions les bouteilles au lieu de les détruire et de les recycler, nous pourrions diminuer de 85% les émissions des bouteilles, car le lavage consomme beaucoup moins d’énergie.
Le système de bouteilles réutilisables existe de longue date.
En fait, les bouteilles de vin étaient jadis utilisées plusieurs fois. Certaines pratiques développées à l’époque étaient effectivement meilleures, tout du moins en ce qui concerne le bilan CO2. Il existe déjà des bouteilles de vin réutilisables d’un litre et de 0,5 litre, mais nous voulons rendre réutilisable la bouteille classique de 0,75 litre.
Est-ce vraiment faisable?
C’est ce que nous essayons de découvrir. Avec sept autres vignobles vaudois, nous avons lancé «Bottle Back». Nous sommes actuellement dans une phase pilote de deux ans, afin de voir comment nous pouvons introduire les bouteilles de vin réutilisables en Suisse. Mais nous sommes confiants: notre pays se prête très bien à une initiative comme celle-ci.
In Svizzera, il 97 per cento del vetro viene riciclato. Questa cifra incorona la Svizzera campione mondiale di riciclaggio. Una cosa buona ed esemplare, almeno a una prima occhiata. Una seconda occhiata rivela invece la verità: il riciclaggio del vetro non presenta un bilancio ecologico particolarmente buono. Una verità che ha colpito dolorosamente Catherine Cruchon-Griggs mentre osservava il calcolo dell’impronta ecologica della sua impresa viticola «Domaine Henri Cruchon». Da poco ha rilevato l’impresa familiare per la terza generazione insieme alle sue due cugine e alla sua compagna.
Catherine Cruchon-Griggs, perché ha deciso di far valutare l’impronta ecologica del «Domaine Henri Cruchon»?
Già dalla generazione dei nostri padri, i nostri prodotti sono certificati bio e Demeter. Per noi è molto importante essere un’impresa viticola sostenibile. Volevamo vedere dove potevamo migliorare e abbiamo dovuto riconoscere che le bottiglie di vino sono responsabili della maggior parte delle nostre emissioni, ossia del 30-40 per cento.
È davvero una percentuale elevata.
Abbiamo deciso di cercare un’alternativa e la migliore opzione è puntare sulle bottiglie riutilizzabili. Se laviamo e riutilizziamo le bottiglie invece di frantumarle e riciclarle, possiamo risparmiare l’85 per cento delle emissioni generate dalle bottiglie perché il lavaggio richiede molta meno energia.
Il sistema delle bottiglie riutilizzabili esisteva anche in passato.
È vero che già in passato le bottiglie di vino venivano utilizzate più volte. Alcune cose erano effettivamente migliori un tempo, almeno dal punto di vista del bilancio del CO2. Esistono già bottiglie riutilizzabili da 1 litro e da 0,5 litri ma vogliamo rendere riutilizzabili anche le classiche bottiglie da 0,75 litri.
È davvero fattibile?
Stiamo lavorando proprio ora per scoprirlo. Insieme ad altri sette viticoltori vodesi abbiamo fondato «Bottle Back». Siamo attualmente nella fase pilota della durata di due anni che servirà a capire in che modo possiamo introdurre in Svizzera le bottiglie riutilizzabili. Ma siamo fiduciosi: la Svizzera è perfetta per un‘iniziativa come la nostra.